M. T. Anderson est né en 1968 aux Etats-Unis. Après des études de littérature à Harvard et Cambridge, il a été DJ, critique musical puis assistant éditorial dans l’édition pour la jeunesse. Il est aujourd’hui écrivain et professeur de création littéraire à l’université de Vermont College. Avec Interface, il nous livre un roman très critique sur le libéralisme et la société de consommation.
Des adolescents en virée
Titus est parti avec ses amis sur la Lune pour passer un peu de bon temps. Il y fait la rencontre d’une jeune fille pas comme les autres, Violet, qui n’a pas eu d’interface avant l’âge de sept ans. L’interface est un émetteur directement implanté dans le cerveau, et qui permet d’accéder à une immense base de données ainsi que des films, des séries… L'interface de Titus et de ses amis est déconnectée suite à l’intervention d’un pirate…
Un roman à la thématique classique
Dans ce roman, l’auteur, en plus de traiter des problèmes propres à l’adolescence, s’attache à ce qui constitue selon lui les conséquences probables des dérives de la société de consommation. Entre manipulations et formatage des individus, le roman est une attaque en règle de notre système. A travers l’interface, M.T. Anderson ne dénonce pas tant la technologie que l’usage qui en est fait, et transforme l’individu même en marché.
Le héros du roman finit malgré tout, au contact de Violet, par prendre conscience du monde qui l’entoure et de ses dysfonctionnements. Le découpage des chapitres suit ainsi l’évolution de Titus, avec des passages plus longs à mesure qu’il se met à réfléchir. Mais échapper à un conditionnement si long (l’interface est implantée dès l’enfance) n’est pas chose aisée. Le récit est rythmé, et la lecture agréable, même si les développements sont parfois un peu courts.
L’auteur nous présente une dystopie acerbe, et même si cet ouvrage simplifie grandement des thèmes maintes fois rebattus par ailleurs en science-fiction, il peut faire une bonne porte d’entrée au genre pour les lecteurs plus jeunes, et offre des pistes de réflexion intéressantes sur le devenir de nos sociétés.
Des adolescents en virée
Titus est parti avec ses amis sur la Lune pour passer un peu de bon temps. Il y fait la rencontre d’une jeune fille pas comme les autres, Violet, qui n’a pas eu d’interface avant l’âge de sept ans. L’interface est un émetteur directement implanté dans le cerveau, et qui permet d’accéder à une immense base de données ainsi que des films, des séries… L'interface de Titus et de ses amis est déconnectée suite à l’intervention d’un pirate…
Un roman à la thématique classique
Dans ce roman, l’auteur, en plus de traiter des problèmes propres à l’adolescence, s’attache à ce qui constitue selon lui les conséquences probables des dérives de la société de consommation. Entre manipulations et formatage des individus, le roman est une attaque en règle de notre système. A travers l’interface, M.T. Anderson ne dénonce pas tant la technologie que l’usage qui en est fait, et transforme l’individu même en marché.
Le héros du roman finit malgré tout, au contact de Violet, par prendre conscience du monde qui l’entoure et de ses dysfonctionnements. Le découpage des chapitres suit ainsi l’évolution de Titus, avec des passages plus longs à mesure qu’il se met à réfléchir. Mais échapper à un conditionnement si long (l’interface est implantée dès l’enfance) n’est pas chose aisée. Le récit est rythmé, et la lecture agréable, même si les développements sont parfois un peu courts.
L’auteur nous présente une dystopie acerbe, et même si cet ouvrage simplifie grandement des thèmes maintes fois rebattus par ailleurs en science-fiction, il peut faire une bonne porte d’entrée au genre pour les lecteurs plus jeunes, et offre des pistes de réflexion intéressantes sur le devenir de nos sociétés.