Mémoires d'un maître-faussaire de William Hearney/Graham Joy
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Mémoires d'un maître-faussaire de William Hearney/Graham Joy
Je l'ai lu ce week-end et ça a été un enchantement . A la fois roman psychologique et fantastique avec en filigrane une description de la société anglaise moderne , il est tout d'abord très élégamment écrit et également traduit par Mélanie Fazi (même si j'ai de sérieux doutes sur la confusion entre nous et on au début de la p.103). L'histoire est celle d'un quinquagénaire dirigeant d'une O.N.G. aux multiples talents et au coeur sur la main qui croise de multiples personnalités de Londres , toutes plus excentriques les unes que les autres et qui forment un patchwork illustrant les traumatismes consécutifs aux années Thatcher et à la première Guerre du Golfe . C'est d'une grande finesse , avec un british humor omniprésent des personnages fort bien campés et des intrigues enchevêtrées de façon complexe sans jamais perdre le lecteur . Curieusement la fin rebondit sur le débat récurrent des littératures de l'imaginaire car c'est bien l'imagination du héros/narrateur qui fournit la substantifique moelle de l'ouvrage .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Comment ? Vous ne l'aviez pas encore ?
Le livre est une petite merveille, plus efficace que le chocolat contre la déprime.
[mode autopromo honteuse]J'en avais dit du bien par là.[/mode autopromo honteuse]
Le livre est une petite merveille, plus efficace que le chocolat contre la déprime.

[mode autopromo honteuse]J'en avais dit du bien par là.[/mode autopromo honteuse]

L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Oui je suis tombée dessus à la fnac, ça avait l'air bien.
Surtout si c'est traduit par Mélanie Fazi...
Et puis si c'est à la fois fantastique et psychologique ,ça devrait me plaire !
Ce roman viendra s'ajouter à la pile de livres qui m'attendent déjà...
Surtout si c'est traduit par Mélanie Fazi...
Et puis si c'est à la fois fantastique et psychologique ,ça devrait me plaire !
Ce roman viendra s'ajouter à la pile de livres qui m'attendent déjà...

"Il n'y a pas de soleil sans ombre et il faut connaître la nuit"
Re: Mémoires d'un maître-faussaire de William Hearney/Graham
Hum, oui, peut-être pas très heureux dans ce passage, mais c'était surtout pour éviter d'employer "nous" avec le passé simple, je trouve déjà les tournures du style "nous arrivâmes" lourdingues dans quasiment n'importe quel contexte, mais ici, ça ne passerait pas du tout.Hoêl a écrit :(même si j'ai de sérieux doutes sur la confusion entre nous et on au début de la p.103)
Sinon, je suis ravie de l'unanimité autour de ce bouquin (beaucoup plus psychologique que fantastique de mon point de vue, l'argument fantastique est plus un prétexte qu'autre chose). A la première lecture, je m'étais dit que c'était un bouquin à réserver plutôt aux fans de Joyce, que les autres n'accrocheraient jamais, etc... Mais ce n'est pas la première fois que je me trompe, et c'est tant mieux cette fois-ci.
(La précédente fois où je me suis plantée, c'était quand je considérais En attendant l'orage comme étant de très loin le plus accrocheur des Joyce parus chez Bragelonne - je suis toujours de cet avis, mais peu de gens le partagent apparemment.)
Re: Mémoires d'un maître-faussaire de William Hearney/Graham
Non , ce n'est pas ça , à la fin du premier paragraphe , on trouve : "on profita de la confusion générale pour nous esquiver" , la pronominalisation du verbe impliquait : "on profita de la onfusion générale pour s'esquiver ".Hum, oui, peut-être pas très heureux dans ce passage, mais c'était surtout pour éviter d'employer "nous" avec le passé simple, je trouve déjà les tournures du style "nous arrivâmes" lourdingues dans quasiment n'importe quel contexte, mais ici, ça ne passerait pas du tout.
Cela dit , je ratiocine et j'ai , encore une fois, trouvé beaucoup de plaisir à ce bouquin ; est-ce que le reste de la production de l'auteur sous son vrai nom est à la hauteur de cet ouvrage-ci ?
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Re: Mémoires d'un maître-faussaire de William Hearney/Graham
Ah, ok, ça m'avait échappé.Hoêl a écrit :Non , ce n'est pas ça , à la fin du premier paragraphe , on trouve : "on profita de la confusion générale pour nous esquiver" , la pronominalisation du verbe impliquait : "on profita de la onfusion générale pour s'esquiver ".
Je ne suis pas la personne la plus impartiale ici au sujet de Joyce (cela dit, j'étais fan bien avant de commencer à le traduire) mais je répondrai oui, sans hésiter. Les premiers romans, plus proches des codes classiques de l'horreur, sont assez inégaux (L'enfer du rêve, Sorcière ma soeur) mais le reste est vraiment excellent. J'ai un gros faible pour Requiem, Lignes de vie et En attendant l'orage (auquel tout le monde n'accroche pas, mais qui m'avait totalement scotchée quand je l'ai découvert).Cela dit , je ratiocine et j'ai , encore une fois, trouvé beaucoup de plaisir à ce bouquin ; est-ce que le reste de la production de l'auteur sous son vrai nom est à la hauteur de cet ouvrage-ci ?