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Traduction - Le goût de l'imaginaire
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Traduction - Le goût de l'imaginaire

Actusf : Le fait de traduire des romans dans le domaine SF/fantastique/fantasy, c'est par goût j'imagine ? Ou est-ce un hasard ?
Sylvie Miller : Pour moi, c’était totalement voulu. C’est parce que j’adore ces genres que j’ai souhaité traduire les auteurs qui les écrivent.

Aude Carlier : Les deux mon capitaine ! J'ai commencé en littérature générale mais le hasard m'a orientée vers le fantastique/fantasy/SF. Mes lectures ont toujours été diversifiées. En traduction, c'est pareil, j'aime bien varier les plaisirs.

Luc Carissimo :  Uniquement par goût...

Mélanie Fazi : Un peu de tout ça. Par choix au départ, et aussi parce que c'est là que j'ai eu mes premiers contacts et noué un réseau de connaissances. Le fait d'être à la fois traductrice et auteur est utile par moments, comme ça l'a été par exemple quand j'ai demandé des traductions à l'équipe de Ténèbres après leur avoir soumis mes textes. Et puis ce sont des genres que j'aime, tout simplement, donc je suis ravie de traduire des livres qui en relèvent.

Patrick Couton : Au départ, j'aurais nettement préféré traduire du polar. Mais très vite l'Atalante m'a proposé de la fantasy (Corum de Michael Moorcock) et j'ai fini par y prendre goût.

Arnaud Mousnier-Lompré : J'ai toujours adoré la SF – je dois en avoir 2000 bouquins dans mon bureau – et c'est tout naturellement que j'ai voulu devenir traducteur de SF ; la fantasy n'est arrivée que plus tard, avec Robin Hobb, mais, dans ce genre littéraire, je ne lis quasiment que ses livres. Je reste plus accro à la science-fiction.

Jean-Pierre Pugi : J’ai toujours aimé les histoires fantastiques, peut-être parce que j’ai toujours ressenti le besoin de m’évader d’un quotidien qui n’a rien de vraiment enthousiasmant. Comme on trouvait très peu de textes de ce genre traduits en français à l’époque lointaine dont je parle, je me suis tout d’abord procuré des romans traduits en italien (collection Urania) puis directement en version originale. Ma bibliothèque et ma DVDthèque ne contiennent d’ailleurs que des livres et des films SF, fantastique ou horreur.

Nathalie Mège : C'est forcément par goût car avec la poésie c'est la branche à la fois la plus difficile (pour les auteurs littéraires) et la moins rémunératrice du métier. Je suis tombée dans la SF quand j'avais 12 ans : il y avait à peu près toute la collection Présence du Futur à la maison… Je ne me vois pas arrêter d'en lire.

Jean-Daniel Brèque : Ça ne doit rien au hasard. Le hasard est intervenu quand j’ai traduit autre chose que de la SF/F…

Lionel Davoust : Oh que oui, c’est par goût ! De plus, ces domaines proposent en plus des défis supplémentaires fascinants comme l’invention d’un vocabulaire nouveau, des jeux sur les langues créées, qu’on ne trouve quasiment dans aucun autre genre. Même dans le domaine de la traduction, la SF est un petit monde à part !

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