La Volte débarque sur le Forum Actusf !
Modérateurs : Eric, jerome, Charlotte
Bonjour à tous !
une (autre) question économique.
Votre choix de publier principalement des auteurs français est-il lié à une considération de prix de revient du texte (sans traduction, c'est forcément moins cher) ?
une (autre) question économique.
Votre choix de publier principalement des auteurs français est-il lié à une considération de prix de revient du texte (sans traduction, c'est forcément moins cher) ?
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.
Dieu.
Question encore :
Est-ce qu'il y a une "patte" la Volte ? Un "esprit" ? (je guillemette à fond, là, mais vous êtes des garçons intelligents, vous allez me remettre ça dans le bon sens)
Et si oui, il est fait de quoi ? (à part de bonnes parties de rigolades avec une bonne bière, veux-je dire)
Est-ce qu'il y a une "patte" la Volte ? Un "esprit" ? (je guillemette à fond, là, mais vous êtes des garçons intelligents, vous allez me remettre ça dans le bon sens)
Et si oui, il est fait de quoi ? (à part de bonnes parties de rigolades avec une bonne bière, veux-je dire)
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Ça c'est facile : La Volte publie ce qui plaît à l'esprit dérangé de Mathias !Le_navire a écrit :Question encore :
Est-ce qu'il y a une "patte" la Volte ? Un "esprit" ? (je guillemette à fond, là, mais vous êtes des garçons intelligents, vous allez me remettre ça dans le bon sens)
Et si oui, il est fait de quoi ? (à part de bonnes parties de rigolades avec une bonne bière, veux-je dire)
Ensuite, de manière plus précise, chaque livre publié est le résultat de la somme des envies et énergies fédérées par Mathias sur le projet en question.
Si on devait parler d'esprit La Volte, je dirais que c'est ça : un ensemble de compétences croisées qui se chevauchent (ou pas) au gré de chaque projet, piloté par le Grand Timonier Echenay. Faut un peu imaginer le Mathias dans la peau de Monsieur Phelps au début de chaque épisode de "Mission : Impossible", en train de constituer son équipe selon les compétences nécessaires ou disponibles.
(Je laisse aux autres Voltés le soin de proposer leur propre définition).
Voilà, c'est comme le dit Stéphane, ça fonctionne par vagues de retard ! Ce qui se révèle doublement frustrant, pour nous et bien entendu, pour les auteurs qui ont envoyé un texte à La Volte.sTeF a écrit : La Volte rattrape son retard d'appréciation des manuscrits reçus", j'aurais dit qu'il devait bien y avoir une centaine de manuscrits en attente dans son bureau, accumulés depuis deux ans.
Pour l'anecdote, j'ai découvert le tapuscrit de Yama Loka Terminus, de Léo Henry et Jacques Mucchielli, dans un TGV Paris-Nantes. Cela faisait deux ans, je crois, qu'il était sur une pile et Mathias me l'avait donné à lire, parmi quelques autres. En arrivant chez moi, j'étais vraiment très excité, j'étais sûr d'avoir trouvé un petit trésor. J'en parle à Mathias qui me dit : "Suis ton intuition, contacte-les". Et non, loupé ! Yama Loka Terminus était déjà pris ailleurs. Le recueil est sorti en librairie moins de deux mois après. Alain Damasio nous a engueulé d'avoir raté ce livre-là.
Nous manquons de lecteurs pour (dé)couvrir les manuscrits. De fait -c'est en tous cas mon avis- nous ne sommes pas très bons dans ce domaine. C'est encore et toujours, hélas, une question de temps : les projets en cours nous en prennent l'essentiel et comme Mathias l'a rappelé, tout se passe les soirs et les weekends, en plus de la vie et de nos autres activités.
Norbert M.
sTeF a écrit :Ça c'est facile : La Volte publie ce qui plaît à l'esprit dérangé de Mathias !
C'est tellement, exactement, ça que je propose qu'on appose sur notre site en construction la définition que Stéphane vient de donner de "l'esprit" de La Volte !sTeF a écrit :Faut un peu imaginer le Mathias dans la peau de Monsieur Phelps au début de chaque épisode de "Mission : Impossible", en train de constituer son équipe selon les compétences nécessaires ou disponibles.
Norbert M.
Dites donc vous deux, vous avez décidé d'avoir sa peau, à Mathias, ou quoi ? C'est une rubrique nécrologique que vous lui promettez sur le site ?
Trêve de bêtises : Comment travaillez-vous vos manuscrits ? (je précise, avec nos deux gentlemen writers : ceux que vous sélectionnez pour publication)
Trêve de bêtises : Comment travaillez-vous vos manuscrits ? (je précise, avec nos deux gentlemen writers : ceux que vous sélectionnez pour publication)
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
les manuscrits
Notre organisation montre ici ses limites, et les miennes, les enveloppes s'accumulent dans le bureau et je ne parviens pas à les ouvrir. Les fichiers joints, je les envoie à des voltés, dont Stephane, Marie (la traductrice de Noon) et Norbert, voire d'autres à l'occasion. Quel dommage pour les auteurs, c'est un très gros regret.
auteurs français
Votre choix de publier principalement des auteurs français est-il lié à une considération de prix de revient du texte (sans traduction, c'est forcément moins cher) ?[/quote]
Peu de voltés lisent dans des langues étrangères, tout simplement, d'autant plus que nous aimons ce qui est littéraire, et parfois expérimental.
Il y a tout de même Jeff Noon, et Momus (dont nous avons les droits mondiaux).
Peu de voltés lisent dans des langues étrangères, tout simplement, d'autant plus que nous aimons ce qui est littéraire, et parfois expérimental.
Il y a tout de même Jeff Noon, et Momus (dont nous avons les droits mondiaux).
à venir
Pour 2010 l'anthologie en retard (1 an) avec la Ligue des Droits de l'Homme, puis une anthologie sur la schizophrénie.Stéphane a écrit :De façon plus générale, je reprends la question de Travis : quels sont les projets en préparation chez La Volte pour les mois (les années ?) à venir ?
Après à voir, il y a des projets en cours, mais nous nous concentrons surtout sur Barbéri, c'est l'obsession du moment. Et un Noon certainement.
Gilles Dumay qui répondait aux questions sur Actu SF, disait qu'il bouclait son budget 1 an à l'avance, évidemment La Volte ce n'est pas Denoël, mais est ce que vous avez une vision assez lointaine de ce que vous allez faire ou bien fonctionnez vous un peu au coup par coup et par conséquent cela vous permet il de bouleverser votre ligne éditoriale si vous tombez sur une pépite?
Modifié en dernier par Travis le mer. mars 24, 2010 4:50 pm, modifié 1 fois.
Mathias a déjà répondu, mais je reviens sur cette question.marypop a écrit :une (autre) question économique.
Votre choix de publier principalement des auteurs français est-il lié à une considération de prix de revient du texte (sans traduction, c'est forcément moins cher) ?
D'abord, sur l'économie des livres traduits. En fait, tout dépend des ventes. La traduction d'un texte écrit dans une langue étrangère représente un coût important. Si les ventes se révèlent peu nombreuses, les coûts se transforment en pertes. C'est ce qu'il se passe pour les ouvrages de Jeff Noon. Pourtant, nous avons fermement l'intention de continuer à publier ses romans. D'ordinaire, le coût (et donc le risque) d'une traduction est compensé par l'histoire du livre dans son pays d'origine : si le livre a raisonnablement bien marché là-bas, on peut en espérer autant ici. Dans le cas de Noon, l'expérience nous a montré que chaque ouvrage nous fait perdre de l'argent. Ce n'est donc pas pour des raisons économiques que nous le publions. Noon est exactement comme chacun des auteurs parus chez La Volte : la rencontre avec une langue, avec une démesure, avec une création singulière, vibrante, inclassable. Noon, Beauverger, Barbéri, Damasio sont des inclassables.
Bien entendu, on en espère d'autant plus une rencontre avec un public large. Mais rien n'est certain.
Ensuite, le choix de publier des textes écrits en langue française (catégorie un peu plus vaste que celle des auteurs français) vient, sûrement, d'un attachement à la langue. Lorsqu'on a reçu, puis lu le tapuscrit du Déchronologue, ça nous a fait tout drôle. Moi, je flottais ! Je le dis très franchement, je suis souvent plus sensible à une évocation (d'image, de sens) dans ma langue maternelle. J'assume cette préférence chaque fois que nous avons des discussions entre voltés. J'ai parfois l'impression d'un immense complexe de tout le milieu SFF, non deux complexes en fait : l'un à l'égard des auteurs étrangers (essentiellement des auteurs anglo-saxons), l'autre à l'égard de la littérature dite "blanche". Deux complexes que je ne comprends pas et que je ne partage pas.
Enfin, ta question induit également celle de l'économie du livre telle qu'elle est. Où un traducteur est souvent mieux payé qu'un auteur (du fait d'une moyenne des tirages et des ventes assez basse, en SF comme ailleurs). Là, je quitte un instant ma casquette "Volte" et j'avoue, très spontanément, qu'en dépit de nombreuses discussions sur le sujet, personne ne m'a donné d'explication convaincante. Passons... ce n'est pas le lieu d'ouvrir la boîte de Pandore...
Norbert M.
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Re: à venir
Une date prévue pour le prochain Damasio?
(celui qui est tant réclamé...)
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Modifié en dernier par systar le mer. mars 24, 2010 4:49 pm, modifié 1 fois.
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