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La colère d'Arès

Sylvain Cordurié (Scénariste), Zivorad Radivojevic (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/12/2012  -  bd
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La colère d'Arès

Depuis ses débuts en 2006 après un passage dans le monde du jeu de rôle, Sylvain Cordurié a enchainé les albums et les séries, essentiellement en fantasy. On citera notamment Les Fléaux d’Enharma, La Mandragore, Ravermoon, Salem la noire ou bien encore Les Seigneurs de Cornwall et Sword. Pour Cyber, il retrouve Zivorad Radivojevic, illustrateur et plasticien avec qui il a déjà travaillé sur la série One, un thriller fantastique.

Une machine de guerre...

Terrence Matterly travaille pour une unité spécialisée dans les interventions sensibles. Militaire bardé d'implants, il agit seul sur le terrain : libération d'otages, opérations anti-terroristes, élimination d'individus qui menacent la sécurité de la nation... ses missions sont variées mais les agissements d'un groupe éco-terroriste vont mettre à mal une routine parfaitement huilée.

qui se retourne contre ses commanditaires !

Dans ce premier volet, Sylvain Cordurié nous présente un héros plutôt naïf et aisément manipulable : s'il est un génie, il ne se pose guère de questions sur ses activités, en faisant une confiance aveugle à ceux qu'il considère comme ses amis. Il est vrai qu'arraché très tôt à sa mère, les militaires n'ont eu aucun mal à le formater. Mais ces derniers ont toujours une fâcheuse tendance au secret, qui finit toujours par se retourner contre eux... Le récit est pour l'instant assez classique, mais propose un rythme soutenu, et la lecture est agréable. Les motivations du groupe à l'origine de la rébellion du héros ne sont pas encore très claires, et nous réserve sans doute des surprises dans le deuxième volet de ce diptyque.

Les dessins de Zivorad Radivojevic sont corrects, avec des décors particulièrement bien dessinés, et des scènes d'action très dynamiques. On regrettera seulement le manque d'expression des visages, qui donne un côté figé aux personnages, qui manquent de vie. Si le lecteur parvient à passer outre ce léger problème, le premier volume commence plutôt bien, avec un récit rythmé et sans temps mort. On espère que le second et dernier tome de cette histoire offrira une conclusion à la hauteur !
 

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