Je vois que le nom de la maison d'édition soulève des questions et des humeurs.
Tout d'abord, mes excuses, Princesse Chaos, si mes propos t'on blessé, car ce n'était pas le but. Je me suis un peu emportée lorsque tu as doucement fait remarquer que le nom de la maison d'édition que je monte (depuis deux ans) était une arnaque grotesque à tendance suicidaire. Eh oui, on peut comprendre tout ce qu'on veut dans une phrase, et c'est ce que j'ai compris de ta remarque, de la même manière que tu as compris que je me moquais des autres maisons d'édition. Je ne me serai jamais permise. Imaginez : à peine un pied dans l'édition, je déclare la guerre à tous les autres maisons d'édition sur l'imaginaire... en fait non, n'imaginez pas, c'est trop horrible (pour moi).
crazy guide : Pour le moment, mon délais de réponse est de deux à trois semaines, car je n'ai que très peu de manuscrits à lire. J'arrive même à prendre le temps de faire des commentaires ! J'espère que, le nombre de manuscrits augmentant, je ne perdrais pas cette habitude.
Pour l'année sabbatique, peut-être dans 50 ans ^^
Effectivement, j'ai pensé aux moteurs de recherche entre autre pour le nom.
Ce nom, j'y ai pensé depuis de début de mon travail sur le projet (début août 2006 pour ceux qui veulent savoir depuis combien de temps je suis dessus). Je pensais à l'origine me mettre à tous les domaines de l'imaginaire, mais après une étude sur les maisons d'éditions existantes et leur ligne éditoriale, j'ai choisi de me spécialiser plus dans l'imaginaire pur, c'est-à-dire tout ce qui est à très forte tendance irréelle, tout ce qui à une forte capacité à faire rêver le lecteur et à le transporter en dehors de la réalité. C'est pour cette raison que j'ai exclus le domaine du fantastique, car il peut avoir une très grande partie dans le réel et une toute petite partie dans l'imaginaire (cf le Horla de Maupassant). Je mets donc l'accent sur ce qui est "très" imaginaire. Conception un peu étrange, vous me direz, mais c'est une spécialisation comme une autre. Cela me permet surtout de me distinguer les autres maisons d'éditions qui traitent un peu de même sujet. Au final, le nom des Editions de l'imaginaire allait comme un gant à l'entreprise. J'aurais même pu l'appeler "100%imaginaire", mais c'est vraiment laid à mon gout.
Princesse Chaos a écrit :Et tu crois vraiment que les Editions de l'Imaginaire vont laisser ensuite les autres éditeurs se sous-titrer "éditions de l'imaginaire" ?
Perso, je vois ce nom comme la porte ouverte au nimporte nawak... et ça me déplait.
Le nom est enregistré à l'INPI en tant que marque depuis janvier 2008 et est déposé pour 10 ans renouvelable (j'ai un peu tardé, vu le prix de cette petite chose). Cela n'empêche pas les autres maisons d'édition ou tout autre structure de se sous-titrer Editions de l'Imaginaire, du moment que ce n'est pas le nom de leur entreprise. Pour exemple, à un moment, une maison d'édition (je n'ai pas fait attention plus que ça) avait sur une partie de son site "NOM-de-la-maison-d'édition, les éditions de l'imaginaire". Je ne leur ai pas intenté un procès pour autant. Je trouve au contraire super de voir l'imaginaire partout . J'ai avant tout assuré la marque (le nom étant dedans) pour ne pas prêter confusion avec une autre structure du même milieu qui prendrait pour dénomination la même chose, tout simplement. Et même si c'était le cas un jour, je ne vais pas mordre, il suffit de discuter pour expliquer que le nom risque de prêter à confusion. Après, si un pêcheur désir appeler son petit commerce sur les côtes "Editions de l'Imaginaire", il en a tout a fait le droit. Son commerce est en dehors du domaine du livreadunaphel a écrit :C'est comme si une entreprise mettez un brevet sur le clic gauche. Toutes les autres entreprises dont le logiciel nécessite qu'on fasse un clic gauche sur leurs produits devront soit payer, soit changer de clic.
Effectivement, ça ne se passe pas comme ça ^^Simonl a écrit :Encore faut-il déposer l'appellation les éditions de l'imaginaire comme une marque et encore. Je doute que la protection accordée sur le terme lors de la création d'une boîte permette de pouvoir attaquer bien sérieusement n'importe qui qui déclarerait je suis un éditeur de l'imaginaire.
Il faut soit que l'entreprise dans le milieu du livre l'affiche comme enseigne (l'enseigne est la pancarte à l'entrée du magasin) et que ça prêt à confusion, ou que l'entreprise, toujours dans le domaine du livre, dépose ce nom comme nom principal de l'entreprise auprès de la CCI, URSSAF et Co. Autrement dit, les autres maisons d'édition ne risquent rien.
Du moment que la marque n'est pas encore déposée, on peut la déposer en France. Si la marque "Chaussure" n'est pas encore déposée, n'importe qui peut le faire demain. Cela n'influencera pas pour autant les autres magasins de chaussures, car ils ne sont pas enregistrés comme "Chaussure" à la CCI, mais comme "Chaussureland", "Le Monde Merveilleux des Chaussures"... Même avec un gros "Chaussure : -50%", ils ne risquent rien. La loi est large, mais bien faite sur ce point-là.Princesse Chaos a écrit :On ne peut pas déposer une telle marque en France, la question n'est pas aussi simpliste...
Là, tout est une question de goût. Je trouve au contraire que ce titre est large et qu'il permet beaucoup de choses. Sans vouloir te vexer (de nouveau), c'est moi qui créé cette maison d'édition, et non toiPrincesse Chaos a écrit :Mais je trouve qu'un titre aussi réducteur n'est pas "bon".
Je te remercie pour ton conseil, car je pense que cela peu gêner des confrères qui mettent un tel sous-titre, maintenant que tu le fait remarquer. Le nom fait peut-être prétentieux (ce n'était vraiment pas le but, il se voulait surtout sincère).
Quand je vois qu'il soulève autant de polémique, je ne peux que le constater. Pourtant, la marque est déjà déposée, le site présent depuis début janvier, toute la communication faite dessus, et mon choix que je défends. Changer de nom maintenant, à moins de deux mois de l'inscription à la CCI, serait encore plus risqué que de le garder.
Pour mes motivations quant à créer Les Editions de l'Imaginaire, pour répondre à ton interrogation, Princesse Chaos, il y en a plusieurs.
- La passion. Je pense qu'il doit être assez difficile de faire éditeur lorsqu'on n'aime pas lire. J'ai toujours aimé lire, j'ai beaucoup écris aussi (pour moi-même) et beaucoup dessiné. Le milieu de la création est un domaine très riche du fait qu'il est infini et en dehors de toute entrave (création intellectuelle). D'un autre côté, certains événements ont fait qu'étant petite, je me suis un peu "réfugiée" dans l'imaginaire. Cela fait bien longtemps que je n'ai plus besoin de me réfugier, et j'ai développé une passion sans bornes pour les domaines de l'imaginaire. Pouvoir être qui on veut, faire ce que l'on veut, dire ce que l'on veut... en imaginaire, ça n'a pas de prix. C'est pour moi la capacité la plus importante qui existe. Rêver et faire rêver les autres, je pense qu'on peut le traduire comme ça. Euu... bref, faisons court : la passion !
- La demande. Je ne pense pas en apprendre à beaucoup en disant qu'il y a tellement d'écrivains dans les domaines de l'imaginaire qui souhaiteraient être édité qu'il n'y aurait de toute façon pas assez de trente maisons d'édition comme la mienne. Je peux sentir le besoin d'une part des aspirants écrivains dont certains ont plus que ce qu'il faut pour être publié, et de l'autre côté, des domaines peu abordés (féérie et merveilleux en littérature par exemple, mythologie, mais plus depuis quelques mois, épopée) ou qui demande une révision du mode de lecture. Je ne souhaite pas révolutionner le livre, mais je pense qu'il y a un potentiel au niveau des lecteurs comme au niveau des écrivains. Le tout est de bien coordonner les deux pour que l'offre répondre bien à une demande.
Donc, je n'ai pas une "lourde expérience", je ne suis pas quelqu'un de naïf et je ne suis pas "peté de tunes" (ce serai plutôt l'inverse), j'ai un peu d'expérience et j'ai surtout la chance d'être aidée et conseillée par des professionnels du métier et les structures de ma région. J'ai ainsi remporté le premier prix lors d'un concours dans ma région sur la présentation de mon projet, et le prix m'aide bien puisqu'il représente la moitié de mes besoins de départ, ce qui me laisse l'autre moitié de mes besoins à combler par divers formes de prêt (d'ailleurs, c'est tout OK là-dessus aussi).
Je double aussi mon activité d'éditrice par la production et la vente d'affiches au format A0 (toujours dans les milieux de l'imaginaire, et un peu dans le milieu "influences asiatiques"), dans les salons, ce qui me permet de faire tourner la boutique.
(J’ai par contre une grosse expérience dans le milieu « manga, animé, Asie ».)
Je partage ton avis, Princesse Chaos. Au moment où j'ai posté mon annonce, je savais que ça pouvais bien se passer, comme mal se passer. Mais je ne pense pas que ça se passe mal pour autant. Je pense que l'erreur vient juste d'une incompréhension réciproque, et j'espère que nous pourrons nous entendre
Je partage aussi cet avisPrincesse Chaos a écrit :La critique, le retour des autres... est indispensable pour progresser. Si l'on n'est pas prêt à écouter les autres, mieux vaut rester enfermé chez soi.