Claude Merle a été professeur d'histoire avant de se consacrer entièrement à l'écriture de romans pour la jeunesse. Il en a déjà publié 120 ! Certains de ses récits sont basés sur l'Histoire, mais il écrit aussi des romans policiers ou sentimentaux. Il a participé aussi à l'écriture d'ouvrages historiques.
Un père bien embarrassant
Perceval est le fils d'un seigneur, Philippe d'Aiglemort. Il est destiné à devenir lui aussi chevalier, et son frère de lait Guillain, son écuyer. Mais Perceval est un homme aux nobles sentiments, alors que son père aigri par une vieille injustice, s'est fait brigand et est connu comme Le Seigneur aux Mains rouges.
Voulant faire respecter la loi, Perceval est frappé par son père, obligé de quitter le château. Mais il espère, contre toute logique, refaire de son père un vrai seigneur. Heureusement, il va dans sa quête être aidé par un moine, ancien chevalier, un homme masqué, une jeune femme qui voudrait être un homme, ainsi que d'autres alliés, temporaires ou permanents. Sa route le mènera parfois à rencontrer les plus grands, comme le Roi en personne, mais aussi les pires oubliettes ou les drames les plus effroyables, comme la peste ou la lèpre.
Une jolie fresque historique
Le livre est bien écrit, de manière assez simple et fluide. C'est une excellente approche du monde de la chevalerie, de ce Moyen-Âge qui fait rêver. Mais il ne tombe pas dans l'angélisme. Les hommes restent humains, la mort rôde et la misère n'est pas cachée.
Il est rapidement évident que Claude Merle domine bien son sujet, qu'il maîtrise sa narration et le suspense qu'il distille au fil des pages. Il est facile de se laisser emporter à la suite de ce jeune héros et de son écuyer de frère, pour parcourir une France profonde qui est encore à cette époque morcelée et le siège de terribles combats.
Mon seul regret, c'est d'avoir découvert, en cherchant à en savoir plus sur Claude Merle, que ce livre n'était pas vraiment un inédit, mais qu'il reprenait tout ou partie d'une aventure écrite par le même auteur, nommée Les Diables rouges qui faisait partie d'une série d'ouvrages historiques et était parue en 1999... Ce qui n'enlève rien à la qualité de cet ouvrage, pour ceux qui n'ont pas lu la série Mercantour.
Un père bien embarrassant
Perceval est le fils d'un seigneur, Philippe d'Aiglemort. Il est destiné à devenir lui aussi chevalier, et son frère de lait Guillain, son écuyer. Mais Perceval est un homme aux nobles sentiments, alors que son père aigri par une vieille injustice, s'est fait brigand et est connu comme Le Seigneur aux Mains rouges.
Voulant faire respecter la loi, Perceval est frappé par son père, obligé de quitter le château. Mais il espère, contre toute logique, refaire de son père un vrai seigneur. Heureusement, il va dans sa quête être aidé par un moine, ancien chevalier, un homme masqué, une jeune femme qui voudrait être un homme, ainsi que d'autres alliés, temporaires ou permanents. Sa route le mènera parfois à rencontrer les plus grands, comme le Roi en personne, mais aussi les pires oubliettes ou les drames les plus effroyables, comme la peste ou la lèpre.
Une jolie fresque historique
Le livre est bien écrit, de manière assez simple et fluide. C'est une excellente approche du monde de la chevalerie, de ce Moyen-Âge qui fait rêver. Mais il ne tombe pas dans l'angélisme. Les hommes restent humains, la mort rôde et la misère n'est pas cachée.
Il est rapidement évident que Claude Merle domine bien son sujet, qu'il maîtrise sa narration et le suspense qu'il distille au fil des pages. Il est facile de se laisser emporter à la suite de ce jeune héros et de son écuyer de frère, pour parcourir une France profonde qui est encore à cette époque morcelée et le siège de terribles combats.
Mon seul regret, c'est d'avoir découvert, en cherchant à en savoir plus sur Claude Merle, que ce livre n'était pas vraiment un inédit, mais qu'il reprenait tout ou partie d'une aventure écrite par le même auteur, nommée Les Diables rouges qui faisait partie d'une série d'ouvrages historiques et était parue en 1999... Ce qui n'enlève rien à la qualité de cet ouvrage, pour ceux qui n'ont pas lu la série Mercantour.