Silvia Brenna est une auteure italienne dont La Prédestinée est le premier livre traduit en français.
Iginio Straffi, italien, lui aussi, est connu comme créateur de la série Winx Club. Il a aussi travaillé dans la bande dessinée.
Une course contre la montre
Maya a perdu son père, assassiné voici quelques années. Sa mère, policière d'élite, a réussi à mettre en prison l'assassin. Depuis, en tant que profiler, la mère de Maya enquête sur d'étranges disparitions de jeunes filles jamais élucidées. Peu à peu, d'étranges points communs se dessinent entre les meurtres. Et clairement, Maya pourrait bien faire partie des prochaines victimes.
De son côté, la jeune fille entend parfois la voix de son père, venu de l'au-delà pour la prévenir. Bien qu'étant une lycéenne normale, elle rencontre des personnes bizarres, comme ce garçon qui la trouble et sa mère qui se veut un peu voyante. Le quotidien de Maya se transforme peu à peu, sort de l'ordinaire pour devenir plus sombre, plus dangereux.
Depuis sa prison, le meurtrier, lui, continue, dans une sorte de folie, à prévoir sa sortie, ses prochains meurtres... et sa vengeance contre celle qu'il l'a fait enfermer.
Quatre mains, trois voix
Réalisée par deux auteurs, cette histoire nous présente une aventure - qui devrait se terminer pour les personnages vers la fin 2012 - racontant trois points de vues entremêlés sur Maya et sa destinée. Organisée comme un thriller, incorporant des éléments fantastiques, cette aventure nous plonge dans une Angleterre sombre et humide, triste et dangereuse.
Le début est lent - trop lent - et donne au lecteur une furieuse envie de refermer le livre. Toutefois, au fil des pages, l'histoire s'installe, se développe. Bien que ne devenant réellement dynamique que sur quelques pages, elle accroche quand même l'intérêt.
Bien qu'étant classé "Jeunesse", ce livre n'est pas à mettre dans les mains des plus jeunes. Les délires du meurtrier fou en particulier sont destinés à un public capable de l'apprécier.
Une suite est prévue pour la fin de l'année 2010.