Voilà un space opéra peu banal dans le sens où on ne se contente pas de voyager dans l'espace mais aussi dans le temps. L'histoire se passe dans 5 siècles dans la nouvelle république qui a des allures d'ancien bloc de l'est. L'histoire est originale dans le sens où Charles Stross décide d'aborder les problèmes de causalité liés aux voyages dans le temps. La flotte de guerre dont le croiseur Sire Vanek est le vaisseau amiral se déplace à la fois dans l'espace et le temps pour semer ses ennemis et approcher par surprise. Mais c'est sans compter sur le festival, une civilisation qui apporte sont lot de nouveautés technologiques là où il passe, et c'est sans compter sur l'Eschaton qui joue le rôle de policier temporel. On suit à la fois la révolution sur la planète Rochard et en même temps le Sire Vanek sur lequel deux espions ont un rôle important à jouer.
Un space opéra de bonne facture, qui normalement devrait voir une suite dans le même univers (qui existe en anglais) et peut-être même un troisième volume.
Un très bon Charles Stross qui se laisse lire.
Est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre que moi qui a lu ce livre? Ou bien Le bureau des atrocités du même auteur paru chez Bragelonne en a fait fuir plus d'un?
Crépuscule d'acier de Charles Stross
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marc
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Crépuscule d'acier de Charles Stross
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Auteurs préférés : Banks, Hamilton, Simmons, Heinlein, Reynolds, Vance, Weber, Bordage, P. Anderson, Eddings
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Re: Crépuscule d'acier de Charles Stross
je viens de commencer "crépuscule d'acier" et au bout de 50 pages j'ai un peu de mal à rentrer dans l'histoire.marc a écrit :Est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre que moi qui a lu ce livre? Ou bien Le bureau des atrocités du même auteur paru chez Bragelonne en a fait fuir plus d'un?
Par contre, je viens de lire "une affaire de famille", qui sort en avril ou mai chez Ailleurs et Demain, et qui est une très bonne histoire d'univers parallèles, dont la référence à Ambre est évidente (zelazny est d'ailleurs remercié par Stross à la fin).
Re: Crépuscule d'acier de Charles Stross
Bon, j'ai fini de lire, vlà des avis sur tous les stross:
Crépuscule d'acier, mnemos.
Bon, je commence par le moins bon. Dans un système solaire gouverné par des forces réactionnaire qui empechent volontairement les développements technologiques, débarque une entité mystérieuse, le Festival, qui fournit des cornes d'abondance (des réplicateurs d'objets en gros) pourvu qu(on lui raconte des histoire. Ca plait pas au gouvernement qui décide d'essayer de remonter dans le temps pour foutre la patée au Festival.
C'est du planet-op/space-op, avec des faux-airs de Culture et un humour pince-sans-rire. L'univers décrit est très riche, peut-être trop, ce qui entraine un départ laborieux et trop de longueurs. Néanmoins on s'y amuse bien une fois ingéré les données de départ et ca devient plaisant. Une suite devrait paraitre en juin, ca devrait certainement ne pas souffrir des mêmes défauts puisque le monde est maintenant en place.
Le bureau des atrocités, ailleurs et demain.
Bob Howard est un geek travaillant pour un service secret anglais spécialisé dans la magie noire. En effet, dans son monde, une application innattendue de la recherche en informatique est la découverte de la magie noire. Bob s'occupe donc de chasser les démons et les esprits malveillants à l'aide de son palm-pilot et quelques autres gadgets.
Changement de sujet avec ce roman qui est un mélange entre Lovecraft et Stephenson. Là, pas de longueur, on plonge direct dans l'action et le délire et on s'amuse franchement du début à la fin. C'est bien fait, ca se lit avec plaisir.
Une affaire de famille, ailleurs et demain.
Tout commence banalement pour l'héroine dont j'ai oublié le nom: journaliste économique spécialisée dans les startup, elle découvre un scandale et s'apercoit au moment ou elle le présente à son patron comme le scoop du siècle que celui-ci est certainement mouillé dans ce scandale et elle perd son boulot. Pour se consoler, elle va voir sa mère adoptive qui en profite pour lui filer le peu d'affaires restants de sa mère naturelle, morte mystérieusement sans qu'on connaisse son identité. Parmi ces affaires, un mystérieux médaillon...
J'en dit pas plus pour ne pas ruiner l'interet du livre. Disons juste que Stross remercie Zelazny à la fin. Tout comme le bureau des atrocités, ca démarre vite et ca n'arrête pas. Beaucoup d'action, des personnages bien fait, pas de longueur, de l'humour, là aussi ca se lit avec plaisir et on a du mal à s'arrêter.
Crépuscule d'acier, mnemos.
Bon, je commence par le moins bon. Dans un système solaire gouverné par des forces réactionnaire qui empechent volontairement les développements technologiques, débarque une entité mystérieuse, le Festival, qui fournit des cornes d'abondance (des réplicateurs d'objets en gros) pourvu qu(on lui raconte des histoire. Ca plait pas au gouvernement qui décide d'essayer de remonter dans le temps pour foutre la patée au Festival.
C'est du planet-op/space-op, avec des faux-airs de Culture et un humour pince-sans-rire. L'univers décrit est très riche, peut-être trop, ce qui entraine un départ laborieux et trop de longueurs. Néanmoins on s'y amuse bien une fois ingéré les données de départ et ca devient plaisant. Une suite devrait paraitre en juin, ca devrait certainement ne pas souffrir des mêmes défauts puisque le monde est maintenant en place.
Le bureau des atrocités, ailleurs et demain.
Bob Howard est un geek travaillant pour un service secret anglais spécialisé dans la magie noire. En effet, dans son monde, une application innattendue de la recherche en informatique est la découverte de la magie noire. Bob s'occupe donc de chasser les démons et les esprits malveillants à l'aide de son palm-pilot et quelques autres gadgets.
Changement de sujet avec ce roman qui est un mélange entre Lovecraft et Stephenson. Là, pas de longueur, on plonge direct dans l'action et le délire et on s'amuse franchement du début à la fin. C'est bien fait, ca se lit avec plaisir.
Une affaire de famille, ailleurs et demain.
Tout commence banalement pour l'héroine dont j'ai oublié le nom: journaliste économique spécialisée dans les startup, elle découvre un scandale et s'apercoit au moment ou elle le présente à son patron comme le scoop du siècle que celui-ci est certainement mouillé dans ce scandale et elle perd son boulot. Pour se consoler, elle va voir sa mère adoptive qui en profite pour lui filer le peu d'affaires restants de sa mère naturelle, morte mystérieusement sans qu'on connaisse son identité. Parmi ces affaires, un mystérieux médaillon...
J'en dit pas plus pour ne pas ruiner l'interet du livre. Disons juste que Stross remercie Zelazny à la fin. Tout comme le bureau des atrocités, ca démarre vite et ca n'arrête pas. Beaucoup d'action, des personnages bien fait, pas de longueur, de l'humour, là aussi ca se lit avec plaisir et on a du mal à s'arrêter.
Puisque que rmd a fait une revue des Stross traduits ci-dessus, c'est donc là que je viens signaler que de nouvelles aventures de Bob Howard (l'espion-geek du Bureu des Atrocités) sont disponibles.
Pas chez Ailleurs & Demain, mais au Cherche Midi, dans la collection Néo.
Je mets la couv' (attention, elle peut provoquer des nausées) :
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sandrine.f
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il a, ces temps-ci, une productivité impressionnante avec les 4 séries qu'il mène de front.Décidémment il es partout le père Stross.
En plus, c'est dans 4 registres différents, le NSO (Eschaton), le thriller rencontre Lovecraft (Laundry), le post-singularité (Accelerando/Manfred Macx) et la science-fantasy (Merchant princes).
Cerise sur le gateau, c'est de la bonne qualité, sauf effectivement le Zelazny-like qui m'a un peu déçue, faute d'originalité.
Il trouve aussi le temps de donner des novella aussi fortes que Missile gap et d'autres nouvelles comme Pimpf (dans la version US de The jenifer morgue) ou sa dernière (Trunk and disorderly) dans Asimov's.
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sandrine.f
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l'originalité de Stross par rapport à Zelazny est certainement sa description et son utilisation de personnages féminins 'modernes' ainsi que la plus grande attention portée au choc culturel entre les univers, qui font glisser le livre plus vers la SF que vers la Fantasy où on aurait pu le classer de prime abord.
Il y a aussi une prise en compte peu fréquente de la dimension économique de telles intersections d'univers (mais il ne faut pas parler d'économie ici
).
On cite souvent Zelazny, pour ce cycle mais on pourrait penser à Farmer (Tiers), Pohl (Quantum cats) ou à Laumer (Imperium).
Il y a aussi une prise en compte peu fréquente de la dimension économique de telles intersections d'univers (mais il ne faut pas parler d'économie ici
).On cite souvent Zelazny, pour ce cycle mais on pourrait penser à Farmer (Tiers), Pohl (Quantum cats) ou à Laumer (Imperium).
Modifié en dernier par sandrine.f le mer. nov. 29, 2006 12:59 pm, modifié 1 fois.
Les persos féminins d'Ambre sont quand même des personnages clés, et plus "modernes", AMHA, que ce qu'elles laissent paraître de prime abord... Mais bon, peut-être est-ce un jugement de mâle, donc biaisésandrine.f a écrit :l'originalité de Stross par rapport à Zelazny est certainement sa description et son utilisation de personnages féminins 'modernes'
De plus, j'ai trouvé l'héroïne des Princes marchands un peu creuse et superficielle. Caricaturale, en fait. Comme si Stross s'était dit "je vais mettre une héroïne, et elle sera l'antithèse de la potiche habituelle". Je trouve Rachel Mansour (Crépuscule d'acier / Aube de fer) nettement mieux réussie.
Oui. Mais il est dommage que celà n'influe pas plus sur l'intrigue elle-même (du moins celle du premier tome, puisque je n'ai pas encore lu le second).sandrine.f a écrit :la plus grande attention portée au choc culturel entre les univers, qui font glisser le livre plus vers la SF (...) une prise en compte peu fréquente de la dimension économique de telles intersections d'univers
Pour en revenir à Jennifer Morgue c'est largement moins sympa que Le bureau des atrocités. Il y a quelque chose qui ne fonctionne plus, j'arrive pas à mettre le doigt dessus, mais toujours est-il que je m'ennuie sévère. J'avais bien aimé le premier opus, mais là..... d'ailleurs c'est toujours aussi mal écrit, ce que j'arrivais à pardonner pour le bureau, mais que j'ai un peu de mal à avaler avec le suivant.