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Les secrets de L'Or du Diable d'Andreas  Eschbach
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Les secrets de L'Or du Diable d'Andreas Eschbach

Actusf : Pouvez-vous présenter en quelques mots ?
Andreas Eschbach : Je suis un écrivain allemand de science-fiction, et j’habite en Bretagne depuis 15 ans. Après mes études, j'ai travaillé comme programmeur jusqu' à ce que mon premier best-seller, un roman intitulé Jésus Video, m’ait permis de choisir mon domicile librement et de me consacrer complètement à l'écriture. Et c'est ce que je fais depuis.

Actusf : Comment en êtes-vous venu à l'écriture ?
Andreas Eschbach : À vrai dire : Je ne rappelle plus. Ma mère raconte que j’ai toujours écrit, dès que j’avais appris les lettres en école. Je me rappelle que j’ai adoré des livres avant même d'être capable de les lire.


Actusf : L'Or du Diable est votre dernier roman, de quoi cela parle-t-il ?
Andreas Eschbach : D'abord et avant tout, le livre raconte une aventure, l’aventure d’une vie : Un homme découvre qu’un livre qu’il possède depuis des années comporte la piste d'un mystère, un mystère vraiment immense – le secret ultime des alchimistes : le secret de créer de l'or, ou même le secret de l’immortalité.

"C'est pourquoi le roman commence dans notre monde rationnel et se termine dans une dimension fantastique, et il est difficile de dire où s'arrête l'un et où commence l'autre."

Actusf : Dans L'Or du Diable, votre héros se retrouve à enquêter sur la pierre philosophale, ou tout du moins ce qui en tient lieu. Cette pierre qui a traversé les siècle est connue pour avoir le pouvoir de changer le plomb en or, mais semble plutôt porter malheur à ses possesseurs. Vous mélangez histoire et fiction,
pourquoi ce choix ? Qu'est ce qui vous plaît ?

Andreas Eschbach : La pierre philosophale est, du moins à notre connaissance, un objet imaginaire – mais l’alchimie ne l'est pas, elle existait vraiment, et on peut se demander si peut-être, elle existe toujours, déguisée, mais influente quand même. C'est pourquoi le roman commence dans notre monde rationnel et se termine dans une dimension fantastique, et il est difficile de dire où s'arrête l'un et où commence l'autre. Et c'est quoi, un monde fantastique? Nous aimons à penser que les gens dans le passé étaient piégés dans la superstition, alors qu'aujourd'hui nous pensons rationnellement et comprenons le monde - mais c'est
exactement ce que les gens penseront dans cinq cents ans.

Actusf : Heindrik n'est pas vraiment un héros charismatique et il a du mal à trouver sa place vis à vis de son frère et dans la société en général. Peut-on voir ce roman comme une sorte de quête initiatique ?
Andreas Eschbach : Oui, Hendrik cherche simplement le sens de la vie, et pendant longtemps il poursuit un idéal et l'on peut se demander s'il ne dépasse pas les normes humaines. Et l'initiation a toujours été comprise comme l'acceptation de la réalité, comme la révélation qu’on est au bon endroit où on est.

Actusf : Lorsque vous écrivez, vous avez toujours un plan ou laissez-vous votre plume vous guider ?
Andreas Eschbach : Les deux. Je commence avec un plan, et ma plume va le déranger à un moment donné. C’est l’aventure de l’écriture !

"Les inspirations peuvent venir de n’importe où, n’importe quand. Il faut être prêt à les capter [...]"

Actusf : Au début de ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'intrigue du Da Vinci Code de Dan Brown. Avez-vous des inspirations en particulier ? Un livre qui ne vous quitte jamais ?
Andreas Eschbach : Non, les inspirations peuvent venir de n’importe où, n’importe quand. Il faut être prêt à les capter, c’est tout. Le travail ne commence qu’après.

Actusf : Quels sont vos projets actuels et futurs ?
Andreas Eschbach : Mon prochain projet est encore un roman SF pour la jeunesse, le troisième tome de la série qui a commencé avec Aquamarine. Le deuxième tome est paru en Allemagne il y a un an.

Actusf : Quels sont vos prochaines dates de dédicaces ?
Andreas Eschbach : Je suis invité au salon La Mer en livres qui se déroulera à Le Conquet le week-end du 14 et 15 avril, et je serais probablement présent aux Utopiales de Nantes début novembre.

"Au commencement, il y a la soif de l’or…
vient ensuite la soif de l’immortalité…
puis la soif d’aller plus loin encore…"

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