Jun Sadokawa est un auteur japonais. On le connaît pour sa série Noodle Fighter (Taifû), qui raconte les aventures d’une jeune fille qui aide au restaurant chinois familial. Punisher est sa quatrième série.
 
L’aventure entame un nouveau chapitre

Suite à une dispute, Alt et Milky se séparent et entament, chacun de leur côté, l’ascension du Mont du Chagrin. Une ombre masquée apparaît alors et entraîne Alt dans des visons terrifiantes du futur, tout en projetant Milky dans un passé sombre qu’elle voulait occulter, ceci dans le but de les pousser à s’entraider.

Ils décident finalement de poursuivre leur voyage ensemble, et tentent de trouver un moyen de gagner le continent, la voie maritime étant bloquée par une étrange sphère qui détruit toute vie s’approchant d’elle.

Des héros attachants

Ce petit manga d’aventure met en scène de jeunes héros qui partent à la découverte du monde. Les volumes trois et quatre présentent des décors plus fouillés et s’attachent davantage à dévoiler le passé de nos héros : passé tragique et qui semble avoir un lien avec les événements actuels. Les combats sont toujours bien présents, mais l’histoire commence à prendre davantage d’ampleur, avec des monstres originaux, et l’arrivée d’une nouvelle protagoniste, une sorte d’Indiana Jones au féminin.

Les dessins sont dans la continuité des volumes précédents : les héros n’ont ainsi toujours pas de nez et un visage très rond et enfantin, qui détonne par rapport à la tonalité d’une histoire globalement sombre. C’est un style qui fonctionne bien pour les petites saynètes drôles, mais auquel il est difficile de s’habituer.

Cette série a pour elle un certain dynamisme, et un monde qui semble faire preuve d’un peu plus d’originalité que ce qu’on pouvait penser au départ. À suivre, si le design des personnages ne vous rebute pas, et si vous appréciez les petits récits d’aventure sans prétention.