Les meilleures dystopies
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Les meilleures dystopies
Michael Moorcock a publié un article sur les meilleures dystopies dans le cadre d'un dossier du Guardian sur les 1000 romans indispensables.
Voici le début :
"
George Orwell: Nineteen Eighty-four (1949)
Ray Bradbury: Fahrenheit 451 (1953)
Frederik Pohl & CM Kornbluth: The Space Merchants (1953)
Angus Wilson: The Old Men at the Zoo (1961)
Thomas M Disch: Camp Concentration (1968)
Margaret Atwood: The Handmaid's Tale (1985)
Joanna Russ: The Female Man (1975)
A dystopia, being the opposite of a utopia, must describe a whole society that has degenerated into something fundamentally nasty, as in Aldous Huxley's Brave New World (1932). While I prefer Rex Warner's subtle dystopia The Aerodrome (1941), in which the glamorous Airmen run a state presenting itself via a "folkish" England of village cricket and vicarage fetes, Nineteen Eighty-four remains the world's favourite dystopia. This iconic allegory of the authoritarian state introduced dozens of words and phrases into our language and deserves its benchmark status. "
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Voici le début :
"
George Orwell: Nineteen Eighty-four (1949)
Ray Bradbury: Fahrenheit 451 (1953)
Frederik Pohl & CM Kornbluth: The Space Merchants (1953)
Angus Wilson: The Old Men at the Zoo (1961)
Thomas M Disch: Camp Concentration (1968)
Margaret Atwood: The Handmaid's Tale (1985)
Joanna Russ: The Female Man (1975)
A dystopia, being the opposite of a utopia, must describe a whole society that has degenerated into something fundamentally nasty, as in Aldous Huxley's Brave New World (1932). While I prefer Rex Warner's subtle dystopia The Aerodrome (1941), in which the glamorous Airmen run a state presenting itself via a "folkish" England of village cricket and vicarage fetes, Nineteen Eighty-four remains the world's favourite dystopia. This iconic allegory of the authoritarian state introduced dozens of words and phrases into our language and deserves its benchmark status. "
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Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
En BD coté superhéros, lire l'excellent Kingdom Come dessiné par Alex Ross et scénarisé par Mark Waid.
Evidemment plus léger que les romans cités au -dessus.
Comment le monde dégénère à la deuxième génération, les enfants des super-héros. Avec une dimension biblique-apocalypse marquée.
Evidemment plus léger que les romans cités au -dessus.
Comment le monde dégénère à la deuxième génération, les enfants des super-héros. Avec une dimension biblique-apocalypse marquée.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Oué, beaucoup trop...gutboy a écrit :Comment le monde dégénère à la deuxième génération, les enfants des super-héros.Avec une dimension biblique-apocalypse marquée.
Graphiquement c'est superbe, mais, perso, le scénar m'a donné des boutons...
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Ben en fait moi non. Je suis pourtant épidermiquement réactif. Mais j'ai trouvé que ça allait assez bien avec le propos. Associer la bible et les superhéros m'a paru suffisamment blasphématoire pour que ça passe. Je n'y ai vraiment vu aucun prosélytisme (contraiement par exemple à la série Battlestar Galactica) mais plutot une mise en parallèle très réussie entre les deux mythes.Nébal a écrit :Oué, beaucoup trop...gutboy a écrit :Comment le monde dégénère à la deuxième génération, les enfants des super-héros.Avec une dimension biblique-apocalypse marquée.
Graphiquement c'est superbe, mais, perso, le scénar m'a donné des boutons...
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Très anglo-saxon comme sélection...
Ne pas oublier Nous autres de Zamiatine et La Kallocaine de Karin Boye.
Ne pas oublier Nous autres de Zamiatine et La Kallocaine de Karin Boye.
Et pourquoi pas du Belge:
Stéphane Hautem: Le retour au silence. Journal d'un Homo citroensis (1945).
Pas très connu, écrit par un criminologue sous pseudo (si!) mais remarquable.
Un Français pas hyper-connu:
Ben Jakson: L'Age Alfa (1942)
Ben Jackson est un pseudo, bien sûr, et l'ouvrage est imprimé à Rodez. Pas si facile à trouver.
Un Breton?
L'ile sous cloche, de Xavier de Langlais (1943 ou 44, je sais plus). Facile à trouver en français, et en breton (il y a eu une réédition, mais l'original breton est très, très rare, d'ailleurs j'avoue: je n'ai pas l'original breton, et ça m'énerve un peu)
Etc...
Oncle Joe
Stéphane Hautem: Le retour au silence. Journal d'un Homo citroensis (1945).
Pas très connu, écrit par un criminologue sous pseudo (si!) mais remarquable.
Un Français pas hyper-connu:
Ben Jakson: L'Age Alfa (1942)
Ben Jackson est un pseudo, bien sûr, et l'ouvrage est imprimé à Rodez. Pas si facile à trouver.
Un Breton?
L'ile sous cloche, de Xavier de Langlais (1943 ou 44, je sais plus). Facile à trouver en français, et en breton (il y a eu une réédition, mais l'original breton est très, très rare, d'ailleurs j'avoue: je n'ai pas l'original breton, et ça m'énerve un peu)
Etc...
Oncle Joe
- erispoe
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Pour trouver du papier pendant la guerre, il fallait être en bons termes avec les autorités d'occupation, non ?Lensman a écrit : L'ile sous cloche, de Xavier de Langlais (1943 ou 44, je sais plus). Facile à trouver en français, et en breton (il y a eu une réédition, mais l'original breton est très, très rare, d'ailleurs j'avoue: je n'ai pas l'original breton, et ça m'énerve un peu)
Arf, vérification faite, Xavier de Langlais était proche du Parti National breton et de Roparz Hémon (enfin, si Wikipedia ne dit pas de conneries). J'espère que L'île sous cloche a mieux vieilli que Ravage...
C'est nettement plus pittoresque...erispoe a écrit :Pour trouver du papier pendant la guerre, il fallait être en bons termes avec les autorités d'occupation, non ?Lensman a écrit : L'ile sous cloche, de Xavier de Langlais (1943 ou 44, je sais plus). Facile à trouver en français, et en breton (il y a eu une réédition, mais l'original breton est très, très rare, d'ailleurs j'avoue: je n'ai pas l'original breton, et ça m'énerve un peu)
Arf, vérification faite, Xavier de Langlais était proche du Parti National breton et de Roparz Hémon (enfin, si Wikipedia ne dit pas de conneries). J'espère que L'île sous cloche a mieux vieilli que Ravage...
Mais il est vrai que ce peintre était, disons, plutôt conservateur...
Oncle Joe
- bormandg
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La liste des dystopies de qualité est longue; Wikipedia en donne un certain nombre dans deux pages:
http://en.wikipedia.org/wiki/Dystopia.
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_dy ... literature
Bien sûr, cette liste ignore superbement nombre de dystopies françaises (ne devrait-on pas y inclure par exemple Les 500 millions de la Bégum ?). On y trouve par contre Paris au XX° siècle, R.U.R. et Nous autres.
http://en.wikipedia.org/wiki/Dystopia.
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_dy ... literature
Bien sûr, cette liste ignore superbement nombre de dystopies françaises (ne devrait-on pas y inclure par exemple Les 500 millions de la Bégum ?). On y trouve par contre Paris au XX° siècle, R.U.R. et Nous autres.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Belle dystopie autrichienne religieuse anti-commmuniste: "Les larmes de dieu", par Künelt-Leddihn (traduit en 1952 aux Deux-Rives). On trouve ça d'occase sans grand peine.
Je classerais bien aussi "La sphère de platine" (1945) de Lo Duca dans les dystopies, et ça a été un jour réédité en PdF, ça se trouve sans mal.
Oncle Joe
Je classerais bien aussi "La sphère de platine" (1945) de Lo Duca dans les dystopies, et ça a été un jour réédité en PdF, ça se trouve sans mal.
Oncle Joe
- orcusnf
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Et ravage de barjavel, non ?
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
- bormandg
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Bon, après tout, il ne fait que répéter Appel d'air, non?Bouse Bleuâtre a écrit :Le journal officiel ressemble deplus en plus à l'organe d'une dystopie.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."