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Voluptide

Juan Gimenez (Dessinateur), Richard Malka (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 21/11/2012  -  bd
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Voluptide

Richard Malka est né en 1968. Avocat au barreau de Paris, on lui doit également plusieurs bandes dessinées, notamment  L’ordre de Cicéron avec Paul Gillon (Glénat), mais aussi Section financière avec Andrea Mutti (Vents d’Ouest). Il change cette fois de registre en signant une histoire de science-fiction.

Il est accompagné au dessin par Juan Gimenez, dessinateur argentin qu’on ne présente plus, et à qui on doit entre autres La caste des Méta-Barons, en collaboration avec Alexandro Jodorowsky.

Le XXVIIIe siècle de l’ère galactique

A l’issue d’un test psychologique, les humains sont regroupés par type de personnalité sur des planètes qu’ils ne peuvent plus quitter. Une organisation sociale qui a permis l’éradication des conflits humains. Mais dans cet univers si parfait, dirigé par sept guides immortels, une incompréhensible épidémie de stérilité progresse et ondamne l’humanité à la disparition...

Chechant à anéantir le Segmentisme pour sauver l’espèce humaine, Loth et Jezreel parviennent sur Voluptide, la planète de la jouissance où réside l’unique habitant de la galaxie connaissant l’origine des immortels.

Un deuxième volet un peu fouillis

Cette série nous présente un univers particulièrement original. Divisé en autant de planètes, le système a un côté utopique : plus de guerres, les hommes peuvent se consacrer aux activités qui leur conviennent le mieux. Mais l’auteur nous le présente par l’autre bout de la lorgnette : cet univers a aussi des imperfections, et les héros vont en faire les frais… Ce qui va bien entendu déclencher des événements inattendus, et mettre à mal l’ordre instauré par sept guides immortels. Le ton est un peu moins léger que dans le premier volet, on passe aux choses sérieuses...

Le récit enchaîne les péripéties sans temps mort jusqu’à la fin, ce qui ne va pas sans poser quelques problèmes. Cela donne un côté un peu confus à l’intrigue, et ménager quelques pauses auraient été bienvenu. on a l’impression que tout va un peu trop vite, et si le tout ne manque pas de dynamisme, on s’y perd un peu. Le dessin de Gimenez, s’il a un côté parfois un peu sec, est toujours aussi soigné et précis, et il est parfaitement adapté à l’univers imaginé par Richard Malka.

Segments est une bonne série de science-fiction qui dispose d'un univers riche. On est curieux de voir quels développements les auteurs y apporteront...
 

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