vanté sur la 4° de couv' pour son humour noire et sa provenance (l'URSS), c'est plus la curiosité qui m'a fait lire ce livre, ça et sa gratuité.
L'histoire est simple, à l'instant de sa mort, un soldat est sauvé par des extra-terrestre et est emmené sur un véritable paradis.
L'humour est omniprésent dans ce livre, sachez le mais jamais vous ne vous esclafferez, non, c'est un humour plus sournois. On a un rictus au lèvre à voir ce soldat miraculer demeuré incrédule devant la gentilesse affiché de ses sauveurs et ce sont ses états d'âmes qui nous réjouissent.
De même, connaissant le contexte, on rira discrètement à savoir que ledit paradis est bl et bin terrestre et s'appele la Russie, ce même pays qui maîtrise les voyags spaciaux et qui seul capable d'imposer la paix à des planètes.
Ce livre aurait tout pour plaire et il a son charme qui nous fait enfiler les pages sans efforts jusqu'au dernier chapitre...
qui pue! le livre s'achève comme un pétard mouillé, erf!
Depuis le début, on s'attendait à ce que ce vétérant, trop militaire pour être simplement heureux, foute le "zbeule", sur sa planète d'adoption mais il n'en est rien et c'est frustré qu'on range ce livre.
"un gfars de l'enfer" des frères STROUGATSKI
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- blodhorn
- Messages : 152
- Enregistré le : mer. mars 08, 2006 7:01 am
- Localisation : toulouse
- Contact :
"un gfars de l'enfer" des frères STROUGATSKI
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
- jlavadou
- Messages : 2284
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:40 am
- Localisation : La Garenne Colombes
- Contact :
Je n'ai pas lu celui-là (et ton résumé m'en a donné envie, malgré ton avis final), mais ce que tu dis pour la fin se retrouve un peu dans les 2 que j'ai lus : Stalker et L'escargot sur la pente : ça se finit un peu en queue de poisson. Mais ça ne me dérange pas, au contraire : ils décrivent une situation sans y apporter de solution ou de réponse. C'est peut-être parfois ambigü - finalement, critiquent-ils le régime soviétique ou en font-ils l'apologie ? - et nous laissent libres d'interpéter. Moi j'aime bien.
Je conseille fortement Stalker (donc sauf le dernier chapitre pour Blodhorn
) que je considère comme un chef d'oeuvre - et dont l'adaptation cinématographique de Tarkovski n'est pas à la hauteur.
Je conseille fortement Stalker (donc sauf le dernier chapitre pour Blodhorn

- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Il faut dire aussi que les frères Strougatski ont écrit la majorité de leurs romans pendant les années noires du communisme soviétique, alors que Brejnev était au pouvoir.
C'était l'époque où Soljenystine s'enfermait dans une cabane dans la tïga pour écrire et cahcait ses manuscrits qu'il faisait passer en douce à l'ouest. Donc pas vraiment étonnant qu'ils n'aient pu se laisser aller à Sheckley.
En Sibérie, l'encre gèle.
C'était l'époque où Soljenystine s'enfermait dans une cabane dans la tïga pour écrire et cahcait ses manuscrits qu'il faisait passer en douce à l'ouest. Donc pas vraiment étonnant qu'ils n'aient pu se laisser aller à Sheckley.
En Sibérie, l'encre gèle.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.