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La grande rivière du ciel

Gregory Benford ( Auteur), Manchu (Illustrateur de couverture), Hélène Collon (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/01/1995  -  livre
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La grande rivière du ciel

Gregory Benford revient sur le devant de la scène avec plusieurs rééditions chez Denoël ou Folio. Aujourd'hui sort Les profondeurs Furieuses (5ème tome du Centre Galactique), une bonne occasion pour se plonger dans les deux précédents volumes pour ceux qui, comme moi, s'étaient arrêtés à la fin du second (1). Troisième opus de sa grande série du Centre Galactique, le récit se passe sur la planète Nivale plusieurs millénaires après la conclusion du second volume.

Nivale, planète proche du centre de la galaxie, a été colonisé par l'humanité il y a d'innombrables siècles. Malgré un niveau technologique qui dépasse tous nos rêves les plus fous, ses habitants se font quasiment exterminer par une civilisation artificielle qui débarque et répand ses mécas partout sur la planète.

Humains VS Mécas

Killeen et sa tribu se déplacent sans arrêt sur Nivale pour échapper à ces machines qui les exterminent comme s'ils n'étaient que de vulgaires pucerons. Armés et assistés par une technologie qu'ils ne comprennent plus, ce résidu d'humanité lutte sans autre but que sa survie immédiate. Ils s'aperçoivent bientôt que les mécas évoluent et créent de nouvelles armes contre lesquelles ils n'ont aucune chance. La situation semble désespérée lorsqu'une nouvelle sorte de machine, la Mante, semble avoir découvert l'immortalité… La seule solution est de quitter cette planète définitivement perdue mais reste-t-il encore un moyen ? (2)

Du Beau,

Sur le même thème que les Berserkers de Fred Saberhagen mais traité avec beaucoup plus de réalisme (les humains se prennent une taule monumentale), ce roman débouche sur les fameuses questions : qu'est-ce que l'Humain ? Quelle est sa place dans l'univers ? Benford nous livre un pavé bien ficelé : un décor scientifique en béton armé nappé de titanium, une histoire simple mais servie par des personnages à la psychologie bien étudiée. Et même si le roman souffre de quelques lenteurs narratives, il reste moins Hard Science et donc plus abordable qu'Un paysage du temps (3).

du Bon,

Sa rigueur donne une vraisemblance à toute épreuve à ce récit qui par certains côtés peut manquer de fougue. Cependant, comme les deux premiers, il laisse un très bon souvenir grâce à une excellente histoire, à des images très fortes et des sujets fondamentaux de réflexions philosophiques.

du Benford…

Notons que La grande rivière du ciel peut se lire indépendamment des deux premiers tomes (qui forment un long préambule) mais que sa conclusion débouche directement sur Marées de lumière (4). Au fil des pages, le lecteur découvrira les secrets que recèle l'univers et la place de l'humanité dans celui-ci. A suivre dans une série qui devra comporter 6 volumes au total.

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