C'est ici.
Actusf : Sur quoi travailles-tu ? Quels sont tes projets ?
Eric Picholle : À très court terme, il y a bien sûr les Journées interdisciplinaires sciences & fictions de Peyresq, que j’organise depuis 2007 avec Ugo Bellagamba et quelques autres. Depuis les années 1980, l’université de Nice est l’un des rares havres académiques de la science-fiction en France, et nous essayons de maintenir cette tradition.
Je suis par ailleurs en train d‘explorer, avec Estelle Blanquet, qui forme les futurs instits à l’enseignement des sciences à l’IUFM de Nice, quelques possibilités offertes par la SF comme outil pédagogique. En particulier dans le cadre d’une « démarche d’investigation » en sciences lorsque l’expérimentation directe n’est pas possible, comme en astronomie — et, comme de bien entendu, c’est encore souvent chez Heinlein qu’on retrouve les passages les plus efficaces (dans un autre genre, certaines images de Manchu ne sont pas mal non plus !).
Côté écriture, il pourrait aussi y avoir un nouveau projet avec Ugo, très différent de Solutions non satisfaisantes — mais il est encore un peu tôt pour en parler.