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Eric
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Message par Eric » ven. oct. 20, 2006 11:31 am

Un post intéressant* - en anglais - de Teresa Nielsen Hayden, une des pontes de Tor Books aux USA, en réponse à un article du Wall Street Journal affirmant que le marché du livre ne reposait plus aujourd'hui que sur la vente des gros best-sellers.

Manifestement, elle n'est pas d'accord.

A noter l'expression intéressante de "okaysellers". J'adore cette langue...
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.

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Eric
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Message par Eric » dim. oct. 22, 2006 3:21 pm

Un petit rajout* a été écrit par Patrick Nielsen Hayden, le mari de la dame, et qui modifie un peu les choses.

C'est toujours en anglais, en voici un ou deux passages rapidement traduit :
Ce que Teresa essayait de dire, et elle a tout à fait raison, c'est que si effectivement l'édition est dominée par le besoin de faire du best-sellers - de la même manière que bien des décisions dugouverment US sont dominées par notre besoin de pétrole, dans les faits nous ne passons pas tout notre temps a courir frénétiquement après le best-sellers. Pas plus que quicinque aux US ne passe son temps à envahir tous les pays du Moyen-Orient pour forer.

[...]

Au contraire, un éditeur intelligent sait que son métier le rapproche plus de celui de jardinier que de celui de géant de l'agro-alimentaire. Si vous voulez un gros succès, il vaut mieux que vous ayiez toujours en cours pleins d'autres petite expériences.
A noter dans les commentaires, un court échange entre un spécialiste du marketing disque, et Charles Stross.
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jerome
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Message par jerome » dim. oct. 22, 2006 3:50 pm

Eric a écrit :Un petit rajout* a été écrit par Patrick Nielsen Hayden, le mari de la dame, et qui modifie un peu les choses.

C'est toujours en anglais, en voici un ou deux passages rapidement traduit :
Ce que Teresa essayait de dire, et elle a tout à fait raison, c'est que si effectivement l'édition est dominée par le besoin de faire du best-sellers - de la même manière que bien des décisions dugouverment US sont dominées par notre besoin de pétrole, dans les faits nous ne passons pas tout notre temps a courir frénétiquement après le best-sellers. Pas plus que quicinque aux US ne passe son temps à envahir tous les pays du Moyen-Orient pour forer.

[...]

Au contraire, un éditeur intelligent sait que son métier le rapproche plus de celui de jardinier que de celui de géant de l'agro-alimentaire. Si vous voulez un gros succès, il vaut mieux que vous ayiez toujours en cours pleins d'autres petite expériences.
A noter dans les commentaires, un court échange entre un spécialiste du marketing disque, et Charles Stross.
Ca tord au moins le cou au discours habituel disant que certains éditeurs marchent avec un ou deux gros succès dans l'année qui assurent les bides ou les déceptions de tous les autres...
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marc
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Message par marc » sam. oct. 28, 2006 8:49 am

L'article est intéressant car il montre que le lecteur/acheteur n'est pas stupide, comme pourrait le laisser croire le Wall Street Journal, en achetant que des bestsellers. Le petit test est révélateur. Mais alors qui achète les bestsellers?

Reste que 172.000 livres publiés l'année précédente aux USA, c'est énorme. J'aimerais bien savoir quelle est la part de science-fiction et fantasy dans ce nombre.
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Message par Eric » sam. oct. 28, 2006 8:58 am

C'est le syndrôme Excel, les gens raisonnent par statistiques, et généralités.

A cele s'ajoute aussi le fait que l'édition reste un milieu assez opaque, qui aime rester discret sur ses chiffres. A la différence du monde de la musique par exemple - beaucoup plus transparent, même si c'est parfois à son corps défendant. Peut-être que ces derniers complexent momins à vendre de la merde ?
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.

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Message par marc » sam. oct. 28, 2006 10:36 am

Eric a écrit :C'est le syndrôme Excel, les gens raisonnent par statistiques, et généralités.

A cele s'ajoute aussi le fait que l'édition reste un milieu assez opaque, qui aime rester discret sur ses chiffres. A la différence du monde de la musique par exemple - beaucoup plus transparent, même si c'est parfois à son corps défendant. Peut-être que ces derniers complexent moins à vendre de la merde ?
Même avec une bouse, en musique ont peut en faire un succès médiatique. Ce qui est tout de même plus difficile dans le domaine littéraire.
C'est bizarre cette opacité...
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Message par jerome » sam. oct. 28, 2006 9:04 pm

marc a écrit :Même avec une bouse, en musique ont peut en faire un succès médiatique. Ce qui est tout de même plus difficile dans le domaine littéraire.
Pas sûr, il y a quand même demauvais livres qui se vendent beaucoup. J'en veux pour preuve Marc Levy, Bernard Werber et quelques autres...
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Message par Papageno » sam. oct. 28, 2006 10:45 pm

Peut-être que ces derniers complexent momins à vendre de la merde
Comme tu dit: phénomène qui gagne même le "classique" pourtant longtemps épargné vu la faiblesse de ces ventes.
Le disque classique aujourd'hui c'est :
1) Rieu , le violoneux gominés des Mémés , avec ses "Glissento" qui ressemblent plutôt a des "Dégueulissento"
2) Bocchelli, le Tenor des minettes qui n'ont jamais entendues un VRAI ténor, spécialiste des autographes sur petites culottes.
A eux deux ils représentent aujourd'hui, en France, au moins 50% des ventes de classique, bientôt ils seront les seuls sur ce marché - cela donne envie de devenir terroriste - Monde de merde!

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Message par marc » dim. oct. 29, 2006 12:12 am

Papageno a écrit :Le disque classique aujourd'hui c'est :
1) Rieu , le violoneux gominés des Mémés , avec ses "Glissento" qui ressemblent plutôt a des "Dégueulissento"
2) Bocchelli, le Tenor des minettes qui n'ont jamais entendues un VRAI ténor, spécialiste des autographes sur petites culottes.
A eux deux ils représentent aujourd'hui, en France, au moins 50% des ventes de classique, bientôt ils seront les seuls sur ce marché - cela donne envie de devenir terroriste - Monde de merde!
Tu as oublié Helmut Loti :)
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Natacha
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Message par Natacha » lun. oct. 30, 2006 9:30 am

Bonjour à tous,
Je ne suis pas une grande intervenante de forum, mais je trouve ce sujet très intéressant (forcément).
Mes deux grains de poivre sur la question : à mon avis, le Wall Street Journal et Teresa Nielsen Hayden présentent deux points de vue différents sur la question, qui ne s'excluent pas forcément l'un l'autre.

Le Wall Street Journal présente l'aspect économique des choses. "A publisher has to find a title with huge potential and single it out for special attention." disent-ils, et c'est à mon sens un simple constat économique et de bon sens. Je trouve juste inquiétant que ce soit aussi le cas aux Etats-Unis, où le nombre de lecteurs potentiels est carrément plus large que celui de la France, par exemple.
"With 172,000 books published last year, shelf space is limited." : ah oui, carrément. Ai-je envie d'ajouter. Il y a... je ne sais plus, je dirais deux ans de ça environ, la revue Livre Hebdo analysait la crise du livre en France. Il y a eu un printemps apocalyptique au cours duquel les librairies renvoyaient aux éditeurs même les livres qu'ils vendaient régulièrement pour pouvoir faire de la place sur leurs étagères et exposer toutes les nouveautés. Un certain nombre d'éditeurs expliquaient que le "comportement d'achat" des lecteurs était devenu imprévisible. En conséquence, pour être certains de dégager au moins un ou deux "okaysellers" (je ne parle même pas de "best") dans leurs publications, les éditeurs avaient multiplié le nombre de sorties par trois, quatre, cinq, par rapport au rythme de production classique. Et en librairie, c'était l'affolement. Comment trouver de la place pour tout ça ? Le taux de turnover a atteint des seuils assez effarants à cette époque.
Entretemps, la situation s'est encore aggravée: cet été un libraire (24e plus grosse librairie de France) déclarait : "Pour la prochaine rentrée, qui s'annonce encore riche en nouveautés, nous n'avons qu'un mot d'ordre : mettre le plus de zéros possibles sur les bons de commandes"
Alors oui, les éditeurs, très certainement, cherchent à réaliser de grosses ventes sur certains titres. Forcément. Sinon, ouf, plouf, plus d'éditeur.
Ce c'est une analyse globale qui concerne tout le monde, on va dire, sur le plan économique.

Je ne pense pas que l'expérience de Tor Books en la matière puisse suffire à elle seule à remettre en question cette analyse économique. D'abord parce que Tor Books a une partie de son catalogue destinée à une "niche" du lectorat, et que les impéraitfs de vente dans ces cas-là ne sont pas les mêmes. Une maison d'édition avec un catalogue assez ciblé peut se permettre de vivre et survivre avec des ventes moyennes et des okaysellers. Mais ça ne permet pas de dresser un profil exact du marché du livre dans son ensemble. Gallimard et Hachette n'ont pas les mêmes seuils de rentabilité que Les Moutons électriques ou Terres de Brumes. Si Terres de Brumes disait demain : "on peut très bien s'en sortir en vendant des bouquins à 6000 exemplaires", ça ne permettrait en rien d'affirmer que le marché du livre français ne repose pas sur la vente des best-sellers. (Bon c'est un exemple fictif, et toutes proportions gardées, hein ?)

Ce que Teresa Nielsen Hayden me semble défendre par contre, dans son post, c'est une démarche éditoriale. Et elle a bien sûr parfaitement raison. Histoire que tout le monde ne se dise pas, à la lecture du Wall Street Journal, que les éditeurs sont tous des marchands de soupe qui ne pensent qu'à se remplir les poches en publiant de gros succès.

Mais ce sont deux analyses, à mon sens, complémentaires.
Je signale au passage pour ceux qui s'intéressent à ces questions de transparence de chiffres un fil de discussion intéressant qui a eu lieu à cet égard sur le forum de Bragelonne. Alain Névant y donne des chiffres, justement, accompagnés d'une vision du marché qui mérite d'être lue. Amha. (http://www.bragelonne.fr/forum/viewtopic.php?t=3473)

Bonne journée,

Natacha

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Message par jerome » lun. oct. 30, 2006 9:59 am

Natacha a écrit : Le Wall Street Journal présente l'aspect économique des choses. "A publisher has to find a title with huge potential and single it out for special attention." disent-ils, et c'est à mon sens un simple constat économique et de bon sens. Je trouve juste inquiétant que ce soit aussi le cas aux Etats-Unis, où le nombre de lecteurs potentiels est carrément plus large que celui de la France, par exemple.
"With 172,000 books published last year, shelf space is limited." : ah oui, carrément. Ai-je envie d'ajouter. Il y a... je ne sais plus, je dirais deux ans de ça environ, la revue Livre Hebdo analysait la crise du livre en France. Il y a eu un printemps apocalyptique au cours duquel les librairies renvoyaient aux éditeurs même les livres qu'ils vendaient régulièrement pour pouvoir faire de la place sur leurs étagères et exposer toutes les nouveautés. Un certain nombre d'éditeurs expliquaient que le "comportement d'achat" des lecteurs était devenu imprévisible. En conséquence, pour être certains de dégager au moins un ou deux "okaysellers" (je ne parle même pas de "best") dans leurs publications, les éditeurs avaient multiplié le nombre de sorties par trois, quatre, cinq, par rapport au rythme de production classique. Et en librairie, c'était l'affolement. Comment trouver de la place pour tout ça ? Le taux de turnover a atteint des seuils assez effarants à cette époque.
j'ai les mêmes échos d'une copine qui travaillait en 2004 dans une grosse librairie parisienne et qui m'expliquait qu'ils n'avaient pas toujours le temps d'ouvrir les cartons pour mettre les bouquins en place et que donc certains cartons repartaient aux éditeurs sans quasiment avoir été ouvert.

Je ne pense pas que ça ait changé.

L'avenir n'est-il alors pas dans la spécialisation ? et encore à Paris peut-être, mais ailleurs ? Je ne sais pas comment fonctionne les librairies "spé" à Toulouse, Tours, Rennes ou Lyon...


Natacha a écrit :Mais ce sont deux analyses, à mon sens, complémentaires.
Je signale au passage pour ceux qui s'intéressent à ces questions de transparence de chiffres un fil de discussion intéressant qui a eu lieu à cet égard sur le forum de Bragelonne. Alain Névant y donne des chiffres, justement, accompagnés d'une vision du marché qui mérite d'être lue. Amha. (http://www.bragelonne.fr/forum/viewtopic.php?t=3473)
Natacha
Je viens de le lire, et effectivement, ça a le mérite d'éclairer un peu la situation...
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Message par marc » lun. oct. 30, 2006 10:42 am

Bonjour Natacha. Bienvenue sur ce forum.

C'est vrai qu'à certaines périodes on a l'impression que les éditeurs nous inondent de livres, que les libraires ne savent plus ou mettre les nouveautés, et que le lecteur a toutes les peines du monde à retrouver ses petits dans cette avalanche de sorties littéraires. Sans parler du fait que ce dernier a un budget et un temps limité. Je n'ai pas encore compris la stratégie des éditeurs à ce sujet. Il faudrait que quelqu'un m'explique...

Effectivement Nev nous a donné quelques chiffres intéressants à analyser. Je suis aussi présent sur ce topic :wink:

Ceci dit je suis toujours étonné quand on me dit que les américains sont des plus grands lecteurs que nous. J'ai toujours pensé (probablement à tord) qu'on était de plus grands lecteurs en Europe. Me serais-je trompé?
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Message par jerome » lun. oct. 30, 2006 11:00 am

marc a écrit :C'est vrai qu'à certaines périodes on a l'impression que les éditeurs nous inondent de livres, que les libraires ne savent plus ou mettre les nouveautés, et que le lecteur a toutes les peines du monde à retrouver ses petits dans cette avalanche de sorties littéraires. Sans parler du fait que ce dernier a un budget et un temps limité. Je n'ai pas encore compris la stratégie des éditeurs à ce sujet. Il faudrait que quelqu'un m'explique...?
Il n'y a pas de stratégie globale. Chacun gère son entreprise dans son coin et sort son ou ses 5-6 bouquins par mois, en essayant de se distinguer des autres. Sortir beaucoup de bouquins par mois, ça peut être aussi occuper plus de linéaire chez les libraires, donc plus de visibilité...
marc a écrit : Ceci dit je suis toujours étonné quand on me dit que les américains sont des plus grands lecteurs que nous. J'ai toujours pensé (probablement à tord) qu'on était de plus grands lecteurs en Europe. Me serais-je trompé?
Est-ce que la proportion de gros lecteurs n'est pas plus importante parce qu'ils sont plus nombreux ?
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Message par jerome » lun. oct. 30, 2006 11:06 am

c'est marrant parce qu'on a deux discussions finalement sur le même sujet en même temps sur le forum.

http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=1431
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Message par Anne » lun. oct. 30, 2006 11:13 am

jerome a écrit :
marc a écrit :Même avec une bouse, en musique ont peut en faire un succès médiatique. Ce qui est tout de même plus difficile dans le domaine littéraire.
Pas sûr, il y a quand même demauvais livres qui se vendent beaucoup. J'en veux pour preuve Marc Levy, Bernard Werber et quelques autres...
Définissez moi "mauvais livre", young fellow! :)

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