Simon est l’initiateur et scénariste du projet MediaEntity. Grâce à une formation dans l’écriture audiovisuelle, il obtient deux bourses du CNC qui lui permettent de développer cet univers transmédia, dont le support bande-dessinée est édité par Delcourt. Un jeu de rôle et diverses applications sont disponibles sur le site du projet.
Emilie est la dessinatrice de la série et réalise la double version numérique et papier. Après des études dans le cinéma d’animation, elle réalise le clip du Café du chanteur Oldelaf, avec Stéphanie Marguerite, ainsi que le film d’animation Aux confins de chez moi (qui a obtenu le prix du jury aux Espoirs de l’animation en 2009 à Annecy). Elle rejoint ensuite Simon sur le projet MediaEntity.
Une chanteuse pop au cœur d'un scandale
Lorsque Ryoko Okada, chanteuse pop, rend visite à l'une de ses fans, l'événement dérape : la star initie la petite Jennifer à la drogue. C'est du moins ce qu'attestent les photos publiées sur le site de Celeb's par une journaliste people prête à tout pour réussir. Serait-ce une nouvelle attaque du réseau MediaEntity ?
De son côté, Eric découvre qu'il est loin d'être le seul à avoir perdu le contrôle de sa vie en ligne.
Les réseaux sociaux en question
Simon décrit dans cette série un monde très proche du notre, où l'information n'a jamais été aussi présente dans la vie quotidienne, que ce soit par les différents médias ou autres réseaux sociaux ; un univers où l'identité virtuelle finit par échapper à tout contrôle. C'est ce qui arrive au trader du premier volet, qui se retrouve piégé et dépouillé de tout ce qui faisait son existence vis-à-vis de son entourage ; et à la pop-star pour ados Ryoko Okada, accusée d'inciter une fan à consommer de la drogue. Réalité, fiction, ou complot à grande échelle ? L'auteur sait ménager le suspense, on a hâte d'en apprendre davantage sur le destin réservé à ces personnages qui passent du feu des projecteurs à un relatif anonymat.
Les dessins d'Emilie rendent parfaitement cet univers ultra connecté où tout va à cent à l'heure : elle parvient à reproduire à merveille le mouvement et à donner vie aux images, entraînant le lecteur à la suite de personnages qui pour l'instant ne font que subir les événements, sans avoir de prise sur eux. Si les traits des différents protagonistes peuvent paraître caricaturaux, ils gagnent en finesse dans ce deuxième volume, et les décors sont plus variés. Le tout est très dynamique et la sensation de vide ressentie sur certaines planches du premier volet disparaît ici, avec davantage de détails.
Réflexion sur l'identité et les dangers d'une société du tout-connecté, MediaEntity pose de nombreuses questions sur notre rapport aux nouvelles technologies, leur usage et les dérives qu'elles peuvent occasionner. Mentionnons aussi l'utilisation de la réalité augmentée pour ajouter du contenu à l'album, et qui permet de donner encore davantage de vie à cet univers. Une excellente série qu'on continuera de suivre avec intérêt !
Emilie est la dessinatrice de la série et réalise la double version numérique et papier. Après des études dans le cinéma d’animation, elle réalise le clip du Café du chanteur Oldelaf, avec Stéphanie Marguerite, ainsi que le film d’animation Aux confins de chez moi (qui a obtenu le prix du jury aux Espoirs de l’animation en 2009 à Annecy). Elle rejoint ensuite Simon sur le projet MediaEntity.
Une chanteuse pop au cœur d'un scandale
Lorsque Ryoko Okada, chanteuse pop, rend visite à l'une de ses fans, l'événement dérape : la star initie la petite Jennifer à la drogue. C'est du moins ce qu'attestent les photos publiées sur le site de Celeb's par une journaliste people prête à tout pour réussir. Serait-ce une nouvelle attaque du réseau MediaEntity ?
De son côté, Eric découvre qu'il est loin d'être le seul à avoir perdu le contrôle de sa vie en ligne.
Les réseaux sociaux en question
Simon décrit dans cette série un monde très proche du notre, où l'information n'a jamais été aussi présente dans la vie quotidienne, que ce soit par les différents médias ou autres réseaux sociaux ; un univers où l'identité virtuelle finit par échapper à tout contrôle. C'est ce qui arrive au trader du premier volet, qui se retrouve piégé et dépouillé de tout ce qui faisait son existence vis-à-vis de son entourage ; et à la pop-star pour ados Ryoko Okada, accusée d'inciter une fan à consommer de la drogue. Réalité, fiction, ou complot à grande échelle ? L'auteur sait ménager le suspense, on a hâte d'en apprendre davantage sur le destin réservé à ces personnages qui passent du feu des projecteurs à un relatif anonymat.
Les dessins d'Emilie rendent parfaitement cet univers ultra connecté où tout va à cent à l'heure : elle parvient à reproduire à merveille le mouvement et à donner vie aux images, entraînant le lecteur à la suite de personnages qui pour l'instant ne font que subir les événements, sans avoir de prise sur eux. Si les traits des différents protagonistes peuvent paraître caricaturaux, ils gagnent en finesse dans ce deuxième volume, et les décors sont plus variés. Le tout est très dynamique et la sensation de vide ressentie sur certaines planches du premier volet disparaît ici, avec davantage de détails.
Réflexion sur l'identité et les dangers d'une société du tout-connecté, MediaEntity pose de nombreuses questions sur notre rapport aux nouvelles technologies, leur usage et les dérives qu'elles peuvent occasionner. Mentionnons aussi l'utilisation de la réalité augmentée pour ajouter du contenu à l'album, et qui permet de donner encore davantage de vie à cet univers. Une excellente série qu'on continuera de suivre avec intérêt !