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Vampyres

Fabrice Colin ( Auteur), Tanith Lee ( Auteur), Léa Sihol (Anthologiste), Dorian Machecourt (Illustrateur de couverture), Emblèmes ( Auteur), Lionel Belmon ( Auteur), Ebatbwok ( Auteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/12/2000  -  livre
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Vampyres

Les Vampires sont éternels. De Dracula à Lestat, cela fait des siècles que leur beauté et leur puissance fascinent autant qu’elles terrifient. Des siècles qu’ils nous susurrent à l’oreille des mensonges de vie éternelle. Des siècles qu’ils sont des chasseurs et les humains du gibier…

C’est cette ambiguïté qu’ont décidé de célébrer les éditions de l’Oxymore en leur consacrant le premier numéro de leur nouvelle collection Emblèmes. En sept nouvelles, le lecteur a un aperçut de plusieurs facettes du mythe, le tout compléter par un article survolant l’universalité et l’immortalité des buveurs de sang.

Une qualité constante.

Mais ce qui marque en priorité c’est la qualité constante des nouvelles. Qu’elles soient classiques ou original, pas une qui ne soient pas à la hauteur. Pas une qui ne soient mal écrite ou désagréable à la lecture. La surprise est de taille lorsque l’on connaît toutes les histoires ratées sur le sujet.

On notera au passage quelques petits bijoux comme Tanith Lee et ses vampires mourrant de faim une fois tous les humains " mordus " par leur soin (Le troisième cavalier). Fabrice Colin de son côté, remets au goût du jour par une écriture choc l’histoire de la petite fille qui devient un monstre sous les regards inquiets de ses parents. Quant à Lionel Belmon, il mélange les mythes avec Frankenstein et un vampire reconstitué de toutes pièces à partir de cadavres.
On citera aussi pour mémoire l’étonnante nouvelle d’Ebatbwok, auteur mystérieux qui a raconté son histoire par e-mail. L’idée est aussi originale qu’astucieuse, surtout doublée comme c’est le cas de personnage attachant et moderne.

Homogène et franchement bien faite.

Bref, voilà une anthologie fort sympathique. L’ensemble est homogène par la qualité des textes et révèle un choix judicieux de la part de la rédactrice en chef Léa Silhol. A peine regretterons-nous la superficialité de la partie analyse. Deux articles dont une bibliographie, c’est un peu court pour un sujet aussi vaste. Toujours est-il que ce premier volume de la série Emblèmes laisse présager de belles surprises pour la suite. A suivre.

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