Dan Brown, il a même pas copié m'sieur !
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- Eric
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En fait ça rejoint ce que disait sophie à propos du livre de l'année à acheter.
Maintenant ce que tu dis dans l'autre partie de ton mail est très juste, mais je me demande si on arrive aps aujourd'hui, malgré cette culture de l'instantanné, à une situation paradoxale ?
A savoir qu'il y a de plus en plus d'informations disponibles et généralement sous forme écrite. Donc c'est vrai que les gens lisent moins de livres, mais ils lisent plus de ce que Ballard appelle la littérature invisible : infos, mémo, petites news, blogs, voire parfois nouvelles ou très courtes fictions. Les nouveaux supports changent aussi les habitudes. Les livres par exemple commencent à se diffuser en podcast, et les versions téléchargeables sur palm marchent mal en France, mais s'en tiraient bien dans les pays anglo-saxons.
Est-ce que justement, cette culture de l'info et de l'instantanné ne va pas ramener la lecture au goût du jour, comme justement un pause dans le rush général ? Et puis, on peut rêver, peut-être amener de plus en plus les gens à se poser des questions et à lire des trucs intelligents ?
Maintenant ce que tu dis dans l'autre partie de ton mail est très juste, mais je me demande si on arrive aps aujourd'hui, malgré cette culture de l'instantanné, à une situation paradoxale ?
A savoir qu'il y a de plus en plus d'informations disponibles et généralement sous forme écrite. Donc c'est vrai que les gens lisent moins de livres, mais ils lisent plus de ce que Ballard appelle la littérature invisible : infos, mémo, petites news, blogs, voire parfois nouvelles ou très courtes fictions. Les nouveaux supports changent aussi les habitudes. Les livres par exemple commencent à se diffuser en podcast, et les versions téléchargeables sur palm marchent mal en France, mais s'en tiraient bien dans les pays anglo-saxons.
Est-ce que justement, cette culture de l'info et de l'instantanné ne va pas ramener la lecture au goût du jour, comme justement un pause dans le rush général ? Et puis, on peut rêver, peut-être amener de plus en plus les gens à se poser des questions et à lire des trucs intelligents ?
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- jlavadou
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Cette discussion me fait penser à ce qui se passe avec la télé et le ciné. Y a qu'à voir comment la TV a laminé le cinéma italien (c'est en tout cas ce que disent les cinéastes italiens) et comment elle est en train de le faire avec le nôtre : comme c'est elle qui met les sous dans les productions, elle nivelle par le bas de la ménagère côté ciné, et augmente ses budgets téléfilm côté télé mais sans en augmenter la qualité.Eric a écrit :Est-ce que justement, cette culture de l'info et de l'instantanné ne va pas ramener la lecture au goût du jour, comme justement un pause dans le rush général ? Et puis, on peut rêver, peut-être amener de plus en plus les gens à se poser des questions et à lire des trucs intelligents ?
J'ai peur que cette histoire de DVC mène à la même chose : que les éditeurs préfèrent mettre de l'argent dans ce type de produit et abandonnent petit à petit les trucs plus confidentiels.
Et je pense que oui, c'est un rêve de croire que ça va pousser les gens à lire des trucs plus intelligents. La plupart des gens a tendance à prendre ce qu'on leur donne pour argent comptant et à s'en satisfaire (et moi-même je m'inscris dans ce principe pour un certain nombre de choses...).
En fait, DVC, c'est un peu le TF1 de l'édition
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J'avais lu un article sur la situation de l'édition aux US, et ça n'avait pas l'air joyeux. Pratiquement toute la SF qu'on apprécie ici est en fait publiée en micro-édition de luxe, le reste étant du TF1 de la publication, assomant les consommateurs avec du vas-y que je te donne du livre à connsommer comme tu crois que tu veux. Bien sûr, il ne faut pas généraliser, il y a des auteurs très bien qui finisse dans les bacs, mais c'est une grosse tendance.
Le gros rush tant espéré, je n'y crois pas. Il y a tellement d'info qu'on déègue maintenant le plsu possible à des spécialistes, on demande à ce que l'info soit traitée et résumée par des connaisseurs. C'est ce qu'a apporter AMA le siècle dernier, nous faire rendre compte que nous ne sommes pas grand chose, que des spécialistes sont toujours mieux capables que nous.
Tout ça me fait peur, ce que j'écris me fait beaucoup trop penser aux Jeux de l'Esprit, de Pierre Boulle. Il faut réussir à rendre le flot d'information moins vaste, moins impressionnant, le rendre abordable. Ne pas transformer le citoyen lambda en une chose dépendant de tout son environnement. L'homme doit garder son identité, son indivdualité. Et maintenant qu'une humanité semble de plus en plus jaillir, l'homme n'est plus qu'une simple cellule. C'est pourquoi AMA on ne demande que de la littérature invisible, ce n'est pas pour rien.
C'est de l'info, on a été habitué à avoir tout dans du visuel, dans le cinéma, tout est décrit en quelques secondes, c'est aussi une affaire de ressenti. L'info est entourée d'un environnement, ce n'est pas que du texte. On fait tellement travailler le sensitif que le retour à l'info brute est AMA illusoire.Eric a écrit : la littérature invisible : infos, mémo, petites news, blogs, voire parfois nouvelles ou très courtes fictions.
Le gros rush tant espéré, je n'y crois pas. Il y a tellement d'info qu'on déègue maintenant le plsu possible à des spécialistes, on demande à ce que l'info soit traitée et résumée par des connaisseurs. C'est ce qu'a apporter AMA le siècle dernier, nous faire rendre compte que nous ne sommes pas grand chose, que des spécialistes sont toujours mieux capables que nous.
Tout ça me fait peur, ce que j'écris me fait beaucoup trop penser aux Jeux de l'Esprit, de Pierre Boulle. Il faut réussir à rendre le flot d'information moins vaste, moins impressionnant, le rendre abordable. Ne pas transformer le citoyen lambda en une chose dépendant de tout son environnement. L'homme doit garder son identité, son indivdualité. Et maintenant qu'une humanité semble de plus en plus jaillir, l'homme n'est plus qu'une simple cellule. C'est pourquoi AMA on ne demande que de la littérature invisible, ce n'est pas pour rien.
C'est pas de la SF mais je ne peux que conseiller la lecture des bouquins d'Eric Emmanuel Schmitt.
c'ets une écriture tellement intelligente tout en restant accessible !!!
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I have a cunning plan
"Je me suis permis de féconder votre caviar" docteur Zoiberg - futurama
Venez découvrir mon univers: www.domaine-cypreyhall.com
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- Eric
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D'accord avec toi Epistolier, et c'est vrai que tout ça est assez préoccupant, car plus qu'une frontière numérique, c'est une frontière culturelle qui s'instaure de plus en plus, entre les gens bien informés, et les autres mais surtout entre des spécialistes qui finissent par ne vivre que dans un univers culturel bien particulier. Il n'y a qu'aà voir tous ces articles qui paraissent un pu partout et qui de plus en plus nous explique qui sont nos semblables et comment ils vivent (le summum ayant été cette émission de Delarue sur les smicards - si on vit dans un monde suffisament déconnecté pour ne pas se rendre compte de ce que c'est que de vivre avec le minimum d'argent, c'est grave).
Tout ça fait me fait furieusement penser aux prémices de l'évolution par clades dont parle Sterling dans Schismatrice.
Tout ça fait me fait furieusement penser aux prémices de l'évolution par clades dont parle Sterling dans Schismatrice.
Bon, avec La part de l'autre il a un peu réécrit Rêve de Fer de Spinrad, mais sinon c'est pas grave.céline B a écrit :C'est pas de la SF mais je ne peux que conseiller la lecture des bouquins d'Eric Emmanuel Schmitt.
c'ets une écriture tellement intelligente tout en restant accessible !!!
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.