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Le Joug de l’Infamie

Dominique Latil (Scénariste), Tierr (Dessinateur), Pascal Regnauld (Coloriste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 30/11/2003  -  bd
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Le Joug de l’Infamie

Dominique Latil est le scénariste d’une bande dessinée aujourd’hui oubliée Mycroft Inquisitor qu’il co-signait avec Arleston sur un dessin de Jack Manini. Scotch Arleston l’a lancé dans le monde de la bande dessinée pour le pire et le meilleur. Latil a scénarisé entre autres L’Empire éternel, Les Manuscrits de sang et Ko, dont le deuxième tome paraîtra en mars 2004.
Tierr, de son vrai nom Thierry Rougeaux, dessine depuis qu’il a cinq ans, et à neuf ans, il sait déjà qu’il veut en faire son métier. La route sera pourtant longue et les métiers s’accumuleront : électricien à la SNCF, marbrier-graveur…, avant de publier enfin son premier album en 1999 chez Soleil avec la reprise du dessin des Guerriers, après la fin du premier cycle illustré par Pellet.

Promenade touristique


Il y a très longtemps, les hommes régnaient sur un immense et puissant empire. Ils sont maintenant parqués dans des réserves et réduits en esclavage. Un guerrier, Talian, a décidé de rendre au peuple des Hommes sa dignité et de leur trouver une terre d’accueil sur laquelle ils pourront vivre en paix. Accompagné de Xurès et Min-Draï, il parcourt inlassablement Kehlîn.

Les trois compagnons arrivent dans les Cités-Etats libres de l’Intérieur. Tous les peuples y vivent en paix et cohabitent au sein d’une grande démocratie, à l’exception des Hommes. Talian s’en rend compte immédiatement lorsqu’il manque de se faire tuer parce qu’il porte une arme sur lui. Son chemin va croiser celui d’un autre rebelle humain condamné à la peine capitale pour rébellion. N’écoutant que le sang qui coule dans ses veines, Talian l’aide à se sauver et devient ainsi le deuxième humain le plus recherché de la ville.

Ni palpitant, ni original, bref ennuyeux

Ce septième album des Guerriers n’est pas le plus réussi. Pour être tout à fait honnête la série aurait du s’arrêter à la fin du premier cycle dessiné par Pellet. La mise en images de Tierr, qui reste honorable, n’est pas en cause mais Latil nous déçoit quant à ses scénarios de one shot. Cette série d’heroïc fantasy avait pourtant très bien débuté ; l’histoire qui prenait comme base l'asservissement des Hommes changeait un peu et permettait de poser des questions que n’aborde pas souvent le genre. Cependant, depuis quelques temps Latil a arrêté de creuser ses personnages et donne l’impression d’être en manque d’inspiration pour continuer à broder sur un canevas devenu trop convenu. Peut-être serait-il temps soit de stopper la série soit de revenir à la narration sous forme de cycle dans laquelle le scénariste semble plus à l’aise. En conclusion, disons que si les quatre premiers tomes sont bien, ce septième album n’est en aucune façon incontournable.

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