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La cité des masques

Jean Esch (Traducteur), Mary Hoffman ( Auteur), Ian Butterworth (Illustrateur de couverture)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : 
Date de parution : 31/10/2005  -  jeunesse
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La cité des masques

Mary Hoffman a grandi à Londres dont elle a retenu notamment le dédale qui conduisait au bureau de son père situé au sous-sol dans les parages de Waterloo. Après des études de linguistique à Cambridge, elle fait paraître White Magic, premier livre d'une auteur prolixe : en 30 ans elle a signé plus de 80 livres pour la jeunesse et a transmis son imagination à l'aînée de ses filles, Rhiannon Lassiter, auteur de SF et fantasy.

L'idée de l'univers de Stravaganza, cette Italie parallèle du XVIe siècle lui est venue il y a près de 10 ans et si elle songé à une trilogie au départ maintenant qu'elle l'a achevée, elle pense écrire un tome pour chacune des douze cités.

Pour en savoir plus sur l'auteur vous pouvez consulter son site (http://www.maryhoffman.co.uk) ainsi que celui consacré à Stravangaza (http://www.stravaganza.co.uk), tous les deux en anglais.

Intrigues et Stravagante

Lucien, un jeune Anglais du XXIe siècle atteint d'un cancer incurable se retrouve propulsé dans une ville étrange, copie sublime de la Venise du XVIe siècle. Au cours d'une mystérieuse cérémonie, il se lie d'amitié avec Arianna, une jeune fille déterminée. Choisi par la Duchessa, souveraine de la cité et épouse de la mer, il est placé sous la protection de Rodolfo, l'amant de coeur de la Duchessa, versé en alchimie. Rodolfo reconnaît immédiatement en Lucien un Stravagante, un voyageur entre les mondes et entre les temps.

De quelle façon Lucien sera-t-il mêlé aux intrigues qui visent à déstabiliser voire à supprimer la Duchessa ? Le jeune homme supportera-t-il ces va et vient permanents entre sa vie trépidante à Belleza et son existence faite de souffrances dans notre réalité ? Quels seront les vrais visages de chacun des protagonistes à l’heure où tomberont les masques ?

Pas totalement extravagant mais plaisant

Le récit repose sur des schémas très conventionnels, voire convenus : la fantasmagorie autour de Venise, son parfum d’intrigues dissimulées par les masques, l’ambiguïté des sentiments entre de jeunes adolescents, des secrets de famille dévoilés en série, des substitutions de personnes, des complots et des conflits, des paradoxes causés par les voyages temporels.

La maladie de Lucien confère à l’ensemble une certaine gravité. Faut-il y voir une métaphore du combat de l’imagination pour dépasser les pires épreuves de l’existence ? Une invitation à aborder ce délicat sujet avec les adolescents ? Une simple prise en otage de notre sensibilité pour apitoyer le lecteur ?

Cet élément m’a perturbée mais je demeure curieuse de tenter un autre voyage dans cette Italie parallèle en compagnie d’un guide dans une situation moins douloureuse.

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