Alejandro Jodorowsky, le flamboyant

[jerome]

Télérama consacre un article à Alejandro Jodorowsky pour son nouveau film.

Une grande interview est à lire dans le magazine qui est en kiosque aujourd'hui.
Il y a des extraits sur leur site web...


En 1970, El Topo vous impose comme une star du cinéma underground. Quel souvenir en gardez-vous ?
Aux Etats-Unis, c’était énorme. Les vedettes du rock m’ont adopté. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que, en art, soit on est le meilleur, soit on est différent. Je ne sais pas si j’étais le meilleur, mais j’étais différent ! Je suis arrivé à la bonne époque. Tout le monde fumait de la marijuana. Parfois, j’allais rencontrer les spectateurs à l’Elgin Theater, à New York, qui a gardé le film six mois : il y avait un nuage dense de drogue, au passage les gens me tendaient des joints. Mais je ne fumais pas. On croyait que le film avait été fait sous l’influence de la drogue. Mais non, je voulais que le film soit la drogue !