- le  

Humains

Matt Haig ( Auteur), Valérie Le Pouhinec (Traducteur), Joëlle Jolivet (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : 
Date de parution : 20/08/2014  -  livre
voir l'oeuvre
Commenter

Humains

L’auteur
 
Matt Haig, est un écrivain anglais né en 1975 à Sheffield.
 
Il écrit notamment pour The Guardian, The Sunday Times, The Independent, et s’intéresse dans ses romans à de sombres histoires de familles. Son roman "Les Radleys" devrait bientôt être porté au cinéma. 
 
"Humains" paraît en France chez Actes Sud en Août 2014, il est actuellement sélectionné pour le prix « Pépites » européen. 
 
L’histoire
 
 Il s’agit de la découverte de la Terre, et plus particulièrement de l’humanité, et de notre culture européenne. Le héros est un Vannadorien, c’est-à-dire un extraterrestre auquel on a confié une mission de la plus haute importance pour laquelle il doit se rendre sur la planète la plus primitive, la plus inhospitalière et la plus incongrue de l’univers : c’est-à-dire la Terre. Pour cela il prend la forme d’un mathématicien réputé, venant de résoudre l’un des problèmes les plus importants de l’humanité. Cette résolution devrait effectivement changer la face du monde, et l’extraterrestre doit la détruire, ainsi que la femme, le fils et les proches du professeur Andrew Martin. 
 
Lorsqu’il débarque sur Terre, notre héros est fort dégoûté par de nombreux aspects de l’espèce humaine. Il la trouve lente, affreuse, superficielle et inutile. Il lui semble que les humains sont moches, que leurs inventions sont inutiles (« L’espèce humaine est pleine d’inventions dont elle ne sait pas que faire : la bombe atomique, internet, le point-virgule »), que leur monde n’est qu’imperfections. Mais il découvre la poésie. Et la musique. Et l’amour…
 
Mon avis
 
Je dirais facilement que j’ai adoré, mais je crois qu’il est nécessaire de développer : 
Comme le héros, j’ai mis du temps à… m’adapter. Je trouvais la narration inefficace, sans style, pleine de clichés sur la « violence » et la « Destruction progressive de la Terre ». L’espèce humaine ne se résume pas à ça, avais-je envie de crier… Les personnages secondaires que sont Isobel, Ari, Gulliver manquaient eux aussi de personnalité. 
 
Mais à mesure que l’histoire avance, on découvre des réflexions plus poussées, qui nous guident à une ode des imperfections de la Terre : la mort, le désir, qui conduisent à l’art et à l’amour. On s’attache à notre héros, et on commence à se poser des questions. Andrew Martin est-il mort ? Comment sauver Gulliver ?
Révélera-t-il la vérité ? Je ne l’ai pas fini et ces réponses me manquent…
 
Ma conclusion : Le héros, bien que perméable à de nombreuses coutumes humaines (qu’il n’appréciera sans-doute jamais), a certainement beaucoup appris en venant sur Terre.
 
Livre très intéressant, simple à lire (bien que, comme je l’ai dit plus haut, l’écriture reste très plate) que je recommande à tous les curieux !
 

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?