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Kinshasa

Jonas Lenn ( Auteur), Grégory Szucs (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/05/2010  -  jeunesse
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Kinshasa

Né en 1967, Jonas Lenn est un écrivain prolifique. Auteur d’une soixantaine de nouvelles publiées dans des revues aussi variées que Asphodale, Faëries, Salmigondis, le Codex Atlanticus ou encore Galaxies, il a obtenu le prix Infini en 1998 et le prix Imaginales en 2002. Il apparaît également au sommaire d’anthologies, comme par exemple Détectives de l’impossible (J’ai lu), Elric et la porte des mondes (Fleuve Noir), Moissons futures (La Découverte) ou Emblèmes (l’Oxymore).

Ce n’est qu’en 2005 que Jonas Lenn décide de s’éloigner du format court, avec la Spirale de Lug, un roman d’aventures bercé de mysticisme. Il réitère l’expérience l’année suivante avec Manhattan Stories, une œuvre qui navigue entre polar et science-fiction. Suivront un recueil de nouvelles, une novella et un roman jeunesse (Sinbad le voyageur) dans la collection Royaumes perdus.

Un chien exceptionnel

Kinshasa est le nom d’un labrador assez singulier… Amélioré grâce à la technologie et la génétique, il est capable de suivre une piste comme aucun autre chien, ou de projeter son champ de vision hors de son corps pour espionner les malfrats : il travaille avec les sergents Rizetto pour la police criminelle de New York.

Un jour, alors qu’ils enquêtent sur un trafic d’organes, son coéquipier est tué. Poursuivi par les meurtriers, Kinshasa parvient à s’évader sur une île abandonnée, au large de Manhattan. Abandonnée en apparence… Qui sont ces mystérieux enfants qui semblent habiter l’île depuis toujours ?

Un roman sur la cruauté mais porteur d’espoir

Ce roman mélange astucieusement plusieurs éléments : policier, science-fiction et onirisme forment un tout parfaitement cohérent. Les enfants prisonniers évoquent Peter Pan et les enfants perdus, et l’auteur n’hésite pas à décrire le monde dans toute sa cruauté, sans se départir de la lueur d’espoir qui fait de ce récit un récit au final très positif.

En auteur habitué au format court, Jonas Lenn parvient à décrire en quelques mots les événements et à poser le décor ; une concision qui contribue au dynamisme du récit. Ajoutons que le travail sur le vocabulaire est particulièrement fouillé, sachant que la narration s’effectue du point de vue du chien. Les jeux sur l’odorat sont ainsi de mise, et le récit suit de près cette particularité du personnage principal.

Un excellent roman pour la jeunesse, avec son lot d’aventures et d’émotions, dans une écriture fluide et dynamique. A découvrir !

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