Ballard
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- Enregistré le : sam. oct. 03, 2009 8:30 pm
Je me suis enfin remise à Ballard et j'ai lu Le monde englouti et Sécheresse (chez Lunes d'encre siouplé)(j'ai un bon point? ^_^)
Alors, deux avis différents:
Le monde englouti m'avait séduite "anticipativement" par son sujet. Le problème, c'est que l'auteur ne l'a pas exploité comme je l'aurais souhaité (oui, je sais, égocentrisme, toussa, mais c'était quelque chose de tellement porteur, qui présentait tant de possibilités). En fait, en soi, la base du récit ne m'a pas déplu, au contraire. Mais je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, j'ai même parfois eu du mal à les différencier et, au final, je suis restée tout le temps hors de cette histoire, qui m'a dès lors paru un peu trop froide.
Mon avis plus détaillé ici.
Sécheresse m'a, lui, paru moins abouti dans son récit. Cependant la psychologie des personnages est plus détaillée, nous pouvons leur accoler un passé, des motivations beaucoup plus solides que dans le récit précédent et, du coup, ils deviennent réels et leur histoire nous touche. Paradoxalement donc, ce récit moins élaboré est pourtant meilleur à mes yeux, parce que j'ai pu m'impliquer, je ne suis pas restée un spectateur éloigné et peu concerné comme dans Le monde englouti. Et j'ai été aimé la description de la folie qui s'empare de certains, même si elle semble parfois un peu trop exagérée.
Mon avis plus détaillé ici.
Dans les deux récits, j'ai été marquée par la froideur de l'écriture de Ballard, beaucoup plus que dans les autres livres que j'ai lus du monsieur. Le style est dénué de toute fioriture, réduit à sa plus simple expression, journalistique peut-être presque. Cela peut présenter un avantage certain dans une histoire comme Crash. Mais cela peut aussi mettre un peu trop de distance et, bizarrement, empêcher l'imagination de s'emballer. Cette écriture, je l'admire donc parfois, mais elle me rebute d'autres fois. Étrange, non?
Alors, deux avis différents:
Le monde englouti m'avait séduite "anticipativement" par son sujet. Le problème, c'est que l'auteur ne l'a pas exploité comme je l'aurais souhaité (oui, je sais, égocentrisme, toussa, mais c'était quelque chose de tellement porteur, qui présentait tant de possibilités). En fait, en soi, la base du récit ne m'a pas déplu, au contraire. Mais je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, j'ai même parfois eu du mal à les différencier et, au final, je suis restée tout le temps hors de cette histoire, qui m'a dès lors paru un peu trop froide.
Mon avis plus détaillé ici.
Sécheresse m'a, lui, paru moins abouti dans son récit. Cependant la psychologie des personnages est plus détaillée, nous pouvons leur accoler un passé, des motivations beaucoup plus solides que dans le récit précédent et, du coup, ils deviennent réels et leur histoire nous touche. Paradoxalement donc, ce récit moins élaboré est pourtant meilleur à mes yeux, parce que j'ai pu m'impliquer, je ne suis pas restée un spectateur éloigné et peu concerné comme dans Le monde englouti. Et j'ai été aimé la description de la folie qui s'empare de certains, même si elle semble parfois un peu trop exagérée.
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Dans les deux récits, j'ai été marquée par la froideur de l'écriture de Ballard, beaucoup plus que dans les autres livres que j'ai lus du monsieur. Le style est dénué de toute fioriture, réduit à sa plus simple expression, journalistique peut-être presque. Cela peut présenter un avantage certain dans une histoire comme Crash. Mais cela peut aussi mettre un peu trop de distance et, bizarrement, empêcher l'imagination de s'emballer. Cette écriture, je l'admire donc parfois, mais elle me rebute d'autres fois. Étrange, non?
- Eons
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Bref, tu as trouvé Sécheresse moins aride que Le monde englouti. Joli paradoxe.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- bormandg
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Un Nébal, c'est trop. 20 Nébal?Lensman a écrit :C'est vrai que c'est drôle, mais il ne faut pas exagérer ! (poil au nez)Nébal a écrit :
Oncle Joe
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."