bon, c'est pas une info de première fraîcheur, mais Eragon va être adapté au cinéma.
Il doit sortir l'hiver prochain.
http://www.eragonmovie.com/fr/
L'article sur Actusf sur le livre :
http://www.actusf.com/php/modify.php?articleID=848
Eragon au cinéma
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jerome
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Eragon au cinéma
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Transhumain
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Je n'ai pas trouvé de fil consacré à l'adaptation d'Eragon. Dommage. Je viens de voir ce navet... Franchement, je ne me souviens pas d'avoir vu quelque chose d'aussi mauvais au cinéma. Tout est nul. L'actrice est jolie, mais c'est bien tout ce qu'il y a à sauver. Tous les autres sont fadasses. Même Jeremy Irons et Malkovitch semblent se demander en aparté ce qu'ils foutent dans un tel désastre. Du coup ils sont nuls, eux aussi. Carlyle n'est pas trop mal, mais filmé avec les pieds, ça ne donne rien. Je n'ai pas lu la trilogie, mais je crains le pire : le scénario est d'une bêtise confondante. Chaque scène a déjà été vue ailleurs (tiens, Le Seigneur des anneaux, tiens, Star Wars, tiens, Highlander, tiens, L'histoire sans fin, etc.). Il ne suffit pas de montrer trois monstres pour créer un univers... Même les costumes sont nuls. Eragon paraît habillé en jeans et chemise, c'est hilarant. Et tout va trop vite. On dirait une bande annonce fauchée d'1h45, avec une esthétique à la M6 (vous savez, ces téléfilms interminables de l'après-midi, genre "La caverne de la rose d'or", ou quelque chose dans ce goût-là) - au point qu'on se demande où sont passés les dollars de la production. Lumière : moche. Décors : pompés sur Le Seigneur des anneaux, en plus moches. Montage : ni fait ni à faire. Musique : insupportable. Le dragon : pas mal, mais trop numérique, et trop humain. Le réalisateur vient des effets spéciaux, ça se voit : il n'a aucune idée de mise en scène, tout est plat, laid, sans relief, sans âme.
Et quand Eragon lève la main, pour sauver son dragon (son aigle ?), en criant "HEILL !" (un mot elfique que le IIIe Reich, qui lui a ôté une lettre, connaissait bien) dans son costume de dragonnier tout noir tout brillant, franchement, c'est pathétique. J'espère de tout coeur que les suites ne verront jamais le jour.
Encore un mot. La "chronique", sur votre site, de Virginie Barsagol, qui d'ailleurs relève moins de la critique que de la réclame et du dossier de presse, est complètement à côté de la plaque. Insister sur les (très rares) réussites techniques du film, comme le vol de Sapphira, pourquoi pas, mais il faut n'avoir rien vu dans sa vie, à part peut-être Brice de Nice et Vercingetorix, pour recommander aux lecteurs de gaspiller leur argent avec une telle bouse. AH !
Et quand Eragon lève la main, pour sauver son dragon (son aigle ?), en criant "HEILL !" (un mot elfique que le IIIe Reich, qui lui a ôté une lettre, connaissait bien) dans son costume de dragonnier tout noir tout brillant, franchement, c'est pathétique. J'espère de tout coeur que les suites ne verront jamais le jour.
Encore un mot. La "chronique", sur votre site, de Virginie Barsagol, qui d'ailleurs relève moins de la critique que de la réclame et du dossier de presse, est complètement à côté de la plaque. Insister sur les (très rares) réussites techniques du film, comme le vol de Sapphira, pourquoi pas, mais il faut n'avoir rien vu dans sa vie, à part peut-être Brice de Nice et Vercingetorix, pour recommander aux lecteurs de gaspiller leur argent avec une telle bouse. AH !
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Transhumain
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Toujours avec Jeremy Irons, d'ailleurs. Effectivement, c'était une bonne grosse bouse, presque aussi mauvaise que Krull!rmd a écrit :Pff, je suis sur que tu n'a pas vu "donjon & dragon".
Je n'ai pas vu Eragon, mais c'est vrai que je suis assez sceptique. La dernière fois que je me suis risqué à voir un film de Fantasy, c'était les chroniques de Narnia. Autant dire que ça m'a sévèrement refroidi
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Transhumain
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Disons que si derrière la caméra vous aviez de véritable cinéastes, et non de vulgaires trolls des montagnes, vous pourriez obtenir de magnifiques films. Ce qui n'enlève rien à votre remarque, Patrice, mais considérez qu'elle ne s'applique qu'à une certaine fantasy, dominante certes, mais pas exclusive. Prenez Moorcock : Elric, qui doit être adapté, peut donner, au cinéma, soit un nanar du genre d'Eragon, soit un chef d'oeuvre, soit un truc quelque part entre les deux. Tout dépend 1) du réalisateur et de sa marge de manoeuvre, et 2) du budget (parce que, quand même, un Lord of the Rings façon Robert Bresson, moi j'adorerais, mais ça marcherait moyen). Et tout dépend aussi de la forme du rélisateur. Un Verhoeven peut faire un coup de génie (Starship Troopers) ou un quasi-navet (son homme invisible par exemple).
Le Seigneur des anneaux était plutôt réussi, par exemple. Parce que Jackson non seulement sait faire un film grand public, mais en plus, et surtout, il sait faire un film tout court. Et il avait des dollars à n'en plus finir. C'est pas du Tarkovski, mais ça a de la gueule. Ceci étant dit, le grand échec du film (de Jackson) est de n'avoir pas su montrer l'invisible. Ce qui fait la force du livre, à mon sens, c'est d'une part l'univers entier créé par Tolkien, dont nous sommes tellement imprégnés que le film en bénéficie pour partie, et d'autre part, un talent inouï, presque unique, pour faire exister, littéralement, ces choses indicibles que sont la beauté inhumaine des Elfes, le Mal du Mordor, le poids démoniaque de l'Anneau... La plongée des hobbits dans les cercles concentriques de cet Enfer fantastique est magistrale chez Tolkien. Et peu sensible chez Jackson. Il aurait fallu plus que le savoir-faire de Jackson pour restituer cela à l'écran. Et cependant, en dépit de choix discutables (montrer Sauron dans le prologue par exemple), Jackson s'en est bien tiré. Il a au moins évité les effets grotesques à la Eragon (halo vaporeux pour figurer la beauté elfique, ah ah ah !). Et puis, honnêtement, ses cavaliers noirs, les Nazguls, sont vraiment parfaits, exactement l'idée que je m'en faisais, effrayants à souhait. Pour d'autres, c'est un peu raté, comme les Ents, mais c'est foutrement bien fait, et les acteurs sont globalement bons, même si Elijah Wood n'a que trois ou quatre expressions faciales. Non, ce qui plombe la trilogie, c'est sa dernière demi-heure, assommante (ah, ces hommes, semi-hommes et autres elfes qui se disent au revoir à n'en plus finir !).
Il y a de la bonne fantasy, enfin, un peu, mais hélas, Hollywood adaptera sans doute Gemmell avant Holdstock. Mais vous n'avez pas tort. Sûr que ce n'est pas avec un film d'après Robin Hobb que nous pleurerons d'extase... Au mieux, ça donnerait un bon film de capes et d'épées.
Krull ? AH AH AH AH AH ! Krull ne compte pas, je l'ai vu sur RTL9 il y a bien longtemps. Eragon reste le pire film vu en salles (si l'on considère la qualité au regard du budget). Dans le genre, je recommande La passion du Christ de Gibson. Une belle tranche, bien saignante, de rigolade. Et prétentieuse, en plus. Il y a aussi Vercingetorix, sur un scénario de Spinrad. Ou toutes les suites de Highlander. En fait, presque toute la filmo de Christophe Lambert. Ah, Highlander... "Fasil... Non attends !" ...
Le Seigneur des anneaux était plutôt réussi, par exemple. Parce que Jackson non seulement sait faire un film grand public, mais en plus, et surtout, il sait faire un film tout court. Et il avait des dollars à n'en plus finir. C'est pas du Tarkovski, mais ça a de la gueule. Ceci étant dit, le grand échec du film (de Jackson) est de n'avoir pas su montrer l'invisible. Ce qui fait la force du livre, à mon sens, c'est d'une part l'univers entier créé par Tolkien, dont nous sommes tellement imprégnés que le film en bénéficie pour partie, et d'autre part, un talent inouï, presque unique, pour faire exister, littéralement, ces choses indicibles que sont la beauté inhumaine des Elfes, le Mal du Mordor, le poids démoniaque de l'Anneau... La plongée des hobbits dans les cercles concentriques de cet Enfer fantastique est magistrale chez Tolkien. Et peu sensible chez Jackson. Il aurait fallu plus que le savoir-faire de Jackson pour restituer cela à l'écran. Et cependant, en dépit de choix discutables (montrer Sauron dans le prologue par exemple), Jackson s'en est bien tiré. Il a au moins évité les effets grotesques à la Eragon (halo vaporeux pour figurer la beauté elfique, ah ah ah !). Et puis, honnêtement, ses cavaliers noirs, les Nazguls, sont vraiment parfaits, exactement l'idée que je m'en faisais, effrayants à souhait. Pour d'autres, c'est un peu raté, comme les Ents, mais c'est foutrement bien fait, et les acteurs sont globalement bons, même si Elijah Wood n'a que trois ou quatre expressions faciales. Non, ce qui plombe la trilogie, c'est sa dernière demi-heure, assommante (ah, ces hommes, semi-hommes et autres elfes qui se disent au revoir à n'en plus finir !).
Il y a de la bonne fantasy, enfin, un peu, mais hélas, Hollywood adaptera sans doute Gemmell avant Holdstock. Mais vous n'avez pas tort. Sûr que ce n'est pas avec un film d'après Robin Hobb que nous pleurerons d'extase... Au mieux, ça donnerait un bon film de capes et d'épées.
Krull ? AH AH AH AH AH ! Krull ne compte pas, je l'ai vu sur RTL9 il y a bien longtemps. Eragon reste le pire film vu en salles (si l'on considère la qualité au regard du budget). Dans le genre, je recommande La passion du Christ de Gibson. Une belle tranche, bien saignante, de rigolade. Et prétentieuse, en plus. Il y a aussi Vercingetorix, sur un scénario de Spinrad. Ou toutes les suites de Highlander. En fait, presque toute la filmo de Christophe Lambert. Ah, Highlander... "Fasil... Non attends !" ...
Salut,
C'est marrant, mais en général, chaque fois que je charge la Fantasy, on me ressort toujours Terremer. Logique: c'est vrai que c'est un excellent roman.
Mais Terremer, ça date. Et depuis, j'aimerais bien qu'on me cite une oeuvre vraiment novatrice dans le genre, sans prince, sans dragon, sans épée.
Enfin, ne serait-ce pas l'exception qui confirme la règle? J'ai lu beaucoup de choses dans ce domaine, et franchement, j'ai souvent eu l'impression que sorti de Tolkien, il n'y a pas de salut. C'est un genre facile, dans lequel on ne risque pas de trouver de réflexions ni philosophiques, ni politiques (au sens ancien du terme). On n'y trouvera pas non d'expérimentation scripturale, tout juste quelques essais poétiques. J'ai beau avoir apprécié certains romans du genre, pour moi ça n'en reste pas moins un genre mineur.
A+
Patrice
C'est marrant, mais en général, chaque fois que je charge la Fantasy, on me ressort toujours Terremer. Logique: c'est vrai que c'est un excellent roman.
Mais Terremer, ça date. Et depuis, j'aimerais bien qu'on me cite une oeuvre vraiment novatrice dans le genre, sans prince, sans dragon, sans épée.
Enfin, ne serait-ce pas l'exception qui confirme la règle? J'ai lu beaucoup de choses dans ce domaine, et franchement, j'ai souvent eu l'impression que sorti de Tolkien, il n'y a pas de salut. C'est un genre facile, dans lequel on ne risque pas de trouver de réflexions ni philosophiques, ni politiques (au sens ancien du terme). On n'y trouvera pas non d'expérimentation scripturale, tout juste quelques essais poétiques. J'ai beau avoir apprécié certains romans du genre, pour moi ça n'en reste pas moins un genre mineur.
A+
Patrice
Sans vouloir prendre la défense de la Fantasy, je peux conseiller au passage des titres plus récents.
En particulier, La forêt des Mythagos de Robert Holdstock (et aussi La chair et l'ombre), Le Codex de Merlin du même auteur et peut-être, mais là on s'aventure en terre de transfiction, Aquaforte de K. J. Bishop ou La cité des Saints et des fous de Jeff VanderMeer.
En particulier, La forêt des Mythagos de Robert Holdstock (et aussi La chair et l'ombre), Le Codex de Merlin du même auteur et peut-être, mais là on s'aventure en terre de transfiction, Aquaforte de K. J. Bishop ou La cité des Saints et des fous de Jeff VanderMeer.
Et pour compléter les excellents titres de Kibu (Aquaforte rules ! 
), j'ajouterai la trilogie Loredan, de chez Bragelonne. Deux volumes parus à ce jour (La Couleur de l'acier et Le Ventre de l'arc), original sur bien des points et sans l'ombre de familles royales, d'orphelins magiciens, de bestiaire, etc.
Et avant que Roland ne le fasse, je recommande très chaudement Haute Ecole de Sylvie Denis (à L'Atalante) qui réussit à faire dire des choses sur des problématiques actuelles à une Fantasy traditionnelle sur la forme.
), j'ajouterai la trilogie Loredan, de chez Bragelonne. Deux volumes parus à ce jour (La Couleur de l'acier et Le Ventre de l'arc), original sur bien des points et sans l'ombre de familles royales, d'orphelins magiciens, de bestiaire, etc.Et avant que Roland ne le fasse, je recommande très chaudement Haute Ecole de Sylvie Denis (à L'Atalante) qui réussit à faire dire des choses sur des problématiques actuelles à une Fantasy traditionnelle sur la forme.
Modifié en dernier par DuncanI le mar. janv. 02, 2007 7:16 pm, modifié 1 fois.
Salut,
A+
Patrice
Alors je veux bien jeter un oeil à ça. Merci du conseil!j'ajouterai la trilogie Loredan, de chez Bragelonne. Deux volumes parus à ce jour (La Couleur de l'acier et Le Ventre de l'arc), original sur bien des points et sans l'ombre de familles royales, d'orphelins magiciens, de bestiaire, etc.
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Patrice
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Steve_Austin
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Je trouve au contraire que cette dernière demi-heure et ces saynètes à n'en plus finir font bien ressortir ce qui figure dans les appendices du SdA, dans le fond et la forme : On y perçoit bien les infos situé hors récit (ce que le pinailleur que je suis ne peut qu'approuverNon, ce qui plombe la trilogie, c'est sa dernière demi-heure, assommante
), et tout çà sous une forme "dispersée" comme elles peuvent l'être dans le livre.Cà me semble donc une excellente manière de traduire visuellement cette partie de la trilogie.
Carpe diem !
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Steve_Austin
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