Neil Gaiman est un auteur anglais et scénariste de bandes dessinées. Il est notamment l'origine de titres tels que Neverwhere, Stardust, Coraline (tous deux adaptés au cinéma) ou encore De Bons présages, co-écrit avec Terry Pratchett.
En mai 2014, J'ai lu proposaient une réédition du célèbre American Gods. De quoi (re)découvrir un roman phare de Gaiman qui serait en vue pour une potentielle adaptation sur le petit écran.
Vieilles croyances et nouvelles valeurs ne font pas bon ménage.
Ombre, ancien détenu tout juste sorti de prison, fait la connaissance d'un dénommé Voyageur. En entrant au service de ce mystérieux individu, Ombre se retrouve alors plongé dans un conflit qui le dépasse où s'opposent des divinités anciennes et les nouvelles idoles qui règnent sur l'Amérique.
Une quête de vérité ou une errance ?
En sortant de prison, l'esprit d'Ombre n'est pas à la fête. En effet, son épouse Laura vient de décéder aux côtés de son meilleur ami. Au cours d'un voyage qui le ramène chez lui, Ombre fait la rencontre de Voyageur, un homme très sûr de lui qui lui propose d'entrer à son service.
Ombre, conduisant et protégeant son charismatique employeur, croise le chemin d'autres personnages tout aussi particuliers que Voyageur. Alors que les indices s'accumulent, Ombre ne sait pas si son patron n'est pas un dieu de la mythologie nordique et ses acolytes des divinités oubliées du reste du monde, ou s'il a juste en face de lui des individus un brin dérangés.
Et les ennemis de Voyageur seraient-ils vraiment des représentations des nouvelles divinités qui régentent l'Amérique ?
Tout au long du roman et d'un coin à l'autre des États-Unis, Ombre effectue une virée qui semble sans fin où il tente à la fois de comprendre ce qui se trame et d'oublier sa peine.
La technologie et l'argent, nouveaux dieux ?
Neil Gaiman propose un roman intelligent sur la notion de croyance. Prenant pour exemple le pays où ont immigré nombre de personnes de croyances et confessions diverses, il imagine ce que sont devenus les dieux oubliés. Coincés sur un territoire sans fidèles, certains ont abandonné la partie, d'autres poursuivent leur existence en se persuadant d'être encore vénérés et les derniers se hissent contre les représentations de l'impérialisme, les nouveaux dieux.
Ces nouveaux dieux qui les méprisent et qui pourtant s'évertuent à la détruire.
En quoi croyons-nous ? Comment se sont éteints les cultes ? Telles sont les questions que l'auteur semble s'être posées avant d'écrire American Gods. Bien que le roman s'étire à certains moments, il offre une fin bien pensée et qui invite à la réflexion.
Vieilles croyances et nouvelles valeurs ne font pas bon ménage.
Ombre, ancien détenu tout juste sorti de prison, fait la connaissance d'un dénommé Voyageur. En entrant au service de ce mystérieux individu, Ombre se retrouve alors plongé dans un conflit qui le dépasse où s'opposent des divinités anciennes et les nouvelles idoles qui règnent sur l'Amérique.
Une quête de vérité ou une errance ?
En sortant de prison, l'esprit d'Ombre n'est pas à la fête. En effet, son épouse Laura vient de décéder aux côtés de son meilleur ami. Au cours d'un voyage qui le ramène chez lui, Ombre fait la rencontre de Voyageur, un homme très sûr de lui qui lui propose d'entrer à son service.
Ombre, conduisant et protégeant son charismatique employeur, croise le chemin d'autres personnages tout aussi particuliers que Voyageur. Alors que les indices s'accumulent, Ombre ne sait pas si son patron n'est pas un dieu de la mythologie nordique et ses acolytes des divinités oubliées du reste du monde, ou s'il a juste en face de lui des individus un brin dérangés.
Et les ennemis de Voyageur seraient-ils vraiment des représentations des nouvelles divinités qui régentent l'Amérique ?
Tout au long du roman et d'un coin à l'autre des États-Unis, Ombre effectue une virée qui semble sans fin où il tente à la fois de comprendre ce qui se trame et d'oublier sa peine.
La technologie et l'argent, nouveaux dieux ?
Neil Gaiman propose un roman intelligent sur la notion de croyance. Prenant pour exemple le pays où ont immigré nombre de personnes de croyances et confessions diverses, il imagine ce que sont devenus les dieux oubliés. Coincés sur un territoire sans fidèles, certains ont abandonné la partie, d'autres poursuivent leur existence en se persuadant d'être encore vénérés et les derniers se hissent contre les représentations de l'impérialisme, les nouveaux dieux.
Ces nouveaux dieux qui les méprisent et qui pourtant s'évertuent à la détruire.
En quoi croyons-nous ? Comment se sont éteints les cultes ? Telles sont les questions que l'auteur semble s'être posées avant d'écrire American Gods. Bien que le roman s'étire à certains moments, il offre une fin bien pensée et qui invite à la réflexion.
Sur fond de pérégrinations, American Gods propose une vision intéressante du mélange de cultures qui peuplent l'Amérique et de leur place face à la société moderne. À lire jusqu'au bout malgré quelques longueurs.