En résumé :
1) ces textes sont clairement marqués "ados" (quatrième de couve, style, etc...) pas de risque de les voir tomber dans les mains des petits, sauf s'ils le piquent au grand frère (et mon gosse m'a piqué tous mes Edika à 5 ans. Faudrait censurer Edika...)
2) Il est fort peu probable q'uils tombent dans les mains de petits cons immatures : leur format, leur type, leur destination, même la gueule qu'ils ont n'a aucune chance d'avoir le moindre succès auprès des globalements non lecteurs. Par contre, avec un beau interdit aux moins de 15 ans au cul, ils vont se les arracher, garanti.
3) Les bons lecteurs qui aiment la littérature succeptible de les acheter et de les lire en dehors du circuit pédagogique peuvent les lire sans problème. Ils ont l'esprit assez formé pour voir la subtilité des textes. Je peux les filer à ma fille de 11 ans et à une bonne partie de ses copains copines sans frémir.
4) Ce sont des textes parfaits pour un travail dans un cadre pédagogique. Court, pouvant être lus à haute voix, des outils qui permettent de travailler sur la place de la femme dans nos sociétés, sur les rapports de violence entre ados, nickel.
Caliban, on ne sera jamais d'accord sur rien. tu le sais, je le sais, des fois, je me demande pourquoi on se fatigue tous les deux...
Mais comme il paraît que tu es un type bien, je respire un grand coup, et hop !
Voui. Mais c'est comme la commission cinéma. Et ses recommandations sont rarement peu suivies. Tu pouvais préciser, en effet. Contredire, comme d'hab, Caliban chou, c'est de la sexualité contrariée sur dyptères non consentants. Mais passons.Non. Elle a tout au plus un pouvoir de recommandation. Une interdiction éventuelle
est du strict ressort du Ministère de l'Intérieur.
J'adore quand tu dis des trucs pour ne rien dire d'autre que nananère...Présenté comme ça, oui, peut-être bien.
(je précise tout de suite que je n'ai pas d'avis sur les bouquins en question,
que je n'ai pas lus, ni sur l'auteur)
Une réflexion de néophyte, je te pardonne, amen.Ah ? Tu veux dire que, si un gamin est choqué par une scène de viol réaliste sous
couverture rose bonbon, c'est la faute des profs ou des parents qui n'ont pas le temps
de tout lire avant eux, et de vérifier que ce qu'on leur vend pour de la littérature
pour enfants en est bien avant de la leur offrir ?
Les ados n'achètent jamais leurs bouquins tous seuls. Il y a bien sûr encore et toujours des exceptions à une règle généraliste. Mais ces exceptions là ne sont pas problématiques, voir mon point 3 ci-dessus. C'est le boulot de l'éditeur de s'assurer de ce genre de chose, et Thierry Magnier fait bien son boulot.
Ah ? Bon, je ne comprends pas toujours ce que tu me dis aussi...Je ne comprends pas bien ta phrase.
Bon comme d'hab, je ne sais jamais comment prendre ce genre de chose avec toi.limiter la possibilité de vendre n'importe quoi sous une
couverture trompeuse le présentant comme spécialement adapté aux jeunes.
Tu as un talent rare pour me laisser perplexe. Soit c'est une tautologie, soit tu considères que Thierry Magnier, ou moi-même puisque je le défends ici sommes succeptibles de publier des textes non destinés à la jeunesse sous une couverture trompeuse ("trompeuse" ayant un sens, je te le rappelle, qui sous-tend la volonté de tromper) ce qui fait de nous, comme disait l'autre, soit des incapables soit des malhonnêtes...
Caliban, décidément je t'aime. Personne au monde ne sait mieux que toi m'inspirer de longues heures de songeries compliquées... ça occupe...