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L'Ange du Chaos

Julien Delval (Illustrateur de couverture), Michel Robert ( Auteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/05/2008  -  livre
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L'Ange du Chaos

Michel Robert est né en 1964. Ancien sportif de haut niveau et ancien journaliste, il se lance dans l’écriture en collaborant avec Pierre Grimbert sur la suite de La Malerune. Après ce coup d’essai, le voici sans filet, en solo sur sa propre saga.

La lumière, les ténèbres… et le chaos

Il existe plusieurs plans d’existence que l’on appelle le monde des plans. Ils sont tous en orbite autour du plan primaire. Ce plan est une zone d’affrontement éternel entre la lumière et les ténèbres. Une troisième force mystérieuse coexiste : le Chaos. Ne prenant aucun parti pour l’une ou l’autre force, il tire son énergie de ces affrontements.

Apprenant que la lumière est en train de préparer une invasion massive des plans annexes, les ténèbres louent les services du chaos pour en apprendre d’avantage et empêcher cette expansion. Cellendhyll de Cortavar est un agent au service du chaos et c’est avec grand plaisir qu’il répond présent pour accomplir cette tâche. Mais qui est-il réellement ? Car derrière cet engouement se cache une vengeance tapie dans l’ombre depuis plus de dix ans. C’est après plusieurs rencontres avec des membres de la lumière ou des ténèbres qu’il parvient à la cité des nuages, bastion de la lumière où il va libérer toute sa fureur.

Hommage à Moorcock dans un style en évolution

Les amateurs de Moorcock reconnaîtront facilement un avatar d’Elric en Cellendhyll, grand, ténébreux, élancé, les cheveux argentés avec une dague sombre qui boit le sang et les âmes de ses proies. Nous avons affaire ici à de l’héroïc fantasy dans toute sa splendeur. La bonne idée est d’avoir intercalé, entre le combat des deux forces, une troisième puissance dont on ne sait rien. Au fur et à mesure que l’on rentre dans l’histoire, le style devient plus agréable et certains commentaires qui n’étaient pas nécessaire disparaissent. L’intrigue est bien posée et si on ne lit pas le résumé de la quatrième de couverture la surprise est plus agréable quant à l’identité exacte de Cellendhyll. Voici une saga qui débute doucement où les amateurs du genre se retrouveront.

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