La suite et plus de détails iciQu’est ce qui a déclenché votre envie d’écrire ?
Une bonne dose de folie mélangée à une indifférence téméraire pour ma survie et saupoudrée d’une forte tendance à l’évasion.
Depuis combien de temps écrivez-vous ?
Je crois que j’ai écrit un roman intellectuel et totalement allégorique à propos de chats et de tapis volants. Cela m’a pris quelques jours et, selon ma mère, c’est une œuvre maîtresse de la littérature actuelle. J’avais huit ans… il y a pas mal de temps, donc… et non, je ne vous dirai pas combien.
Pouvez vous nous en dire un peu plus à propos de vos livres ?
Sans Âme c’est Jane Austen qui fait de la fantasy urbaine mélangé avec PG Woodhouse qui fait du streampunk. Il met en scène une vieille fille sans âme. Elle rencontre un loup garou ronchon au service de la Reine Victoria qui enquête sur les vampires.
Comment avez-vous eu l’idée d’écrire Sans Âme ?
Je savais que je voulais écrire quelque chose qui ressemblerait à de la fantasy urbaine mais qui remettrait en question tous les poncifs du genre. J’ai donc commencé avec un style badin, des éléments streampunk et un décor historique. Au fond, on peut dire que j’ai écrit un livre avec tout ce que j’aurais aimé lire réuni en un seul volume. Je n’aurais jamais pensé que cela se vendrait : je me suis dit qu’un livre avec tant d’éléments disparates ne serait pas commercialisable. Heureusement Orbit n’a pas été de mon avis.
Une interview de Gail Carriger
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Une interview de Gail Carriger
Le site Orbitbooks.fr relaie une interview de Gail Carriger (Sans âme), où l'auteur se livre sans retenue, et parle de ses livres :
What would Malcolm Reynolds do ?
Bon , ben , encore une fois , je ne vois pas Jane Austen dans ce bouquin , dont j"ai parlé dans une chronique . Alors quoi ? Austen , ça fait vendre ? Eût-il parlé d'Edith Warton (l'auteur du Temps de l'innocence) que cela m'eût paru autrement plus justifié , malgré sa nationalité américaine...
Mais l'ironie mordante et triviale dont il fait preuve à de nombreuses reprises , sans parler de sa paillardise , digne de Henry Fielding (l"auteur de Tom Jones) , n'ont pas grand-chose à voir avec la dame du début XIXème...
Mais l'ironie mordante et triviale dont il fait preuve à de nombreuses reprises , sans parler de sa paillardise , digne de Henry Fielding (l"auteur de Tom Jones) , n'ont pas grand-chose à voir avec la dame du début XIXème...
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Ben, moi, en lisant Sans Ame, j'ai eu la même sensation qu'avec Orgueil et Préjugés : c'est vraiment le même genre de structure, la fille intello qui boude la séduction, le seigneur richissime et grognon, les bonnes manières qui passent avant tout... et je l'ai lu super vite, de la même façon. Mêmes sensations, mêmes effets, toussa : de la romance rigolote, quoi.Hoêl a écrit :Bon , ben , encore une fois , je ne vois pas Jane Austen dans ce bouquin , dont j"ai parlé dans une chronique . Alors quoi ? Austen , ça fait vendre ? Eût-il parlé d'Edith Warton (l'auteur du Temps de l'innocence) que cela m'eût paru autrement plus justifié , malgré sa nationalité américaine...
Mais l'ironie mordante et triviale dont il fait preuve à de nombreuses reprises , sans parler de sa paillardise , digne de Henry Fielding (l"auteur de Tom Jones) , n'ont pas grand-chose à voir avec la dame du début XIXème...