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Moi, Lucifer

Michelle Charrier (Traducteur), Glen Duncan ( Auteur), David Mann (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 30/09/2011  -  livre
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Moi, Lucifer

Né en 1965 à Bolton, Glen Duncan a suivi des études de littérature et de philosophie. Suivront plusieurs années à partager son temps entre l'écriture et un boulot de librairie. En 1997, son premier roman, Hope, est accepté et publié par un éditeur. Depuis il en a écrit huit au total. Publié en 2002, Moi, Lucifer a attiré l'attention du cinéma. Ewan Mcgregor, Jason Brescia, Jude Law, Vin Diesel et Daniel Craig feraient partie du casting. 
 
La rédemption du Diable
 
Personnage principal de ce roman, Lucifer se voit offrir un drôle de marché. Dieu est prêt à l'absoudre de ses pêchés s'il parvient à vivre un mois dans la peau d'un écrivain qui vient de se suicider. L'occasion est trop tentante pour le prince du mal : un mois à ressentir le plaisir d'être un homme... et de foutre un merdier incroyable. S'il ne songe pas vraiment à être pardonné, le Diable espère profiter au maximum des plaisirs terrestres. De tous les plaisirs... 
 
Amusant mais... 

Roman écrit à la première personne, Moi, Lucifer nous plonge dans les pensées du Diable qui nous raconte l'histoire de cette incarnation mais aussi une foule d'anecdotes sur le jardin d'Eden, l'enfer et l'origine de sa brouille divine. Les débuts sont véritablement succulents. Assumant le pire, de la torture au nazisme en passant par la pédophilie, Lucifer a l'humour noir d'un dandy décadent se reconnaissant dans toutes les perversions. En prenant place dans le corps d'un écrivain raté, il va d'ailleurs lui-même goûter à plusieurs d'entre elles tout en mettant en branle un grand projet cinématographique, promettant à quelques membres du show business un film sur la Création. 
 
Si l'on s'amuse beaucoup dans les premières pages, la gouaille du narrateur faisant mouche, le roman devient par la suite un peu plus laborieux. Les multiples souvenirs et anecdotes de notre prince des ténèbres ralentissent le récit principal. La proportion à la digression de Lucifer donne envie de sauter les pages pour accélérer la lecture. Dommage. Quelques coupes auraient donné à ce roman un peu plus de nervosité...

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