Actusf : Quels sont vos trois romans préférés et pourquoi ?
Olivier Paquet : Je dirais La Main gauche de la nuit d’Ursula Le Guin : Je connaissais Le Guin par Terremer, mais pas sa science-fiction. J’y ai adoré non seulement le monde avec cette espèce hermaphrodite mais surtout les chapitres dans la neige, le côté Jack London. On ne souligne pas assez qu’il s’agit d’un roman d’aventure, pas seulement de l’anthropologie.
L’oreille interne de Robert Silverberg : Si les livres nous choisissent, celui-là alors plus que les autres sur la malédiction d’écouter les pensées des autres et de perdre ce don, cette particularité. C’est un des romans les plus forts que je connaisse sur nos capacités à communiquer.
Tigane de Guy Gavriel Kay : J’avais abandonné la fantasy, à force de la considérer comme répétitive et Kay a ouvert une autre voie, riche, en puisant dans nos références culturelles. Il y a une tragédie dans cette histoire de libération d’un peuple bafoué, mais davantage celle du méchant que des héros.
Le Mois de l'Imaginaire de Thomas Geha.
Le Mois de l’Imaginaire de Sara Doke.
