L'auteure d'Evahé, avec le même enthousiasme et la même avidité d'aventure, signe la seconde partie de sa trilogie sur les dragons et les mondes parallèles aux éditions Melis. Et ce second opus est résolument une très bonne surprise.
Après un périlple de quelques semaines dans le Monde des Iles, sur une planète lointaine, Alrick revient dans notre monde, dans lequel à sa grande surprise un an s'est écoulé... Et des évènements étranges se produisent : le manoir de son grand-père est incendié par des visiteurs nocturnes servant un mystérieux seigneur déterminé à exterminer les dragons, et il semblerait qu'au moins un dragon ait survécu sur Terre... Avec l'aide de Philippe, il se met en quête des Astrelles, ces plantes qui pourraient permettre le retour de la race des dragons... Et le temps lui est compté !
Un périple rythmé
Quittant le cadre paradisiaque des Iles, Emma Blanc nous emmène poursuivre les aventures d'Alrick dans un contexte plus oriental et désertique, le Royaume des Sables. Un décor qui bénéficie d'une dépiction à l'exotisme convaincant, à l'instar d' Evahé, et de personnages étudiés. La vue d'ensemble est très positive : le roman ne souffre pas des faiblesses de son prédécesseur sur le plan narratif, d'une part parce que les personnages ont acquis une dimension psychologique solide et d'autre part parce que le récit est mené tambour battant. De la première page aux tout derniers chapitres (quoiqu'un tantinet longue sur les vingt dernières pages), Emma Blanc ne laisse pas une seconde de répit à ses lecteurs. La pierre des sables délaisse à raison le côté quête initiatique pour se concentrer sur l'action, et le récit fonctionne sans anicroche.
Une science fantasy réussie
Que l'on ne s'y trompe pas, techniquement La pierre des sables est un roman de science-fiction, les mondes parallèles imaginés par Emma Blanc étant en fait des systèmes stellaires très éloignés dans le temps et l'espace. Mais force est de constater qu'il emprunte sans cesse à l'univers de la fantasy, et que cet emprunt est assumé avec intelligence (les liens psychiques mis en parallèle au principe de conservation de la matière, etc.). Le récit est cohérent, jamais rédhibitoire, et même curieusement accessible pour un roman de genre. Le rôle plus important conféré à Philippe, l'acolyte d'Alrick, y est pour beaucoup : la relation entre les deux amis consolide une progression narrative prenante. Si quelques révélations ne s'avèrent pas particulièrement surprenantes pour le lecteur, l'histoire n'en demeure pas moins captivante, et s'achève même sur un demi cliffhanger. Ce qui n'était pas nécessaire, puisque l'on est de toute façon tenté de revenir pour L'homme qui touchait les étoiles, le troisième tome annoncé...
Petit bémol qui devient néanmoins assez agaçant, puisqu'il concernait déjà le premier tome, le tout petit détail qui sépare Le retour des dragons d'un bon cycle de science-fiction adulescente : les quelques fautes d'orthographe qui se sont glissées dans les premières pages, et qui n'entachent heureusement pas la réussite de ce second tome, que je recommande bien sûr.
Après un périlple de quelques semaines dans le Monde des Iles, sur une planète lointaine, Alrick revient dans notre monde, dans lequel à sa grande surprise un an s'est écoulé... Et des évènements étranges se produisent : le manoir de son grand-père est incendié par des visiteurs nocturnes servant un mystérieux seigneur déterminé à exterminer les dragons, et il semblerait qu'au moins un dragon ait survécu sur Terre... Avec l'aide de Philippe, il se met en quête des Astrelles, ces plantes qui pourraient permettre le retour de la race des dragons... Et le temps lui est compté !
Un périple rythmé
Quittant le cadre paradisiaque des Iles, Emma Blanc nous emmène poursuivre les aventures d'Alrick dans un contexte plus oriental et désertique, le Royaume des Sables. Un décor qui bénéficie d'une dépiction à l'exotisme convaincant, à l'instar d' Evahé, et de personnages étudiés. La vue d'ensemble est très positive : le roman ne souffre pas des faiblesses de son prédécesseur sur le plan narratif, d'une part parce que les personnages ont acquis une dimension psychologique solide et d'autre part parce que le récit est mené tambour battant. De la première page aux tout derniers chapitres (quoiqu'un tantinet longue sur les vingt dernières pages), Emma Blanc ne laisse pas une seconde de répit à ses lecteurs. La pierre des sables délaisse à raison le côté quête initiatique pour se concentrer sur l'action, et le récit fonctionne sans anicroche.
Une science fantasy réussie
Que l'on ne s'y trompe pas, techniquement La pierre des sables est un roman de science-fiction, les mondes parallèles imaginés par Emma Blanc étant en fait des systèmes stellaires très éloignés dans le temps et l'espace. Mais force est de constater qu'il emprunte sans cesse à l'univers de la fantasy, et que cet emprunt est assumé avec intelligence (les liens psychiques mis en parallèle au principe de conservation de la matière, etc.). Le récit est cohérent, jamais rédhibitoire, et même curieusement accessible pour un roman de genre. Le rôle plus important conféré à Philippe, l'acolyte d'Alrick, y est pour beaucoup : la relation entre les deux amis consolide une progression narrative prenante. Si quelques révélations ne s'avèrent pas particulièrement surprenantes pour le lecteur, l'histoire n'en demeure pas moins captivante, et s'achève même sur un demi cliffhanger. Ce qui n'était pas nécessaire, puisque l'on est de toute façon tenté de revenir pour L'homme qui touchait les étoiles, le troisième tome annoncé...
Petit bémol qui devient néanmoins assez agaçant, puisqu'il concernait déjà le premier tome, le tout petit détail qui sépare Le retour des dragons d'un bon cycle de science-fiction adulescente : les quelques fautes d'orthographe qui se sont glissées dans les premières pages, et qui n'entachent heureusement pas la réussite de ce second tome, que je recommande bien sûr.