Avec son humour et son univers bien à lui, Roland C. Wagner s’est imposé au fur et à mesure comme un des auteurs les plus importants de la SF française. Avec plus de quarante romans à son actif, il a explosé véritablement sous son propre nom avec la délicieuse série des Futurs Mystères de Paris. Une série en référence à Eugène Sue bien sûr et qui met en scène un détective non violent dans un Paris du futur étonnant et passionnant. Mais l’imagination de Roland C. Wagner est débordante et il ne déteste pas s’aventurer dans d’autres genres comme le Space Opera (Le Temps du Voyage, Les Aventuriers des étoiles) ou la critique sociale drôle et grinçante sur fond de SF comme Pax Americana ou La Saison de la sorcière. Avec L.G.M., il reprend le mythe des petits hommes verts à la sauce Frederik Brown.
Salut Toto, c’est bien la Terre ici ?
Pendant longtemps, on a cru que la vie s’était développée sur Mars avec la présence d’une véritable civilisation martienne ! Et on a eu raison. Les premières expéditions russes sur la planète rouge ont découvert de petits bonhommes verts de pas plus haut que 70 centimètres. Des ET qui ont envoyé un ambassadeur sur notre planète bleue et que le héros est chargé de surveiller pour éviter tout risque de kidnapping. Car entre le KGB qui cherche à le ramener à Moscou, la CIA qui aimerait faire de même et quelques « indépendants », le camp de hippies dans le Larzac dans lequel l’ambassadeur goûte avec délice aux joies du sexe risque vite de devenir un sacré foutoir…
Hommage et version alternative.
Dès les premières pages, la présence de ce petit bonhomme vert à l’humour grinçant et déconcertant fait inévitablement penser à un hommage à Frederik Brown et son fabuleux Martien Go Home ! Mais s’il ne renie pas la référence, Roland C. Wagner s’en éloigne rapidement pour tisser sa propre intrigue infiniment plus complexe. Une intrigue faite de rebondissement mais aussi d’hypothèses dans un monde où la situation internationale ne ressemble en rien à celle que nous connaissons (L’URSS a perduré tandis que les Etats Unis sont en pleine décrépitude avec des Etats qui décident de reprendre leur indépendance, sans compter bien sûr la découverte de la vie sur Mars). Et c’est sans doute ça le plus fort. En bousculant l’Histoire, Roland C. Wagner met en place de nouvelles références et un nouveau rapport de force international sur lesquels il va s’appuyer pour faire rebondir son intrigue. On est séduit par l’imagination de son utopie et par la fluidité de son style. Une fluidité et un humour sous-jacent qui rendent certains passages jubilatoires. Un livre qui résonne comme une grande récréation pour les lecteurs. De quoi se faire plaisir et peut-être même un peu plus !
Salut Toto, c’est bien la Terre ici ?
Pendant longtemps, on a cru que la vie s’était développée sur Mars avec la présence d’une véritable civilisation martienne ! Et on a eu raison. Les premières expéditions russes sur la planète rouge ont découvert de petits bonhommes verts de pas plus haut que 70 centimètres. Des ET qui ont envoyé un ambassadeur sur notre planète bleue et que le héros est chargé de surveiller pour éviter tout risque de kidnapping. Car entre le KGB qui cherche à le ramener à Moscou, la CIA qui aimerait faire de même et quelques « indépendants », le camp de hippies dans le Larzac dans lequel l’ambassadeur goûte avec délice aux joies du sexe risque vite de devenir un sacré foutoir…
Hommage et version alternative.
Dès les premières pages, la présence de ce petit bonhomme vert à l’humour grinçant et déconcertant fait inévitablement penser à un hommage à Frederik Brown et son fabuleux Martien Go Home ! Mais s’il ne renie pas la référence, Roland C. Wagner s’en éloigne rapidement pour tisser sa propre intrigue infiniment plus complexe. Une intrigue faite de rebondissement mais aussi d’hypothèses dans un monde où la situation internationale ne ressemble en rien à celle que nous connaissons (L’URSS a perduré tandis que les Etats Unis sont en pleine décrépitude avec des Etats qui décident de reprendre leur indépendance, sans compter bien sûr la découverte de la vie sur Mars). Et c’est sans doute ça le plus fort. En bousculant l’Histoire, Roland C. Wagner met en place de nouvelles références et un nouveau rapport de force international sur lesquels il va s’appuyer pour faire rebondir son intrigue. On est séduit par l’imagination de son utopie et par la fluidité de son style. Une fluidité et un humour sous-jacent qui rendent certains passages jubilatoires. Un livre qui résonne comme une grande récréation pour les lecteurs. De quoi se faire plaisir et peut-être même un peu plus !