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Le lecteur d'imaginaire chez Babelio

Posté : jeu. sept. 28, 2017 8:51 pm
par jerome
Babelio, énorme site communautaire et littéraire, a dévoilé les chiffres d'une étude sur ses lecteurs d'imaginaire.

Ca ne vaut bien évidemment que pour eux, c'est à dire que ce n'est pas représentatif de l'ensemble du marché. Néanmoins c'est un indicateur puisqu'ils ont quand même eu 3428 personnes qui ont participé (du 5 au 11 septembre 2017).

Je vous mets que me semble le plus remarquable :

Sur ces 3428 répondants au questionnaire sur l'imaginaire, 74% étaient des femmes, 26% des hommes. Sur ces 3428, 89% étaient des lecteurs d'imaginaire.

Tranche d'age :
0-12 ans : 0.2%
12-17 ans : 4%
18-24 ans : 11%
25-34 ans : 28%
35-44 ans : 23%
45-54 ans : 17%
55-64 ans : 11%

Q16. Y a-t-il des adaptations à l’écran (film ou série) qui vous ont poussé à découvrir le roman original ?
Oui : 59%
Non : 41%

Et leurs conclusions :
Les frontières de l’imaginaire sont encore floues: seul un tiers des lecteurs considèrent que «les particules élémentaires», «la métamorphose» ou même «les fourmis» relèvent «tout-à-fait» du genre.

La majorité des lecteurs d’imaginaire apprécient le genre sous toutes ses facettes(fantasy, fantastique, science-fiction.)
les adaptations et la littérature jeunesse sont des points d’accèsau genre, mais peuvent aussi l’y enfermer.

Pas de prédominance du poche, mais une progression des lectures en numérique.

La librairie et le bouche-à-oreille, physique ou numérique, sont au coeur de la prescription et de la découverte du genre.

L’attachement aux maisons ou collections reste secondaire dans le choix d’un titre imaginaire
A rapprocher avec ces chiffres.

Posté : mar. oct. 03, 2017 8:13 am
par LDavoust
Dans l'écart avec l'autre étude, je vois clairement un biais statistique dû au fait que les répondants sont membres de Babelio, ce qui désigne un profil de lecteur passionné et globalement technophile. J'oserais même supputer que la pyramide des âges ici présentée n'est pas nécessairement celle des lecteurs d'imaginaire mais celle des membres de Babelio, qui me paraît un biais écrasant dans cette étude… 

Posté : mar. oct. 03, 2017 9:49 am
par Dionysos
Tout à fait d'accord : les "lecteurs Babelio" sont globalement de plus gros lecteurs que la moyenne, encore plus quand ils prennent le temps de faire un sondage sur la question.

Posté : mar. oct. 03, 2017 1:52 pm
par jerome
Oui, complètement. C'est biaisé parce que c'est un sondage sur les utilisateurs de Babelio. Mais le nombre de répondants nous donne une petite indication... :) D'ailleurs c'est marrant, parce que sur tous les répondants, certains disent ne pas aimer l'imaginaire...

En l'état, notre souci c'est que l'on a pas d'étude globale des lecteurs d'imaginaire. On est obligé de se contenter d'études partielles...

Posté : jeu. oct. 12, 2017 4:38 pm
par Arwen60
jerome a écrit :Oui, complètement. C'est biaisé parce que c'est un sondage sur les utilisateurs de Babelio. Mais le nombre de répondants nous donne une petite indication... :) D'ailleurs c'est marrant, parce que sur tous les répondants, certains disent ne pas aimer l'imaginaire...

En l'état, notre souci c'est que l'on a pas d'étude globale des lecteurs d'imaginaire. On est obligé de se contenter d'études partielles...
Le plus intéressant serait une étude sur tout le monde (pas forcément les gros lecteurs d'ailleurs) afin de voir quel est réellement la perception de ces littératures.
Ça me semble faisable en passant par les réseaux sociaux, mais aussi les bibliothèques.

Posté : ven. oct. 13, 2017 7:41 am
par jerome
Arwen60 a écrit :
jerome a écrit :Oui, complètement. C'est biaisé parce que c'est un sondage sur les utilisateurs de Babelio. Mais le nombre de répondants nous donne une petite indication... :) D'ailleurs c'est marrant, parce que sur tous les répondants, certains disent ne pas aimer l'imaginaire...

En l'état, notre souci c'est que l'on a pas d'étude globale des lecteurs d'imaginaire. On est obligé de se contenter d'études partielles...
Le plus intéressant serait une étude sur tout le monde (pas forcément les gros lecteurs d'ailleurs) afin de voir quel est réellement la perception de ces littératures.
Ça me semble faisable en passant par les réseaux sociaux, mais aussi les bibliothèques.
Dans l'idéal, une étude relayée par les réseaux sociaux, les maisons d'édition, les gros festivals, une chaine ou deux de librairies... :)