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Les Secrets de Castelcerf

Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : 
Date de parution : 30/04/2005  -  livre
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Les Secrets de Castelcerf

Que dire de Robin Hobb que je n’ai pas déjà dit ? Sa notoriété en France n’est plus à démontrer et on lui souhaite la possibilité de pouvoir écrire à nouveau soit sur le riche univers des six duchés soit le début une nouvelle histoire.

Retour au château et début d’apprentissage

Fitz a réussi à ramener à temps Le Prince Devoir avant que l’on ne s’interroge sur son absence et surtout avant l’arrivée de la Narscheska, la princesse outrilienne avec qui il doit se marier. Mais hélas, tout ça ne fut pas sans un lourd tribut à payer : Œil de Nuit, son fidèle compagnon n’a pas survécu à l’aventure.

De retour à Castelcerf, le Prince Devoir se prépare à recevoir sa future femme. Fitz, aidé d’Umbre et de sire Doré, agit dans l’ombre pour que tout se passe bien. « Les Pies » ne semblent pas se manifester et le château s’installe dans un hiver assez rude. A la demande de la reine, Fitz va tenter d’instruire Le Prince Devoir à l’Art. Chose assez difficile car Fitz lui-même n’y connaît pas grand chose. Les jours s’écoulent lentement durant cette période et la seule source de divertissements mais aussi de problèmes proviendra d’une délégation des marchands de Terrilville venue faire une demande auprès de la reine. Cette délégation est conduite par un certain Selden Vestrit dont l’apparence est plus qu’étrange. Cette délégation ne viendra pas faciliter les négociations de mariage d’autant plus que les exigences de la Narscheska prendront tout le monde au dépourvu. C’est dans cette ambiance que Fitz découvre certains secrets mais il lui faudra plus d’éléments pour reconstruire le puzzle.

L’histoire se pose mais de nouvelles questions apparaissent

Voici le neuvième tome d’une saga qui sort véritablement de l’ordinaire. Il faut savoir que ce tome fait la jonction entre le cycle de L’Assassin royal et celui des Aventuriers de la mer. En effet certains personnages et événements cités sont directement liés à l’autre saga de Robin Hobb. C’est pour cela qu’il absolument lire la fin des Aventuriers de la mer avant le commencer le tome 7 de L’Assassin royal. Hélas, suite à un problème de traducteur, les éditions Pygmalion, et donc les édition J’ai lu, ont décidé de faire autrement et, en France, la traduction du cycle des Aventuriers de la mer n’est pas finie et c’est bien dommage. Mais revenons à ce tome. On constate qu’une grande partie de l’histoire se déroule en automne et principalement au château ou au village. Tout ceci pour bien installer une ambiance particulière. Robin Hobb maîtrise très bien son univers et égrène ses révélations petit à petit mais aussi pose de nouvelles questions. Malgré le peu d’évolution dans l’histoire, elle entraîne le lecteur dans un incessant questionnement et lui laisse entrapercevoir certaines vérités sur les événements qui se préparent. Ce tome se lit comme les autres : sans interruption et à la fin, on en redemande. La psychologie des personnages est toujours aussi bien étudiée et la plume lyrique et envolée de Robin Hobb les rend d’autant plus vivants.

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