"L'eau dort" de Glenn Cook

[Aikau le bô]

L’eau dort (2 vol.)
Cook, Glenn
Atalante


La Compagnie Noire, ne compte plus que quelques membres encore vivant depuis que ses Figures ont été ensevelies par Volesprit dans la plaine scintillante. Tant bien que mal, Roupille tente de tenir les annales et d’imaginer à la fois un plan pour déjouer la traque des autorités de Taglios (la ville où se situe presque toute l’action) et à la fois de trouver un moyen pour rechercher les enterrés (vivant ?).Mais la plaine recèle un secret qui dépasse toutes leurs craintes…
Avant-dernier volet de la série, cet épisode renoue avec le succès des précédents en revenant sur une aventure essentielle urbaine. Dépaysement garantie, car la ville de Taglios est un mix entre les culture asiatiques, indiennes et arabes ; la culture des habitants, leurs cohabitation et surtout les problèmes qui en découlent sont donc une partie essentielle du livre, pour le plus grand bonheur du lecteur. La narration est comme toujours exceptionnelle par son inventivité et son audace ( le narrateur n’arrête pas d’invoquer son dieu pour éviter de se poser des questions trop profondes sur sa théologie, alors que la Compagnie se bat contre l’incarnation de la déesse du Mal ; vous comprendrez en lisant…). Un volume double, donc cher, mais qui se lit d’une traite et qui, selon moi, est bien meilleur que le précédent volume (double aussi) : Elle est les ténèbres.
Si vous aimez la saga de la Compagnie Noire, courez acheter ces volumes, vous ne le regretterez pas.
En prime, et pour vous allécher, je vous donne un info qui va vous mettre l’eau à la bouche : On apprend enfin d’où vient la Compagnie et ce qu’est le Katovar…

Aikau le bô

[Herbefol]

Dépaysement garantie, car la ville de Taglios est un mix entre les cultures asiatique, indienne et arabe

Juste pour jouer les cassepieds, les cultures indienne et arabe sont des cultures asiatiques.

[orcusnf]

à la limite, culture indo-européenne et sémite?

[Aikau le bô]

Ouais, c'est vrai, je n'ai pas été très précis, mais bon, la fièvre de l'écriture, tout ça...