Actusf : Comment est née l’idée de cette nouvelle ?
Thierry Di Rollo : Je travaille (mentalement, pour le moment, l'histoire n'en est qu'au stade de la gestation) à mon deuxième roman de fantasy. Wilbur et son war-lizzard seront probablement de la fête; "Une simple promesse" en est donc le préambule, plus ou moins fidèle - je ne sais pas si je reprendrai tous les éléments factuels de la nouvelle.
Actusf : C’est une nouvelle fois de la fantasy. C’est un genre que tu apprécies en tant qu’écrivain ? Et pour quelles raisons ?
Thierry Di Rollo : Oh! que oui. C'est le seul domaine où je me sens complètement libre, vraiment. Je peux tout y mettre, sans aucun frein. En bref, la fantasy convient totalement à mon type d'imagination. J'y reviendrai donc toujours, même si je ressens le besoin de continuer de m'ouvrir l'esprit en m'essayant à d'autres genres que je n'ai pas encore visités.
Actusf : On se souvient du varan géant qui portait le héros de Bankgreen. Dans “Une Simple Promesse” il y a un war-lizzard. Y’a-t-il un plaisir particulier à inventer des animaux de ce type ?
Thierry Di Rollo : Oui, j'adore ça, tout simplement. D'autant que là, le war-lizzard est plutôt "inventé". Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'avec un animal le personnage est plus complet. Et puis, de la sorte, je ne m'ennuie pas en sa compagnie; il me donne l'envie de le suivre à travers l'histoire. Les animaux m'ont toujours fasciné, en fait. Leur beauté, leur vérité, leur place jamais usurpée au sein de la nature; au contraire de nous, bien trop souvent "hors cadre".
Actusf : Comment vois-tu Wilbur ?
Thierry Di Rollo : Je crois qu'il n'a pas grand-chose à voir avec Mordred le varanier. il est plus positif, même si , en tant que janus, il peut avoir ses parts d'ombre et d'amibiguité. Et puis, lui, au contraire du varanier, il a aimé une femme, Choréandre, à la folie.
Actusf : Quels sont tes projets ? Sur quoi travailles-tu ?
Thierry Di Rollo : Sur le prochain fantasy pour le Bélial, donc. Olivier m'a dit dans un courriel, émoticone 'clin d'oeil' à l'appui: "Fais épique, bon sang de bordel! EPIQUE!" Oui, oui, on va essayer.