Rêves de Gloire - R.C. Wagner
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- Roland C. Wagner
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Deux critiques dans le supplément wèbe de Solaris n° 180.
Extrait de celle de Jean-Louis Trudel :
Le choix de l’auteur d’être avare de noms propres et de s’amuser à brouiller les cartes en multipliant les personnages peut engendrer la frustration, mais cette décision fait aussi de son texte une œuvre chorale dont les voix assez indifférenciées finissent par se confondre et s’unir comme si c’était la matière même de l’uchronie qui s’exprimait de cette manière symphonique. On s’intéresse par conséquent plus à la trame de la tapisserie qu’aux intrigues qui lui servent de motifs. (Si Wagner tenait à ce qu’on saisisse tous les tenants et aboutissants de l’histoire, il n’avait qu’à se montrer plus explicite.)
Extrait de celle d'Elisabeth Vonarburg :
Ayant parfaitement assimilé la leçon de Dick dans Le Maître du Haut Château, Wagner nous présente son univers divergent par le petit bout de la lorgnette, vu par des gens ordinaires : vautriens et vautriennes, idéalistes pragmatiques et communautaires (la révélation majeure de la gloire, c’est qu’il n’y a pas de Dieu), troufions plus ou moins paumés, combattants de la liberté algériens, militaires français purs et durs, pieds-noirs expatriés, harkis, musulmans, chrétiens, juifs, toute la faune bigarrée qui se presse à Algers, surtout lorsque celle-ci devient la dernière enclave française où s’est déversée la population qui n’a pas pu ou voulu retourner dans la métropole. Des noms et des prénoms flottent ici et là, mais tous les personnages sont les narrateurs anonymes de leur propre petit morceau d’histoire et, ce qui est admirable, c’est qu’en général on ne se perd pas dans ces voix entremêlées, qui sont chacune assez caractéristique.
Extrait de celle de Jean-Louis Trudel :
Le choix de l’auteur d’être avare de noms propres et de s’amuser à brouiller les cartes en multipliant les personnages peut engendrer la frustration, mais cette décision fait aussi de son texte une œuvre chorale dont les voix assez indifférenciées finissent par se confondre et s’unir comme si c’était la matière même de l’uchronie qui s’exprimait de cette manière symphonique. On s’intéresse par conséquent plus à la trame de la tapisserie qu’aux intrigues qui lui servent de motifs. (Si Wagner tenait à ce qu’on saisisse tous les tenants et aboutissants de l’histoire, il n’avait qu’à se montrer plus explicite.)
Extrait de celle d'Elisabeth Vonarburg :
Ayant parfaitement assimilé la leçon de Dick dans Le Maître du Haut Château, Wagner nous présente son univers divergent par le petit bout de la lorgnette, vu par des gens ordinaires : vautriens et vautriennes, idéalistes pragmatiques et communautaires (la révélation majeure de la gloire, c’est qu’il n’y a pas de Dieu), troufions plus ou moins paumés, combattants de la liberté algériens, militaires français purs et durs, pieds-noirs expatriés, harkis, musulmans, chrétiens, juifs, toute la faune bigarrée qui se presse à Algers, surtout lorsque celle-ci devient la dernière enclave française où s’est déversée la population qui n’a pas pu ou voulu retourner dans la métropole. Des noms et des prénoms flottent ici et là, mais tous les personnages sont les narrateurs anonymes de leur propre petit morceau d’histoire et, ce qui est admirable, c’est qu’en général on ne se perd pas dans ces voix entremêlées, qui sont chacune assez caractéristique.
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Bon , ben puisque c'est comme ça , j'interdis à ma fifille de passer le concours !Gérard Klein a écrit :Les plus belles sont à Sciences Po.akhenatonej a écrit :C'est vrai. Et en général elles sont mieux foutues qu'en sciences.
Deuxième avantage du lieu, avec la mine à ciel ouvert de vocabulaire conceptuel que ça a l'air d'être.
Je ne m'en suis jamais remis.
Cela dit , en lettres , y'avait qu'à remplir le panier...
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
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Je confirme.Gérard Klein a écrit :Les plus belles sont à Sciences Po.akhenatonej a écrit :C'est vrai. Et en général elles sont mieux foutues qu'en sciences.
Deuxième avantage du lieu, avec la mine à ciel ouvert de vocabulaire conceptuel que ça a l'air d'être.
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Gromovar
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m'en parlez pasHoêl a écrit :Bon , ben puisque c'est comme ça , j'interdis à ma fifille de passer le concours !Gérard Klein a écrit :Les plus belles sont à Sciences Po.akhenatonej a écrit :C'est vrai. Et en général elles sont mieux foutues qu'en sciences.
Deuxième avantage du lieu, avec la mine à ciel ouvert de vocabulaire conceptuel que ça a l'air d'être.
Je ne m'en suis jamais remis.
Cela dit , en lettres , y'avait qu'à remplir le panier...
obligée de draguer en philo pour satisfaire vaguement son côté hétéro, c'est quand même triste