L'article parle également de quelques uns des textes de l'auteur, dont on retrouve des thématiques dans d'autres films et qui pourraient faire d'intéressantes adaptations.
Extrait :
Pour lire l'article dans son intégralité, c'est sur le site Slate.frAujourd'hui, et peut-être encore davantage que Franz Kafka, on trouve des résonances de l'œuvre de K. Dick dans d'innombrables productions cinématographiques, bien que certaines adaptations ne soient que partiellement satisfaisantes (Paycheck, Next). Blade Runner de Ridley Scott fut le premier film à témoigner de l'intérêt des spectateurs pour le talent visionnaire de K. Dick. Une voix qui avait un demi-siècle d'avance. Celui qui se définissait comme un «philosophe romanceur» (Cité par Lawrence Sutin dans Invasions Divines, Éditions Denoël, 1995, p.27) a développé à travers la science-fiction de nombreux concepts tout en conjurant ses démons, posé les grandes questions qui parcourent toute son œuvre: qu'est-ce que la réalité? Qu'est-ce qu'être humain?
Le texte dickien étant très ouvert, nul doute que nombre de ses récits devraient à nouveau être adaptés au cinéma. Parmi les nombreux récits de cet écrivain prolifique, certains sont plus susceptibles que d’autres d'intéresser le cinéma, non sans quelques remaniements. Car revenir sur les oeuvres de K. Dick en vue d'une adaptation permet de structurer le récit, de faire abstraction de son écriture parfois trop rapide, tout en conservant ses grandes idées. Bien que le futur qu'il imaginait dans ses années les plus productives (les années 1950 et 1960) nous apparaisse encore aujourd'hui comme un futur possible –plutôt qu'un compte-rendu d'un séjour délirant passé dans un univers parallèle– c'est grâce à un grand sens de l'observation que les oeuvres de K. Dick ont pu être si pertinentes.