C'est encore un peu différent (mais pire parce que le recettes sont éprouvées), dans la mesure où la surexposition médiatique est partie intégrante du processus, et où, via les radios, elle est obligatoire. Une maison de disques, aujourd'hui, est capable de créer un buzz de toute pièce autour d'un groupe ou d'un artiste sorti de nulle part. Le matraquage radio fait le reste, grâce à un discours bien rôdé a destination des programmateurs.marc a écrit :Tu n'as pas l'impression qu'on a le même phénomène en musique?
Pour les bouquins, c'est encore un peu différent. Sorti des sensations d'actu, comme l'allume-barbecue de la Place Beauvau, difficile de créer et de planifier un best seller sans un début d'engouement de la part du public.
Mouais... On ne peut pas non plus nier qu'à un certain moment apparaît une sorte de "pression sociale" (Mais comment ça poupougne ? Tu n'as pas encore lu l'autobiographie de Steevie ? Ah mais lis-le, tu vas voir... c'est poignant ! Tout ce que ce garçon a traversé, on n'imagine même pas "). Le coup du libre arbitre, c'est le serpent de mer de ce genre de débat, mais la vérité c'est que chacun fait selon ses moyens culturels et intellectuels. Du moins ceux qu'il se donne.marc a écrit :Mais en finalité, c'est toujours le consommateur qui a le dernier mot, si il est assez intelligent pour ne pas tomber dans le panneau tendu par les éditeurs.
Au grand dam de son agent qui fait pourtant tout ce qu'il faut pour qu'on en parle. Evidemment, choisir de battre la campagne médiatique en disant que les médias c'est tout rien que des pédés de soixante-huitards bobos asservis à la pensée unique c'est une stratégie qui, pour burnée qu'elle soit, est peut-être un rien trop oblique.kibu a écrit :Ah si, merde Dantec mais la bulle médiatique s'est un peu dégonflée, non ?