Deux sorties Mnémos en avril et en juin
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Deux sorties Mnémos en avril et en juin
Les éditions Mnémos annoncent dans leur Mnémo'zine la parution de deux romans :
en avril : Belle, de Robin McKinley, illustré par Alain Bion
en juin : Eternity Incorporated de Raphaël Granier de Cassagnac , illustré par Justin Van Genderen.
Plus d'infos ici page 3
en avril : Belle, de Robin McKinley, illustré par Alain Bion
en juin : Eternity Incorporated de Raphaël Granier de Cassagnac , illustré par Justin Van Genderen.
Plus d'infos ici page 3
What would Malcolm Reynolds do ?
Re: Deux sorties Mnémos en avril et en juin
Réédition ? j'ai un exemplaire Pocket ...Priscilla a écrit : en avril : Belle, de Robin McKinley, illustré par Alain Bion
Malheureusement, les progrès de la science sont souvent comme une hache dans les mains d’un criminel pathologique - Albert Einstein
Re: Deux sorties Mnémos en avril et en juin
Idem pour ma pomme .Ce n'est pas très correct de la part des éditeurs de faire des rééditions sans mentionner le fait , mais on a connu pire , les rééditions sous de nouveaux titres ; c'est ainsi que j'acquis L'épée de Rhiannon de Brackett que j'avais déjà sous un autre titre , ou encore que je me fis violemment empapaouter par d'autres qui publièrent des Dick sous des titres qui , à eux-seuls , semblaient justifier une "nouvelle traduction"...Lhisbei a écrit :Réédition ? j'ai un exemplaire Pocket ...Priscilla a écrit : en avril : Belle, de Robin McKinley, illustré par Alain Bion
Cela dit , j'imagine que l'opus en question ne doit guère courir les marchés , et ça m'avait plutôt bien plu dans le genre relecture du merveilleux .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
- bormandg
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Re: Deux sorties Mnémos en avril et en juin
Les nouveaux titres en vue de tromper, c'est pas une nouveauté, il n'y a pas qu'en France Connaissez vous R is for Rocket et S is for space de Ray Bradbury? (rééditions de nouvelles des Chroniques martiennes, de L'Homme illustré et des Pommes d'or du soleil)?Hoêl a écrit :Idem pour ma pomme .Ce n'est pas très correct de la part des éditeurs de faire des rééditions sans mentionner le fait , mais on a connu pire , les rééditions sous de nouveaux titres ; c'est ainsi que j'acquis L'épée de Rhiannon de Brackett que j'avais déjà sous un autre titre , ou encore que je me fis violemment empapaouter par d'autres qui publièrent des Dick sous des titres qui , à eux-seuls , semblaient justifier une "nouvelle traduction"...Lhisbei a écrit :Réédition ? j'ai un exemplaire Pocket ...Priscilla a écrit : en avril : Belle, de Robin McKinley, illustré par Alain Bion
Cela dit , j'imagine que l'opus en question ne doit guère courir les marchés , et ça m'avait plutôt bien plu dans le genre relecture du merveilleux .
Les lecteurs en VO ont un autre gag à prévoir: de nombreux romans sont publiés sous des titres différents en UK et aux USA...
Mais dans le cas particulier de L'Epée de Rhiannon, c'était la première édition complète et sous son titre d'origine du roman publié tronqué et rebaptisé par le Fleuve Noir "La Porte vers l'infini". Et bien que j'aie déjà lu (et classé meilleur titre de sa collection) la version FN, j'ai lu avec plaisir la version complète chez Marabout.
Quant à un sommet de la multiplication des titres français, Damnation alley de Roger Zelazny l'atteint avec ses titres successifs Route de l'enfer (dans Galaxie), Les Culbuteurs de l'enfer (Chute libre, puis Titres SF), Route 666 (Présence du futur).
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Re: Deux sorties Mnémos en avril et en juin
Le navire étoile, Objectif Pollux et Fils des étoiles de Tubb avait déjà fait aussi bien...bormandg a écrit : Quant à un sommet de la multiplication des titres français, Damnation alley de Roger Zelazny l'atteint avec ses titres successifs Route de l'enfer (dans Galaxie), Les Culbuteurs de l'enfer (Chute libre, puis Titres SF), Route 666 (Présence du futur).
Oncle Joe
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Même si cela part d'une bonne intention (rétablir le titre original par exemple ou corrigé un titre débile), c'est agaçant, cette habitude de changer les titres presque à chaque édition
Qui, un jour, aura l'idée malencontreuse de rétablir le titre original de "Demain les chiens" !
A changer constamment de titres, les livres perdent leur identité.
Qui, un jour, aura l'idée malencontreuse de rétablir le titre original de "Demain les chiens" !
A changer constamment de titres, les livres perdent leur identité.
Tiens, une question.
Quand on fait retraduire un livre, est-on obligé de demander l'accord de l'ancien traducteur (ou de l'ayant droit de sa traduction) pour reprendre le titre de la première traduction?
Si la traduction est littérale (supposons que le premier traducteur ait traduit City par Cité), je suppose que ce n'est pas nécessaire.
Mais si le premier traducteur l'a traduit par Demain les chiens, qui est une pure invention? Peut-on reprendre tranquillement le titre Demain les chiens sans rendre de compte?
Oncle Joe
Quand on fait retraduire un livre, est-on obligé de demander l'accord de l'ancien traducteur (ou de l'ayant droit de sa traduction) pour reprendre le titre de la première traduction?
Si la traduction est littérale (supposons que le premier traducteur ait traduit City par Cité), je suppose que ce n'est pas nécessaire.
Mais si le premier traducteur l'a traduit par Demain les chiens, qui est une pure invention? Peut-on reprendre tranquillement le titre Demain les chiens sans rendre de compte?
Oncle Joe
Yep. Je me souviens d'une procédure intentée par le premier traducteur de WutheringLensman a écrit : Quand on fait retraduire un livre, est-on obligé de demander l'accord de l'ancien traducteur
(ou de l'ayant droit de sa traduction) pour reprendre le titre de la première traduction?
heights, qui avait contraint les éditeurs à renoncer au titre "Les Hauts de Hurlevent".
Si la traduction est littérale (supposons que le premier traducteur ait traduit City
par Cité)
Je suppose que, s'il a un bon avocat, il pourra essayer de convaincre un tribunal que c'est
une création originale... mais que même ainsi le nouvel éditeur n'aura pas de mal à
plaider la bonne foi !
Plus intriguant, pour moi : que se passe-t-il lorsque c'est le premier éditeur qui a imaginé
et imposé un titre, en créditant uniquement le traducteur ?
Ca m'étonnerait qu'il y ait une réponse universelle à ta question.Lensman a écrit :Tiens, une question.
Quand on fait retraduire un livre, est-on obligé de demander l'accord de l'ancien traducteur (ou de l'ayant droit de sa traduction) pour reprendre le titre de la première traduction?
Si la traduction est littérale (supposons que le premier traducteur ait traduit City par Cité), je suppose que ce n'est pas nécessaire.
Mais si le premier traducteur l'a traduit par Demain les chiens, qui est une pure invention? Peut-on reprendre tranquillement le titre Demain les chiens sans rendre de compte?
Oncle Joe
Dès l'instant qu'il s'agit de droit d'auteur -- et de droit moral plus précisément --, il me semble que cela doit relever du cas par cas, en fonction de la date du contrat de traduction, du cadre légal dans lequel il s'inscrit et, aussi, de la notoriété du traducteur.
Sur un contrat que je viens de signer très récemment figure cette clause :
En clair, la décision n'appartient pas au traducteur.Le traducteur est l’auteur de sa traduction. Il est rappelé toutefois que l’éditeur conserve sa pleine responsabilité envers
l’auteur de l’oeuvre originale et qu’il s’est engagé vis-à-vis de cet auteur à faire réaliser une traduction fidèle, sans coupure ni
modification et respectant l’esprit de l’oeuvre. En conséquence, c’est sur l’initiative, pour le compte et sous la responsabilité
de l’éditeur envers l’auteur de l’oeuvre originale que la traduction sera effectuée sous la direction de l’éditeur.
Par la suite, si jamais l'ouvrage doit être épuisé puis réédité, tout dépend -- à mon avis -- si le traducteur a récupéré ou non les droits de son travail, ce qui lui est possible dans certaines conditions. A ce moment-là, c'est avec lui que le nouvel éditeur doit négocier.
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
Je n'en demandais pas tant... A part les mathématiques et de rares sciences "dures", et encore, à condition de prendre certaines précautions logiques et sémantiques, il n'y a guère de domaine où règnent les "réponses universelles"... à moins que...JDB a écrit : Ca m'étonnerait qu'il y ait une réponse universelle à ta question.
Mais merci pour tes éclaircissements sur les subtilités de l'organisation humaine en matière d'édition de textes!
Oncle Joe
C'est sûr. La première question est toujours de savoir si l'auteur a les reins assezJDB a écrit :Ca m'étonnerait qu'il y ait une réponse universelle à ta question.
Dès l'instant qu'il s'agit de droit d'auteur -- et de droit moral plus précisément --, il me
semble que cela doit relever du cas par cas .
solides pour aller en justice, et s'il juge que l'affaire le mérite. Au prix de l'heure d'avocat
spécialiste du droit de la propriété intellectuelle, ça ne doit pas arriver souvent dans le
monde de l'édition SF...
Ben si. Cette clause peut à la rigueur justifier que l'éditeur charcute la trad avant de laJDB a écrit :Sur un contrat que je viens de signer très récemment figure cette clause :En clair, la décision n'appartient pas au traducteur.Le traducteur est l’auteur de sa traduction. Il est rappelé toutefois que l’éditeur conserve
sa pleine responsabilité enversl’auteur de l’oeuvre originale et qu’il s’est engagé vis-à-vis
de cet auteur à faire réaliser une traduction fidèle, sans coupure ni modification et
respectant l’esprit de l’oeuvre. En conséquence, c’est sur l’initiative, pour le compte et
sous la responsabilité de l’éditeur envers l’auteur de l’oeuvre originale que la traduction
sera effectuée sous la direction de l’éditeur.
publier sous le nom du traducteur, mais ne me semble pas l'autoriser à la vampiriser
et à en récupérer des parties pour le compte d'un autre traducteur, ce qui était le cas
de figure imaginé par le Lensman.
- bormandg
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Pour ce qui est du cas de "Wuthering Heights", c'est parce que le traducteur, Frédéric Delebecque, avait déposé son titre français comme oeuvre originale (et exigé que le titre ne puisse être associé à une autre traduction) que ce titre fait l'objet d'un traitement particulier. En l'absence d'un tel dépot, les titres de traduction doivent probablement rester libres, particulièrement s'ils sont des traductions rigoureuses du titre original.
Pôur répondre à Joe: Je ne crois pas que le titre "Demain les chiens" ait été déposé par le traducteur initial. Si tel était le cas, il pourrait, comme "Hauts de Hurlevent", être traité comme oeuvre originale. "Cité" n'aurait certainement pas PU être déposé.
Et pour en revenir au titre qui a motivé cette digression, je me suis toujours demandé à qui appartient le titre "La Porte vers l'infini", que j'aurais volontiers utilisé comme enseigne de librairie. De SF ou de maths, au choix.
Pôur répondre à Joe: Je ne crois pas que le titre "Demain les chiens" ait été déposé par le traducteur initial. Si tel était le cas, il pourrait, comme "Hauts de Hurlevent", être traité comme oeuvre originale. "Cité" n'aurait certainement pas PU être déposé.
Et pour en revenir au titre qui a motivé cette digression, je me suis toujours demandé à qui appartient le titre "La Porte vers l'infini", que j'aurais volontiers utilisé comme enseigne de librairie. De SF ou de maths, au choix.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
caliban a écrit :[...]
Ben si. Cette clause peut à la rigueur justifier que l'éditeur charcute la trad avant de la
publier sous le nom du traducteur, mais ne me semble pas l'autoriser à la vampiriser
et à en récupérer des parties pour le compte d'un autre traducteur, ce qui était le cas
de figure imaginé par le Lensman.

Je pense très sérieusement que tu aurais besoin d'un traducteur pour traduire le français des autres. A tout le moins les interventions de Lensman sur le présent fil.
Qu'est-ce que tu as lu exactement ?
JDB (déconcerté)
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
Uh ?JDB a écrit :Je pense très sérieusement que tu aurais besoin d'un traducteur pour traduire le français des autres.
Ben...JDB a écrit : A tout le moins les interventions de Lensman sur le présent fil.
Qu'est-ce que tu as lu exactement ?
Je comprends qu'il s 'interroge sur la situation où un éditeur ne souhaite pas reprendreLensman a écrit : Quand on fait retraduire un livre, est-on obligé de demander l'accord de l'ancien traducteur
(ou de l'ayant droit de sa traduction) pour reprendre le titre de la première traduction?
une trad existante ("fait retraduire"), confie le travail à un nouveau traducteur (par opposition
à "l'ancien"), mais souhaite néanmoins utiliser l'ancien titre, dont l'auteur est donc
l'ancien traducteur, en l'intégrant à la nouvelle traduction. Ca me semble limpide, et
je n'arrive même pas à imaginer ce qui peut te poser problème dans ma lecture.
(mais je commencerai à m'inquiéter sérieusement si Joe me confirme que je ne l'ai pas
compris !)
Même si, ensuite, la paraphrase en "vampiriser l'ancienne traduction" est trop violente
pour toi, qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "en récupérer des parties pour le
compte d'un autre traducteur" ? Le titre est une partie de l'ancienne trad, qu'il s'agit
de permettre à un autre que son auteur d'utiliser ailleurs.
@ Caliban :
Ce qui me heurte dans ton intervention, c'est le glissement du registre de la loi et des usages -- dans lequel se place la question d'Oncle Joe -- à celui de la violence et de l'exploitation ("charcuter", "vampiriser").
Par ailleurs, la question d'Oncle Joe ne portait que sur le titre de l'oeuvre.
Or, même si ce n'est pas dit explicitement dans le contrat que j'ai cité plus haut (je viens de vérifier), le choix du titre est de la responsabilité de l'éditeur.
JDB
Ce qui me heurte dans ton intervention, c'est le glissement du registre de la loi et des usages -- dans lequel se place la question d'Oncle Joe -- à celui de la violence et de l'exploitation ("charcuter", "vampiriser").
Par ailleurs, la question d'Oncle Joe ne portait que sur le titre de l'oeuvre.
Or, même si ce n'est pas dit explicitement dans le contrat que j'ai cité plus haut (je viens de vérifier), le choix du titre est de la responsabilité de l'éditeur.
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”