SF et homosexualité féminine
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
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SF et homosexualité féminine
A brule pourpoint et comme ça rapido, deux titres me viennent à l'esprit
L'autre moitié de l'homme (The Female Man, 1975) de Joanna Russ
Presses Pocket 1985
Résumé: Sur la planète Lointemps, les hommes ont disparu, victimes d'une épidémie. Les femmes ont enterré et pleuré les morts. Mais elles ont survécu - et elles ont trouvé le moyen de faire des enfants toutes seules (des filles, évidemment).
Cendres de Mary Gentle, Denoel Lunes d'encre: le médecin de la compagnie de mercenaires est en réalité une femme qui se fait passer pour un homme.
Un pour exercer son métier, deux pour pouvoir librement assouvir ses préférences. Il me semble même qu'elle avoue son attirance pour Cendres mais que celle la repousse en lui faisant comprendre qu'elle ne ressent pour elle que de l'amitié.
En romans, c'est tout ce qui me vient à l'esprit immédiatement. Mais je pense que dans les BD SF/Fantasy les exemples doivent abonder (je pense à "La Geste des Chevaliers Dragons" dont l'ambiguité est flagrante)
Au cinéma l'exemple le plus marquant est le perso de Ripley dans "Alien", il me semble d'ailleurs que Yann Mihn avait écrit quelque chose dessus justement.
PM
L'autre moitié de l'homme (The Female Man, 1975) de Joanna Russ
Presses Pocket 1985
Résumé: Sur la planète Lointemps, les hommes ont disparu, victimes d'une épidémie. Les femmes ont enterré et pleuré les morts. Mais elles ont survécu - et elles ont trouvé le moyen de faire des enfants toutes seules (des filles, évidemment).
Cendres de Mary Gentle, Denoel Lunes d'encre: le médecin de la compagnie de mercenaires est en réalité une femme qui se fait passer pour un homme.
Un pour exercer son métier, deux pour pouvoir librement assouvir ses préférences. Il me semble même qu'elle avoue son attirance pour Cendres mais que celle la repousse en lui faisant comprendre qu'elle ne ressent pour elle que de l'amitié.
En romans, c'est tout ce qui me vient à l'esprit immédiatement. Mais je pense que dans les BD SF/Fantasy les exemples doivent abonder (je pense à "La Geste des Chevaliers Dragons" dont l'ambiguité est flagrante)
Au cinéma l'exemple le plus marquant est le perso de Ripley dans "Alien", il me semble d'ailleurs que Yann Mihn avait écrit quelque chose dessus justement.
PM
- Eric
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Tu dois confondre...
OK, tout ce qu'elle a fait n'est pas excellentissime, mais il faut regarder la réalité en face : à elle seule, elle a reformulé tout le mythe du vampire classique, et ce de manière très convaincante.
Au point même que sa vision du vampire est aujourd'hui passée dans le tronc commun de l'imaginaire collectif. Si ça, ça ne t'assure une entrée au panthéon des auteurs de l'Imaginaire, autant changer de boulot.
A ce propos d'ailleurs, j'en profite pour vous signaler la mise en ligne lundi soir prochain de la chronique de Vampyres - Quand la réalité dépasse la fiction, le livre reportage de Laurent Courau sur la subculture vampyrique, ainsi que l'itw de l'auteur.
OK, tout ce qu'elle a fait n'est pas excellentissime, mais il faut regarder la réalité en face : à elle seule, elle a reformulé tout le mythe du vampire classique, et ce de manière très convaincante.
Au point même que sa vision du vampire est aujourd'hui passée dans le tronc commun de l'imaginaire collectif. Si ça, ça ne t'assure une entrée au panthéon des auteurs de l'Imaginaire, autant changer de boulot.
A ce propos d'ailleurs, j'en profite pour vous signaler la mise en ligne lundi soir prochain de la chronique de Vampyres - Quand la réalité dépasse la fiction, le livre reportage de Laurent Courau sur la subculture vampyrique, ainsi que l'itw de l'auteur.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Transhumain
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Pensez aussi à Pollen de Joëlle Wintrebert. Pas forcément convainquant à mon avis, comparé à d'autres romans de l'auteur, mais sans doute intéressant à plus d'un titre. Les femmes n'y sont pas lesbiennes à proprement parler, mais la sexualité de cette société matriarcale, encourage l'inceste (entre frères et soeurs) et l'homosexualité.
Et si mes souvenirs sont bons, la co-narratrice des Confessions d'un automate mangeur d'opirum, de Colin et Gaborit, est lesbienne.
Je ne vois rien d'autre pour le moment.
Et si mes souvenirs sont bons, la co-narratrice des Confessions d'un automate mangeur d'opirum, de Colin et Gaborit, est lesbienne.
Je ne vois rien d'autre pour le moment.
Cool!Eric a écrit :A ce propos d'ailleurs, j'en profite pour vous signaler la mise en ligne lundi soir prochain de la chronique de Vampyres - Quand la réalité dépasse la fiction, le livre reportage de Laurent Courau sur la subculture vampyrique, ainsi que l'itw de l'auteur.
Bon, je ne sais pas trop si ce recueil traite de nos amies lesbiennes, mais en tout cas les filles sont au premier plan: Chicks in Chainmail. Je ne l'ai pas lu mais je sens que ça ne va pas tarder, vu qu'il y a une nouvelle de Zelazny dedans.