Né en 1977, Dan Wells est un auteur américain. Les deux premiers tomes de cette trilogie sont déjà sortis en France, et c’est l’ultime tome que je viens vous présenter aujourd’hui : Nobody.
Conclusion d'une trilogie noire.
Perdu dans une petite ville de quelques milliers d’habitants, John Wayne Cleaver, cet adolescent pas tout à fait comme les autres, attend depuis quelques semaines maintenant l’arrivée d’un nouveau serial killer. John est en réalité un sociopathe, incapable d’empathie, il se passionne bien plus pour les tueurs en série que pour les cours de son lycée. Difficile alors pour lui de nouer des relations avec ses semblables. Par contre, en face d’un cadavre allongé dans le funérarium de sa mère et de sa tante, sa langue se délie, et son plaisir est total. Pour son bonheur, il ne lui reste plus qu’à y déposer le corps d’un tueur en série. Et pour cela, il faut résoudre les énigmes laissées après chaque meurtre de Nobody, ce serial killer nouvellement en ville, arrivé sur invitation de John lui-même, rappelez-vous…
Un avis mitigé...
Après un premier tome nous présentant John, sa famille, et un premier serial killer, après un second tome baignant dans une ambiance bien plus noire, nous voilà plongés dans cet ultime tome.
Cette fois, le personnage de John est décevant. Après la découverte de toute sa profondeur, et de sa psychologie particulière tout au long du second tome, le troisième tome tourne en rond autour de son personnage principal. Ses pensées sont très répétitives et ses liens avec les vivants sont plus monotones, nous perdons l’originalité omniprésente dans les deux premiers tomes. Nobody est un serial killer moins travaillé que le précédent, ce qui y est pour beaucoup dans mon avis mitigé. En bref, nous retrouvons l’ambiance du premier tome, et non pas celle plus travaillée et sombre du second tome, qui m’avait personnellement plu davantage.
Cependant, je conseille fortement ce livre à ceux qui ont lu les deux premiers, et accessoirement, qui les ont appréciés. La saga se clôture avec une véritable fin, ce qui n’est pas toujours le cas dans les sagas !