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Dead Tube - Tomes 1 à 3

Fabien Nabhan (Traducteur), Mikoto Yamaguchi (Scénariste), Touta Kitakawa (Dessinateur)
Langue d'origine : Japonais
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 30/11/2016  -  bd
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Dead Tube - Tomes 1 à 3

Mikoto Yamaguchi est un mangaka né en 1979. On lui doit notamment Friends Games (Soleil) ou encore Scumbag Loser (Ki-oon), des séries inquiétantes qui mettent en avant les aspects les moins reluisants de l’âme humaine... Touta Kitakawa officie cette fois aux dessins.

Un engrenage mortel

Dead Tube. Les jeunes n’ont plus que ce nom de site de partage de vidéos à la bouche. En fonction du nombre de vues, il peut rendre n’importe qui incroyablement riche. Mais seules les vidéos les plus trash, humiliantes ou dangereuses intéressent les gens. Accepter d’y participer, c’est prendre le risque de finir dernier et d’endosser tous les crimes réalisés par les autres prétendants.

C’est à ce jeu morbide que va jouer Tomohiro, embarqué sans le savoir dans un jeu macabre où le retour en arrière ne fait pas partie des règles...
 
Gore et violent
 
Voilà une série à ne pas mettre entre toutes les mains... les amateurs de cinéma gore ou de séries mettant en scène des criminels prêts à commettre les pires horreurs apprécieront sans doute, les autres pourront passer leur chemin... L’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère, avec des lycéens à la moralité plus que douteuse, et capables de tout quand il s’agit de passer à l’acte. Amené comme un thriller au départ, avec en toile de fond le danger que les sites de partage de vidéo peuvent représenter  (jusqu’où aller pour obtenir encore plus de vues ?), le récit dérape assez vite dans un voyeurisme plutôt malsain, avec une surenchère de scènes d’une rare violence.

La plupart des protagonistes sont quasiment tous des psychopates en puissance, et le système mis en place par le site de partage Dead Tube est d’une telle perversité qu’il ne peut guère mettre au jour que le pire de la personnalité de chacun ; ça rappelle un peu Battle Royale, en encore plus immoral, puisqu’ici les héros ont quand même le choix... au début du moins, car une fois la machine lancée, les sévices commis n’ont plus de limite, jusqu’à l’écoeurement. Le propos est noyé par un déchaînement de violence tant physique que psychologique, à la limite du soutenable. Violent, immoral et malsain, Dead Tube ne plaira pas à tout le monde...
 

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