"Une vraie réussite à découvrir rapidement."

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Je viens de le commencer et je trouve justement que ce qui touche à la création est plutôt bien rendu, pour ce que j'ai pu en voir pour l'instant. Je trouve l'ambiance assez prenante en tout cas.Shagmir a écrit :cela se poursuit avec un enchaînement de clichés (première scène du roman : une rencontre fortuite dans un aéroport, entre l'héroïne et son ex-mari), notamment autour de l'écriture, de la création, de la vie d'artiste (les écrivains qui correspondent entre eux, les artistes qui choisissent un lieu isolé pour réussir à créer…)
Heu , comment dire , c'est un peu mon cas , et si les dialogues téléphoniques sont effectivement peu intéressant , ils traduisent justement la vacuité de la vie sociale de Maggie Black avant son arrivée à Tucson , la suite prend une toute autre dimension , entrecoupée d'appels téléphoniques de son musicien d'ex-mari qui rappellent cette vacuité par leur forme et leur fond .Pour ceux qui s'intéressent vraiment à la littérature sous toutes ses formes, les meilleures comme les pires, le début de se roman mériterait presque le détour comme exemple rare de constante médiocrité...
D'un autre côté, on pourrait dire qu'au-delà des 30 premières pages, ce n'est plus le début.Hoêl a écrit :C'est bien de vouloir donner des leçons de lecture mais encore faut-il s'astreindre à dépasser 30 pages avant d'asséner que le début est d'une "constante médiocrité" .
Bon, je connais un titre qui démarre à la page 650... et la partie introductive a obtenu un Hugo.Eons a écrit :D'un autre côté, on pourrait dire qu'au-delà des 30 premières pages, ce n'est plus le début.Hoêl a écrit :C'est bien de vouloir donner des leçons de lecture mais encore faut-il s'astreindre à dépasser 30 pages avant d'asséner que le début est d'une "constante médiocrité" .
C'est fait exprès, j'imagine ?shagmir a écrit :... après tout, je dis rarement des choses exactes.
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« Je dis rarement, malheureusement, des choses exactes. » (Georges Limbour)
Synchronicité :Shagmir a écrit :Mais pour le principe, je plaide pour le droit à dire du mal d'un livre qu'on a abandonné, au titre que si l'on décroche, c'est que quelque chose, d'une façon ou d'une autre, n'a pas fonctionné.
Ceux qui, pour le principe, veulent plaider pour le droit à s'emmerder pendant quelques dizaines de pages avant de commencer à ressentir un plaisir de lecture sont également les bienvenus...
Extrait d'un texte de 1911 (je vous dis pas d'où ça vient, c'est une surprise).Cette première partie d’une comédie si vraie, et qui nous invite tous à faire notre examen de conscience, ne paraîtra pas sans défaut à des lecteurs français. Et par exemple il est possible que des Parisiens qui veulent maintenant au théâtre des scènes rapides et brutales s’étonnent un peu de la lenteur du début. Je les prie de ne pas s’impatienter et de permettre qu’on les prépare aux belles scènes crépusculaires où l’on va les conduire. Il faut s’installer paisiblement dans le réel avant de partir vers les fantômes.
On purge Bébé ?JDB a écrit :Synchronicité :Shagmir a écrit :Mais pour le principe, je plaide pour le droit à dire du mal d'un livre qu'on a abandonné, au titre que si l'on décroche, c'est que quelque chose, d'une façon ou d'une autre, n'a pas fonctionné.
Ceux qui, pour le principe, veulent plaider pour le droit à s'emmerder pendant quelques dizaines de pages avant de commencer à ressentir un plaisir de lecture sont également les bienvenus...Extrait d'un texte de 1911 (je vous dis pas d'où ça vient, c'est une surprise).Cette première partie d’une comédie si vraie, et qui nous invite tous à faire notre examen de conscience, ne paraîtra pas sans défaut à des lecteurs français. Et par exemple il est possible que des Parisiens qui veulent maintenant au théâtre des scènes rapides et brutales s’étonnent un peu de la lenteur du début. Je les prie de ne pas s’impatienter et de permettre qu’on les prépare aux belles scènes crépusculaires où l’on va les conduire. Il faut s’installer paisiblement dans le réel avant de partir vers les fantômes.
JDB