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Au cinéma cette semaine
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Au cinéma cette semaine

Upside down
 
Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam - si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.
 
Bande-annonce : 
 
 
MAD MOVIES : « Une love story ambitieuse sur le papier, mais désespérément dépourvue de sentiments à l’écran. »
SCI-FI UNIVERSE : « La mise en scène - appliquée - et les deux comédiens - aussi talentueux que charismatiques - parviennent à maintenir ce long-métrage à un niveau correct, mais ne réussissent pas à faire oublier que derrière ce traitement basique pouvait exister un film bien meilleur. »
EXCESSIF/TF1 : « Un ratage flamboyant, comme on dit... »
PREMIÈRE : « Le plus souvent, le bel univers graphique baigné d’onirisme arrive à faire oublier les invraisemblances du scénario, et que l’ensemble paraît un peu fauché. »
CRITIKAT : « Upside Down brille par une prétention colossale, rate sa mise en image et ringardise l’écriture SF. Une triple chute. »
LES INROCKUPTIBLES : « Une romance SF pompière et désincarnée. »
 
 
 
Evil dead
 
Mia a déjà connu pas mal de galères dans sa vie, et elle est décidée à en finir une bonne fois pour toutes avec ses addictions. Pour réussir à se sevrer de tout, elle demande à son frère David, sa petite amie Natalie et deux amis d’enfance, Olivia et Eric, de l’accompagner dans la cabane familiale perdue au fond des bois. Dans la cabane isolée, les jeunes gens découvrent un étrange autel, et surtout un livre très ancien, dont Eric commet l’erreur de lire un passage à haute voix. Les plus épouvantables des forces vont se déchaîner sur eux…
 
Interdit aux moins de 16 ans.
 
Bande-annonce : 
 
 
MAD MOVIES : « Inventif, terrifiant, intense, gore au-delà du raisonnable… »
FILMOSPHERE : « La vraie force de ce film, qui s’extirpe du statut de simple remake, est d’aborder le genre de front, sans le moindre cynisme, avec une générosité de chaque instant. »
EXCESSIF/TF1 : « Là où le bât blesse, c'est que cette variation 2013, pourtant soutenue par l'équipe originelle, n'offre rien de plus et surtout n'apporte rien au classique indémodable de Sam Raimi réalisé en 1981 qui avec beaucoup moins de moyens filait quand même beaucoup plus les jetons. »
LE PARISIEN : « C’est sanguinolant, effrayant, bourré de références cinématographiques (à Tarantino notamment) et somptueusement réalisé par un génie uruguayen des effets spéciaux. »
LE MONDE : « Il y a bien une forme d'humour dans la surenchère délirante de coups de théâtre et d'effets insoutenables qui caractérise le film ; la saturation qu'elle finit par produire produit régulièrement des effets comiques. Mais ceux-ci ne feront rire que les amateurs du genre. »
TÉLÉRAMA : « Il manque encore à Fede Alavarez un bon sens du suspense pour arriver à jouer vraiment avec la peur. Mais, question horreur, il a de l'appétit. »
 
 
 
Stoker
 
Après la mort de son père dans un étrange accident de voiture, India, une adolescente, voit un oncle dont elle ignorait l’existence, venir s’installer avec elle et sa mère. Rapidement, la jeune fille se met à soupçonner l’homme d’avoir d’autres motivations que celle de les aider. La méfiance s’installe, mais l’attirance aussi…
 
Interdit aux moins de 12 ans.
 
Bande-annonce : 
 
FILMOSPHERE : « si le scénario de Stoker n’est pas la merveille attendue, se contentant finalement d’une intrigue perverse mais assez basique, il n’en demeure pas moins efficace. D’autant plus qu’il permet au réalisateur de redoubler d’efforts et d’idées pour en tirer quelque chose de grand. »
MAD MOVIES : « Park Chan-Wook a choisi de mettre au placard la violence frontale qui a fait sa gloire pour injecter de manière insidieuse un brin de venin et de sous-texte freudien à une œuvre dont l’apparente sagesse graphique n’a d’égale que la densité dramatique et picturale. »
EXCESSIF/TF1 : « La technique, proche de celle des premiers longs métrages maniéristes de Brian de Palma, génère suffisamment de surprises, de rebondissements, de suspense et d'éclairs de folie pour donner envie de se perdre dans l'écheveau, d'en voir et d'en savoir toujours plus. »
PREMIÈRE : « Pour cette première aventure hollywoodienne, le maestro s’est assuré la collaboration de son chef opérateur habituel, qui apporte une classe monstrueuse à ce film aussi élégant que sulfureux. »
LIBÉRATION : « En enchaînant les effets stylistiques, Park Chan-wook donne le sentiment d’exposer la palette complète de ses talents de cinéaste, oubliant au passage de faire un film. »
POSITIF : « Rarement film n’aura autant creuser les possibilités de la grammaire cinématographique par la puissance du découpage, des cadrages, du montage, des sons, de la musique, qui tout autant construisent cet univers troublant, élégant, violent sous la froideur des apparences, l’amabilité des rapports, et dont la fragmentation laisse percer peu à peu à  travers d’invisibles béances les secrets enfouis, les obsessions réprimées, les révélations insupportables. »
 
Sylvain Fontaine

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