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L'école des loups solitaires

Jean-François di Giorgio (Scénariste), Vax (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 22/05/2015  -  bd
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L'école des loups solitaires

Jean François Di Giorgio est né en 1961 à Besançon. Il réside actuellement en Espagne. C'est en Belgique qu'il commence sa carrière de scénariste, où il anime des ateliers de bande dessinée pendant une douzaine d'années. On lui doit notamment des séries comme Shane, Samouraï Légende ou encore Les Pays perdus que l'on trouvent aux éditions Le Lombard, Casterman ou Soleil.

Vax est né à Charleville-Mézières en 1974. Il va commencer sa carrière grâce à Téhy, dessinateur-scénariste, qui lui propose de faire un spin-off de sa série Yiu (Soleil).

Être là au mauvais moment…

Nanguang a bien du mal à démêler les fils de cette sordide affaire où des jeunes filles sont assassinées, battues à mort. Mais dans l’ombre certains ne veulent pas que le vieil enquêteur découvre l’identité du meurtrier et décident de le tuer à son tour. Lang et Nuo, deux jeunes gens amoureux qui se retrouvent en secret, vont assister à l'assassinat de Nanguang. Horrifiés devant le spectacle, ils sont découverts par les assassins du vieux policier. Ils ne devront leur salut qu'à l’intervention d’une rônin bien mystérieuse…

Traqués, ils vont devoir déjouer les pièges afin de faire éclater la vérité et surtout sauver leur peau.
 
Une rônin des plus dangereuses

Entre courses-poursuites et enquête policière, cette histoire est menée tambour battant. Pleine d’action mais aussi de suspense, l’intrigue emporte le lecteur dans une Chine médiévale qui sombre petit à petit dans les guerres de clans. Le point de départ est l’enquête de Nanguang, qui va être assassiné devant des témoins. C'est la fuite de ces derniers qui nous est contée.

Les personnages sont assez attachants et chacun cache des secrets, donnant ainsi un peu plus de complexité et de profondeur à l’histoire. Notamment la mystérieuse rônin, Yukio, hantée par un passé tragique et des plus douloureux. Malgré cela, c’est elle qui va mener la danse et sauver les jeunes tourtereaux témoins du meurtre de Nanguang. De belles scènes de combats servies par de superbes dessins, de l’héroïsme et un soupçon de complot politique égrènent les pages de cet album qui somme toute est assez convainquant.

Les dessins et le coup de crayon de Vax servent parfaitement le scénario et fourmillent de détails, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Un petit plus non négligeable est aussi que l’intrigue se présente sous le format d’un diptyque ; nous n’aurons pas à attendre une suite interminable pour connaître le fin mot de l’histoire et surtout avoir des réponses sur le passé de la belle et talentueuse Yukio.
 

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