Arguments contre
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Comme c'est le sujet, à titre personnel je trouve que ce serait un merveilleux moyen de se casser les dents très fort : http://lioneldavoust.com/2017/ne-faison ... maginaire/
(Ce post ne fait que reprendre ma brève intervention le matin des EG)
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Re: Arguments contre
Oué se joindre pleinement à la rentrée littéraire serait un risque de passer totalement inaperçu. Néanmoins trouver un moment pour proposer un temps fort éditorial, ça pourrait donner une visibilité globale à l'action et donc à l'imaginaire...LDavoust a écrit :Comme c'est le sujet, à titre personnel je trouve que ce serait un merveilleux moyen de se casser les dents très fort : http://lioneldavoust.com/2017/ne-faison ... maginaire/
(Ce post ne fait que reprendre ma brève intervention le matin des EG)
Sauf qu'en pratique, Lionel, le mois de l'imaginaire placé en octobre, cela conduira à faire une rentrée de l'imaginaire.
Lors des EG, il a été rapidement dit, de la part de tout le monde, que personne ne voulait d'un système comparable à la rentrée littéraire de littgen. Donc, on peut écarter tout de suite cela sans trop de risque.
En revanche, plus le mois d'octobre deviendra un événement central, plus cela va conduire des éditeurs à sortir des livres importants durant ce mois. Il y aura mécaniquement une concentration, ce qui aura du sens puisque les Utos sont juste après.
En résumé : de rentrée générale, il n'en est pas question, une planification autour du mois de l'imaginaire, très probable.
Lors des EG, il a été rapidement dit, de la part de tout le monde, que personne ne voulait d'un système comparable à la rentrée littéraire de littgen. Donc, on peut écarter tout de suite cela sans trop de risque.
En revanche, plus le mois d'octobre deviendra un événement central, plus cela va conduire des éditeurs à sortir des livres importants durant ce mois. Il y aura mécaniquement une concentration, ce qui aura du sens puisque les Utos sont juste après.
En résumé : de rentrée générale, il n'en est pas question, une planification autour du mois de l'imaginaire, très probable.
Olivier, je ne dis pas autre chose dans l'article. Le mois de l'imaginaire me semble jeter des bases saines, parce que qu'il capitalise sur l'aspect vivant de nos littératures et son tissu communautaire, c’est-à-dire en misant sur la proximité plutôt que sur les grosses machines commerciales.
(ça n'empêche pas d'utiliser les grosses machines, au contraire, mais on n'en a pas toujours à disposition)
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Je ne suis pas sûr qu'octobre soit la meilleure option pour le mois de l'imaginaire.
Déjà les libraires sont très occupés avec la rentrée littéraire et ont peu de temps à nous consacrer.
D'autre part le GPI est décerné au printemps. L'un des plus gros événement (les Imaginales) a lieu en mai. Donc un mois de l'imaginaire en mai ce serait je pense bien meilleur. Les libraires n'auraient pas de rentrée à gérer et on profiterait des prix ainsi que d'une période riche en événements (pratiquement autant de la période septembre octobre). Et en plus mai ce n'est pas loin des vacances.
Déjà les libraires sont très occupés avec la rentrée littéraire et ont peu de temps à nous consacrer.
D'autre part le GPI est décerné au printemps. L'un des plus gros événement (les Imaginales) a lieu en mai. Donc un mois de l'imaginaire en mai ce serait je pense bien meilleur. Les libraires n'auraient pas de rentrée à gérer et on profiterait des prix ainsi que d'une période riche en événements (pratiquement autant de la période septembre octobre). Et en plus mai ce n'est pas loin des vacances.
Je plussoie Olivier.Fabien Lyraud a écrit :Je ne suis pas sûr qu'octobre soit la meilleure option pour le mois de l'imaginaire.
Déjà les libraires sont très occupés avec la rentrée littéraire et ont peu de temps à nous consacrer.
D'autre part le GPI est décerné au printemps. L'un des plus gros événement (les Imaginales) a lieu en mai. Donc un mois de l'imaginaire en mai ce serait je pense bien meilleur. Les libraires n'auraient pas de rentrée à gérer et on profiterait des prix ainsi que d'une période riche en événements (pratiquement autant de la période septembre octobre). Et en plus mai ce n'est pas loin des vacances.
En fait, sur douze mois tu élimines déjà décembre (trop de fréquentation), janvier (mois mort). La période Mars-avril-mai, c'est le polar. Aout et septembre, c'est la rentrée littéraire. Il te reste février, juin, juillet (et encore, les livres de l'été...), octobre.
Pour le Mois de l'imaginaire, l'idée c'était de l'adosser à un gros festival, c'est à dire au moment où de la com sur le genre est faite. Vu le poids des Utopiales fin octobre / début novembre, octobre est devenu un excellent choix

Pour moi, octobre ce n'est vraiment pas un bon choix. Le début du mois c'est les derniers soubresauts de la rentrée littéraire. La fin du mois c'est le début du marathon pré-Noël, avec notamment la surproduction de BD qui tourne à plein régime.
Et puis tout début novembre c'est la saison des "gros" prix littéraires, qui généralement commence à phagocyter l'espace médiatique dès la mi-octobre. Juste à temps pour sortir de la période prix Nobel de littérature, généralement décerné début octobre.
Je trouve que ça laisse quand même assez peu d'espace pour faire vivre un mois de l'imaginaire. D'autant plus que placer ça entre deux des grands temps fort du marché (la rentré littéraire et Noël) c'est ne pas laisser le temps au consommateur/lecteur de respirer.
A tout choix, un mois bien mort comme février, ça me paraît une meilleure solution. Peut-être que tout est à faire, parce que c'est une période creuse, mais justement, tout est à faire.
Et puis tout début novembre c'est la saison des "gros" prix littéraires, qui généralement commence à phagocyter l'espace médiatique dès la mi-octobre. Juste à temps pour sortir de la période prix Nobel de littérature, généralement décerné début octobre.
Je trouve que ça laisse quand même assez peu d'espace pour faire vivre un mois de l'imaginaire. D'autant plus que placer ça entre deux des grands temps fort du marché (la rentré littéraire et Noël) c'est ne pas laisser le temps au consommateur/lecteur de respirer.
A tout choix, un mois bien mort comme février, ça me paraît une meilleure solution. Peut-être que tout est à faire, parce que c'est une période creuse, mais justement, tout est à faire.
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J'avais vu quelque part quelqu'un proposer juin. Je trouvais ça nettement mieux situé, juste après les salons de mai et surtout les Imaginales, juste avant les vacances, il fait beau, les exams sont passés, les vacances approchent, on a envie de flâner en librairie ou de se poser dehors avec un bouquin à la main...
Je trouverais ça mieux qu'octobre, effectivement juste après la RL blanche et avant noël et l'envahissement des rayons par les beaux livres et les BD, sans compter les prix de Blanche... Après ce n'est qu'un aperçu d'auteur/lecteur, je ne sais pas ce que vaut juin en terme de public et de demande en librairie...
Je trouverais ça mieux qu'octobre, effectivement juste après la RL blanche et avant noël et l'envahissement des rayons par les beaux livres et les BD, sans compter les prix de Blanche... Après ce n'est qu'un aperçu d'auteur/lecteur, je ne sais pas ce que vaut juin en terme de public et de demande en librairie...
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Côté librairie, surtout si on a un rayon scolaire, on a déjà du mal à gérer rentrée littéraire+rentrée scolaire+préparation des commandes de fin d'année entre août et décembre. Les 600 titres de la rentrée littéraire sont livrés entre août et octobre, les nouveautés pour la fin d'année sont présentées en septem-bre-octobre. Les titres de la rentrée littéraire sont présentés et commandés plutôt en juin (en avril-mai, les titres de la rentrée qui sont présentés sont plutôt ceux des grosses maisons visant les prix de l'automne, si je ne me trompe pas).
Associer le mois de l'imaginaire au mois de mai pour les Imaginales serait une bonne idée; cela permet même de s'associer aux OP Polar : certains auteurs publient dans les deux genres, certaines grosses maisons font dans les deux, et cela permettrait une "synergie" au niveau des librairies où ces rayons sont souvent associés (idem pour certains médias parlant des "mauvais genres", comme France Culture ou la RTBF).
Associer le mois de l'imaginaire au mois de mai pour les Imaginales serait une bonne idée; cela permet même de s'associer aux OP Polar : certains auteurs publient dans les deux genres, certaines grosses maisons font dans les deux, et cela permettrait une "synergie" au niveau des librairies où ces rayons sont souvent associés (idem pour certains médias parlant des "mauvais genres", comme France Culture ou la RTBF).
rentrée et mois de l'imaginaire
Puisque vous discutez principalement du mois de l'imaginaire, sachez qu'entre éditeurs nous avons eu cette discussion (nous nous sommes réunis il y a 15 jours), et après bien des questionnements, nous avons opté pour reconduire le mois d'octobre, le moins mauvais mois...
Mathias
Re: rentrée et mois de l'imaginaire
Je serai curieux de connaître les arguments éditoriaux dans ce sens. Et je reste convaincu que c'est une erreur.Mathias a écrit :Puisque vous discutez principalement du mois de l'imaginaire, sachez qu'entre éditeurs nous avons eu cette discussion (nous nous sommes réunis il y a 15 jours), et après bien des questionnements, nous avons opté pour reconduire le mois d'octobre, le moins mauvais mois...
Re: rentrée et mois de l'imaginaire
En gros, on est resté sur les mêmesHerbefol a écrit :Je serai curieux de connaître les arguments éditoriaux dans ce sens. Et je reste convaincu que c'est une erreur.Mathias a écrit :Puisque vous discutez principalement du mois de l'imaginaire, sachez qu'entre éditeurs nous avons eu cette discussion (nous nous sommes réunis il y a 15 jours), et après bien des questionnements, nous avons opté pour reconduire le mois d'octobre, le moins mauvais mois...

Pour l'instant, je n'ai pas vu un libraire, un auteur, ni même un lecteur, trouver que le mois d'octobre est un bon choix (c'est même plutôt le contraire). Mais visiblement, les éditeurs n'en ont pas grand chose à faire de l'opinion de ces trois acteurs de la chaîne. Surtout, restez coincé entre le Nobel et le Goncourt, vous resterez aussi invisible que le reste de l'année, ça vous ira très bien.
Quelque part, ça me confirme un peu dans l'idée que toute cette histoire d'états généraux de l'imaginaire n'est pas tant organisée pour vraiment se faire vraiment une idée de ce que les différents acteurs en pensent que pour entériner des décisions déjà prises en amont.
Enfin bon, vous faites ce que vous voulez, dans l'absolu je m'en cogne lisant de moins en moins de livres en français.

Quelque part, ça me confirme un peu dans l'idée que toute cette histoire d'états généraux de l'imaginaire n'est pas tant organisée pour vraiment se faire vraiment une idée de ce que les différents acteurs en pensent que pour entériner des décisions déjà prises en amont.
Enfin bon, vous faites ce que vous voulez, dans l'absolu je m'en cogne lisant de moins en moins de livres en français.
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Profiter des événements comme La Nuit de la Lecture ou À vous de lire et d'autres manifestations soit organisées au niveau nationale par le ministère de la culture, soit au niveau régional ( par exemple La Culture au Grand jour au niveau du département de la Haute Vienne) me semble une autre voie à suivre.